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La petite planète de Qiilura, située dans le bras de Tingeln non loin d’Ord Mantel tournait lentement sur son orbite. La petite planète agricole était magnifique. On pouvait facilement, depuis l’espace remarquer ses vastes plaines et ses quelques étendues d’eau scintillante. Ce monde paraissait encore sauvage, seul les quelques rares allées et venues de vaisseaux cargos trahissaient ce calme ambiant. La petite planète était réputée pour ses carières de pierre précieuses et ses vastes champs de Barq et de Kushayan. L’ancienne république avait exigé le retrait des colons contre toute attente et avait ordonné à la GAR d’employer tous les moyens à sa disposition pour qu’il soit effectué le plus rapidement possible. Pourquoi ? nul ne le sait. Les colons ont dut se résoudre à abandonner ce monde paradisiaque. Lorsque l’empire débarqua sur le devant de la scène, il ordonna la recolonisation de Qiilura. La population des secteurs avoisinant ne se fit pas attendre, en quelques mois la planète reprit vie, au grand damne des natifs qui ne désiraient qu’une chose : vivre en harmonie sur ce monde sans qu’aucun étranger vienne y perturber son équilibre. Qiilura étant de bien faible importance stratégique, aucun imposant vaisseau de guerre impérial ne dérivait autour de son orbite. Seules deux petites frégates Victory II, étaient là pour maintenir l’ordre. Cependant, la planète possédait quelques garnisons impériales, ci et là.

Dernière édition par MJ 9 le Lun 10 Nov 2008 - 14:49, édité 1 fois

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Un furtif Intercepteur Jedi Actis Eta-2 modifié sort d'hyperespace à proximité de Qiilura. Le vaisseau peint entièrement en noir par Maarek, et légèrement retouché pour passer pour un Intercepteur Impérial, contourne les endroits surveillés par les deux Frégates. Le Padawan Kaïen atterrit avec précision et sérénité sur la planète paradisiaque.

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Le jeune jedi posa tranquillement son chasseur près d’un bosquet qui séparait plusieurs champs de barq. Il se trouvait à mi-distance entre Teklet et Imbraani, au cœur de la campagne Qiilurienne. L’air était frais, la verdure abondante. Plusieurs Merlies pâturaient paisiblement ci et là à proximité de quelques fermes isolées. Qiilura était un monde fraîchement colonisé, un endroit paradisiaque pour sur. Le padawan Maarek put distinguer à travers la force quelques gdans qui avançaient dans des galeries souterraine, attendant certainement la nuit pour chasser leurs proies. Le jeune homme remarqua que les champs s’étendaient à perte de vues. Des droïdes moissonneurs parcouraient les immenses plaines, récoltant le précieux Barq, qui, une fois traité de trouvait être un des mets les plus raffiné de la galaxie. Cependant, il n’y avait aucune trace du moindre Gurlanin.

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Maarek sort de son vaisseau, contemple la belle planète ... Tant de calme, tant de sérénité, le Padawan arrive à comprendre pourquoi les Gurlanin se sentent envahis. Une planète si calme et paradisiaque envahi par l'Empire du mal, les destructeurs de la liberté, les anéantisseurs de la République, des Jedi, et surtout un régime profondément raciste. Les Gurlanin sont probablement cachés en forêt, comme ils l'ont toujours fait. Maarek se concentre et inspire profondément, cherchant leurs présences dans la Force.

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Kaïen se concentra à nouveau. La force résonnait autour de lui, lui projetant les images des différentes créatures qui vivaient autour de luis, les gdans dans les souterrains, les colons dans leur habitat. Tout apparaissait nettement, seuls les Gurlanins restaient introuvables. Le padawan pénétra en forêt pour poursuivre ses recherches. Il remarqua quelques petits mammifères en trains de poursuivre un insecte qui s’en sortait d’ailleurs rudement bien. Une perturbation lui fit quitter son état rêveur, l’avertissant d’un danger potentiel. Le padawan se retourna aussitôt, se trouvant nez à nez avec un félidé. Le Gurlanin se trouvait à moins d’un mètre de lui. Il possédait une allure féline qui trahissait ses compétences de prédateur. Le natif, comme tous ceux de son espèce, pouvait donc masquer sa présence au sein de la force, tout comme ils masquaient leur apparence à la vue de tous. L’humain pouvait jurer qu’il ne l’avait pas entendue arriver. Le natif prit la parole d’une voix sinueuse.

"- Vous avez mis du temps à venir jedi, nous pensions que vous manquerez à votre parole… Où sont les autres ? Où est votre armée? "

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Maarek, sentant au dernier moment la puissance du Gurlanin, attire son sabre vers sa main. C'est trop tard. Le félidé, si il n'était pas son allié, l'aurait déjà attaqué et tué. Cette capacité de dissimulation des Gurlanin était impressionnante. Mais l'heure n'était pas pour les éloges de cette race, il était temps de la rassurer, de la calmer, et surtout de mettre les choses au clair. D'une voix peu commode, le félidé salue à sa manière le Jedi. Dissimulé sous sa bure de voyage, le Padawan Kaien abaisse sa capuche, laissant découvrir au Gurnalin une cicatrice sur l'arcade droite. Ce peuple n'est pas le seul à avoir souffert. Respectueusement, Maarek incline sa tête.

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    - Mes sincères salutation, cher Gurlanin. C'est un honneur de croiser votre peuple à nouveau. Je ne suis pas venu ici en tant que général de guerre, mais en tant qu'émissaire. Je suis venu ici pour parler de la situation actuelle.

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MJ. Bonjour Maarek, je suis 69, je vais remplacer 9 dans ce RP car elle est un peu débordée. Si tu as la moindre question, n'hésite pas, ma boatahèmpé est ouverte.

Le Gurlanin s'était assit sur son train arrière et semblait regarder le padawan avec des yeux rêveurs. Tout du moins, au début. Lorsqu'il répondit par la négative quant à la question de l'armée Jedi, l'extraterreste retroussa ses babines pour en dénuder des crocs blancs et acérés. Son regard s'était soudain rendu plus dur, un regard perçant, mortel. Il reprit, une pointe de colère dans sa voix étrange.

- Un émissaire ? Mais Jedi, pour parler de quoi ? Tout a été dit il me semble. Notre planète libre contre la paix. Si vous crachez sur vos engagements, nous n'aurons d'autre choix que de nous préparer à la chasse.

Le félidé poussa un grognement sur ces mots, et se remit sur ses quatres pattes. Il s'approcha du Jedi d'un pas lent, un oeil gardé sur lui. Il passa à côté de lui, le frôlant légèrement, et bondit sur un rocher non loin. Une nouvelle fois, il fit face au Jedi.

- Quel est le plan de l'Ordre, cette fois ? Nous bercer par de mielleuses paroles pour que nous acceptions la présence de ces étrangers ? Qu'allez-vous faire, Jedi ? Vos colons font pousser sur notre monde des insfrastructures comme des champignons. Pourquoi n'allez vous pas les voir pour exiger d'eux ce qui avait été convenu ?

Il se tut un instant, penchant sa tête de côté.

- Vous n'êtes pas le premier à venir ici, le savez-vous ?

Dit le Gurlanin, avec une pointe de malice.

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Maarek, serein, ne bouge pas d'un pouce face à l'intimidation du Gurlanin.



  • - Vos sous-entendus sont inutiles. "Nos" colons, comme vous le dites, sont ceux qui ont détruits la quasi-intégralité de notre Ordre. Pas moins de 10 000 des miens ont étés exterminés, certains n'avaient pas plus de cinq ans. Nous avons été victime d'un terrible complot, et j'ai vu mon propre Maître, celui que je considérais comme mon père, mourir sous mes yeux.

Le sabre de Maarek revient dans sa main, le Padawan semble pacifique, mais apte à n'accepter aucun écartement du félidé.



  • - Je ne suis pas venu ici pour réduire votre race au silence, vous faites parti de nos alliés et nos amis. Ma présence a pour but de vous donner du courage, de la foi. Que vous gardiez confiance en nous, comprenez que notre situation est bien pire que la votre. Votre belle planète est colonisée par l'Empire du Mal, je peux le concevoir. Mais sachez que la plupart des notres ont été exterminés par cet ennemi commun. Une rebellion se forme. L'Empire va peu à peu se concentrer sur Coruscant, et sur les grandes autres planètes, pour les repousser. Tout leur système sera ébranlé. Alors, dans quelques mois, nous viendrons libérer votre planète, l'Empire aura bien mieux à faire que de se concentrer sur une petite colonie.

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Le Gurlanin eut un mouvement de recul en observant le padawan se saisir de son sabre. Il se mit à gnogner et se redressa, prêt à bondir.

- Négociez-vous toujours la main sur votre arme, Jedi ? Quelles sont là les pratiques de votre ordre ?!

Fixant le padawan de son regard de prédateur, il reprit après une courte pause.

- Nous n'avons pas besoin de foi mais d'actes. Nous avions conclu un accord, notre planète contre la paix. Et cet accord, nous le désirons sur le champ. Pourquoi devrions nous attendre ce que vous appelez des mois, et ce qui pourrait être des années ? Vous n'avez pas tenu votre promesse de tenir notre monde à l'abri de ces étrangers, pourquoi tiendriez vous promesse pour cette aide ultérieure ?

Le Gurlanin bondit avec félinement du rocher et tourna sa tête vers le Jedi.

- Je vois que vous n'avez pas relevé mon information. Vous êtes donc inexpérimenté, ce qui m'attriste puisque l'Ordre Jedi n'a pas jugé bon d'envoyer quelqu'un de plus capable. Mais nous ne sommes pas si mauvais que vous pouvez le penser. Votre sœur se trouve dans un poste avancé étranger, derrière cette forêt. Nous vous laissons deux jours pour nous donner votre décision, Jedi. Ne vous inquiètez pas, nous saurons vous retrouver d'ici là.

Sans plus attendre, l'étrange extraterreste bondit derrière un fourré et disparu, tout simplement.

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Maarek sabre en main, rattrape d'un bond le Gurlanin avant que celui ne parte. Cette fois, le Padawan ne chercher pas à comprendre et allume sa lame violette. Ne visant pas une seule seconde le félidé, il pointe l'endroit ou deux énormes frégates Impériales sont placées en orbite. Pas une seule seconde le Jedi n'aurait penser à tuer son allié, juste à lui montrer que venir parler ne signifiait pas être faible.



  • - Voyez-vous ces frégates ? Elles sont le centre de la colonie, la source de votre problème. Si vous le désirez vraiment, je peux m'y rendre, éliminer les hommes au sol, et avec de la chance, faire exploser une des frégates. La seconde sera détruire sous le choc de l'explosion. Vous serez libre ... pour deux jours tout au plus. Si je chasse l'envahisseur, qui contrôle toute la Galaxie, attendez vous à recevoir une visite de leur part dans les prochaines heures. Ils vous jugeront responsables et réduiront votre planète à néant. Mais si vous le désirez vraiment, alors oui, je peux "agir".

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Au moment ou le jeune Jedi posa sa main sur le Gurlanin, il eut une violente vague de férocité qui le pénétra. Pire, l'imprégna. Instinctivement, il relâcha son emprise sur l'extraterrestre, comme sous le coup de la peur, ou, plus exactement, de la crainte de ce qui allait arriver de par son acte inconsidéré. Le Gurlanin se retourna d'un bond pour faire face, entendant le bruit distinctif d'un sabre laser s'activant, montrant les crocs et grognant férocement. Maarek put sentir la Force affluer vers leur position. Elle était canalisée violemment, mais non pas par lui ; par le Gurlanin. Quand l'alien remarqua que le Jedi n'adoptait pas une position agressive, il recula d'un bond, toujours sur la défensive. La Force restait canalisée dans cet endroit, mais elle ne semblait pas être lâchée. Maarek se trouvait sur un terrain dangereux ; son attitude avait froissé l'instinct de prédateur du Gurlanin.

- Vos manières ne sont pas celles d'un diplomate, Jedi ! Dites moi seulement ce qui nous retient de ne pas dévoiler à ces étrangers la position de votre ordre, pour vous punir de vos familiarités ?

Grogna-t-il à l'encontre du Jedi. Reculant toujours, lentement, il reprit.

- Soignez imaginatif, Jedi. Mais libérez notre monde, sans quoi les conséquences de votre échec pourraient s'avérer catastrophiques pour vous et les vôtres. Les étrangers ne sont pas là depuis longtemps, ils ne disposent que de ces deux transports et d'un village, derrière cette forêt. Détruisez tout s'il le faut, mais qu'ils partent ! Si vous ne vous sentez pas de taille pour une telle mission, demandez conseil à votre soeur, s'ils ne l'ont pas chassé d'ici là. Si nous voyons que vous y mettez de la bonne volonté, peut-être reconsidérerons nous votre cas. Maintenant, laissez-moi, ou la négociation se terminera sur l'instant.

Sans plus attendre, le Gurlanin bondit une nouvelle fois dans les fourrés, laissant planer sa menace. Le jeune Maarek avait pu apprendre que la présence impériale sur Qiilura était plutôt récente, et qu'ils ne disposaient que de peu de moyens. De plus, le Gurlanin, avait parlé à deux reprises de cette "soeur". Qu'insinuait-il par là ? Toujours était-il que le Padawan se trouvait au pied du mur. S'il ne trouvait pas un moyen d'agir, les Gurlanin mettraient leur menace à exécution, et se serait alors un véritable drame pour l'Ordre Jedi déjà chancelant.

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Maarek se retrouve dans une situation bien embarassante. Libérer les Gurlanin de l'ennemi, et donc accepter les représailles pour les habitants de Qiilura, ou réussir à convaincre les félidés de patienter, ce qui leur permettrait de survivre, à eux et à l'Ordre Jedi. La deuxième solution paraissait la plus appropriée, mais aussi celle ordonnée par le Conseil. Maarek, éteignant sa lame, laisse donc partir son interlocuteur, et s'assoit en tailleur. Il commence à méditer ...


  • * Ces Gurlanin sont décidément bien peu disposés à m'écouter ... Peu importe. Même si ils ne s'en rendent pas compte, je suis leur seule chance de survie. Ils seraient capable d'échanger leur liberté à l'Empire contre notre emplacement, a moi de les convaincre ... Que faire ? Il m'a juste suggéré de demander conseil à ma soeur ... Soeur ? Une Jedi serait ici ? Tout cela est étrange, maintenant que je suis plongé dans la Force, j'arriverais presque à la percevoir ... Les paroles du Gurlanin étaient claires. Un poste avancé, derrière la forêt. En route.*

Et Maarek se relève, heureux de savoir qu'une nouvelle survivante est proche de sa position. Il part vers la direction indiquée.

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Le jeune Padawan, sortit de sa méditation, reprend sa route. En effet, lors de sa transe méditative, il a bien sentit une présence dans la Force. Mais qu'est ce qu'une simple présence sur une planète ou ses natifs usent de la Force si naturellement ? Mais il ne s'agit pas de Gurlanin, Maarek pourrait en jurer, la marque n'est pas la même. Il finit par quitter la forêt, mais, tout du long de cette traversée, il a comme le sentiment d'être épié, que le moindre de ses gestes est analysé et décortiqué par quelqu'un. Ou quelque chose. Il débouche sur une grande plaine sise plus bas, dans une vallée. Dans cette vallée, le jeune Jedi peut y voir une sorte de petite ville, supplanté par un bâtiment d'une toute autre esthétique ; assez grand, tout de métal, il ressemble étrangement à un casernement impérial. En réalité, se trouve au creux de ce vallon Imbraani, la "capitale" des colons de Qiilura. Capitale, le mot est généreux, car il ne s'agit là que d'un groupement d'habitations regroupant au maximum trois cents familles de colons, bien que cela soit déjà un bon début.

Maarek a été informé, avant son départ pour Qiilura, qu'il existe trois pôles de colons. Le premier, Imbraani, est le plus important. Le second, Teklet, contient les infrastructures vitales au maintien des communications entre la planète et les deux frégates en orbite. C'est aussi là bas que débarquent les impériaux sur Qiilura. Enfin, le troisième, Tilsat, tient plus actuellement du village qu'autre chose. Il ne tient son existence qu'à l'exploitation du Barq, tout comme l'ensemble de ces colonies, à bien y réfléchir. En descendant dans le vallon, Maarek peut voir qu'il s'agit bien d'une installation impériale, mais qu'elle est encore de taille fort faible. Elle doit sûrement disposer de quelques infrastructures creusées à même la montagne. Il devient vite sans doute possible que la Jedi se trouve au coeur de cette installation. Mais qu'en est-il de la présence impériale dans la ville ? Et surtout, la base est-elle correctement défendue ? Pour Maarek, il est encore trop tôt pour le dire.

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Maarek, enfoui dans sa bure de voyage, observe les trois villes du haut de la colline, droit, calme, serein. La Force Lumineuse est en parfaite harmonie, ses pensées ne peuvent venir troubler son sang-froid.

    *Des bases impériales ... Peu importe, je ne suis pas venu ici pour combattre.*


Descendant la colline, le Padawan Kaïen se dirige vers la tour ressemblant le plus à la description du Gurlanin.

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Le Gurlanin n'avait parlé que d'un "village" derrière la forêt. Or, Maarek put rapidement voir que ce qui pouvait être cela, et qui était le plus proche restait Imbraani, ce petit groupement de maisons et son avant poste impérial. Le Gurlanin avait-il voulu dire que la Jedi se trouvait prisonnière de l'enceinte impériale, ou voulait-il juste que le jeune Jedi se rende en ville pour y repousser les étrangers ? Il fallait faire un choix. Le temps s'écoulait, et Maarek n'avait que peu de temps. Seconde après seconde, la voie de la diplomatie s'étiolait. Et il fallait se rendre à l'évidence, Maarek n'avait pas semblé être un véritable poids dans la discussion face au Gurlanin.

Plusieurs questions vinrent troubler ses pensées. Pourquoi l'avoir envoyé, lui, régler cette affaire ? Le conseil pensait-il que le jeune Jedi disposait des qualités nécessaires ? Ne pouvait-il pas faire appel à un membre plus expérimenté ? Ne l'avait-il pas fait ? Qui était celle "soeur" dont l'extraterrestre avait parlé ? Une autre pensée lui vint. Le conseil des Jedi lui avait-il tout dit sur cette mission ?

Toujours était-il que Maarek devait faire un choix et agir. Devant lui se trouvait Imbranni et son petit avant poste impérial. Qu'allait-il faire ?

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Le jeune Jedi arrive dans le village, composé essentiellement d'habitations et d'entreprises locales. La planète n'ayant que pour vocation l'agriculture, la technologie ne règne pas sur la planète. Seulement quelques vaisseaux terrestres ou cargo de marchandises reposent devant les maisons, et les traces impériales sont inexistantes. Tous sont regroupés dans l'avant-poste. Maarek, enfoui dans sa bure, passe facilement ce village tel un fantôme. En restant discret, il garantit la réussite de la mission, qui a un but pacifique. Arrivant devant l'avant-poste, le Prince de Correlia comprend que les choses sérieuses commencent.

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Le Jedi traverse le village sans problème ; les habitants sont de toute façon trop occuper pour s'intéresser à autre chose que leur travail, et la plupart ne se trouvent pas en ville à cette heure-ci mais dans les champs, tant et si bien que le Jedi se retrouve assez rapidement devant le poste avancé impérial. Il n'avait jusqu'ici croisé aucune armure blanche, jusqu'à arriver en vue de la porte, ou deux soldats impériaux montaient la garde. Le Jedi s'avance alors vers eux et voit finalement que les deux soldats s'intéressent à lui. L'un deux finit par s'avancer à son encontre et le hèle bientôt. Il n'arborait visiblement pas une attitude agressive, son fusil blaster étant encore dans son holster, à la ceinture.

- Holà citoyen, vous venez pour la réparation de cette satané aération ? Nous on la chance d'être dehors, mais les collègues à l'intérieur, ils crèvent de chaud depuis que quelque chose a lâché.

Il regarde le ciel.

- Cette planète est bien agréable, mais il y fait plutôt chaud.
- T'es surtout habitué aux endroits ou ça caille !

Répondit l'autre en ricanant, qui s'était approché d'un pas vif. Visiblement, les deux stormtroopers prenaient le Jedi pour un homme du village, et qui plus est, qui devait venir réparer quelque chose. La chance lui souriait... Ou alors était-ce la Force ? L'un des deux reprit.

- Bah. Je préfèrerai être avec mes gosses qu'ici, tu sais. On s'emmerde ici, quand même. Mais c'est mieux que d'autres affectations, c'est clair. Ici, c'est tranquille.

L'impérial se tourna vers le Jedi.

- Venez, je vais vous conduire à salle des machines.

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Silencieux, le jeune homme hoche la tête. Il abaisse sa bure, laissant entrevoir son visage marqué, aux yeux verts et au crâne rasé. Maarek suis tranquillement le garde, passant la grande porte de l'avant-poste. Une fois seul avec lui, le Padawan ne passe pas par quatre chemins.

    - Je ne pense pas que la réparation va être trop longue ...


Une phrase simple, banale. Juste histoire d'arrêter le garde. Alors qu'il se retourne, Maarek passe sa main devant son visage. La persuasion, une de ses spécialités.

    - Amène-moi vers la Jedi.

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Les deux stormtroopers échangèrent un instant quelques blagues d'un goût discutable avant, pour l'un, de retourner à son poste, et pour l'autre, de déverrouiller la porte de l'avant poste et d'entrer, le Jedi sur les talons. Là, ils débouchèrent sur une assez grande pièce avec sur sa gauche une grande baie vitrée et derrière celle-ci, ce qui ressemblait à un poste de surveillance ou deux soldats impériaux en uniforme se trouvaient. En voyant le Jedi, l'un d'eux se leva et saisit un communicateur. La voix de l'impérial se fit alors entendre dans la pièce.

- Qui est-ce ?
- Le réparateur, répondit le stormtrooper. Je l'emmène aux salles des machines.

Cette vérification faite, le soldat impérial retourna à son poste et les deux hommes continuèrent leur chemin. Au détour d'un couloir, le stormtrooper essaya d'engager la conversation.

- Et vous, qu'est ce que vous êtes venu faire sur ce caillou ? Faire fortunes ? Vous faites dans le Barq, c'est ça ? C'était pas mon truc, c'est pour ça que j'ai choisi l'armée. ça demande de l'entrainement mais c'est réconfortant, On sait qu'on sert à quelque chose, on protège les innocents des terroristes rebelles et des monstres de la Galaxie. Quand je pense à mes gosses et ma femme qui m'attendent sur Coruscant. J'ai hâte qu'on me donne ma permission ! Et...

Il s'était retourné vers le Jedi qui, d'un geste de la main et y joignant la parole, manipula son esprit par la Force.

- Suivez-moi.

Le stormtrooper changea alors brutalement de chemin et le guida jusqu'à un ascenseur. Ils descendirent deux étages. L'ascenseur s'ouvrit sur une petite pièce, servant d'antichambre. Il alla à la porte qu'il ouvrit avec ses codes de sécurité, et entra. Une autre pièce, toute en longueur, peu large, avec des cellules de chaque côté, séparées par un petit couloir au milieu. Avant les cellules, un panneau de commande, ou deux impériaux en uniforme se trouvait.

- Que faites-vous là ?

Dirent-il.

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