"Je venais de tuer trois hommes. Je ne savais pas pourquoi. On m'a demandé de le faire et je l'ai fait. C'est ainsi que les choses se passent, je ne vois pas pourquoi je ne l'aurais pas fait."
Pendant une seconde les yeux de Kate affichèrent le doute et la confusion, mais très vite elle se ficha un coup sur la tempe et se reprit.
-Je suis ridicule, fit-elle pour elle-même.
"Je n'ai pas l'habitude de réfléchir à ça, tout ce que je veux c'est avancer. L'Empire me paie. Ils m'appellent Spence, c'est mieux que 203033442, un vulgaire numéro."
Kate leva les yeux sur les bâtiments, de l'autre côté de la voie pour speeders. Elle quitta le couloir des piétons, traversa sans regarder autour, puis pénétra dans la cantina. L'endroit était plein. Il n'y avait pratiquement pas de place pour bouger et seuls les vaisceaux de lumière multicolores qui perçaient l'obscurité lui permettaient de se diriger. Elle écarta quelques personnes avec dégoût pour se rendre au comptoir.
-Deux Algarines. Et bien chauds.
Aussitôt servit, elle ingurgita d'un coup sec les deux verres et en commanda d'autres. Elle se fit servir. Un homme s'approcha tranquillement. Grand et sculpté, il portait des vêtements propres, mais l'énorme blaster traffiqué qui se trouvait à sa ceinture trahissait son métier. Il s'accota au comptoir tout près de Kate. Celle-ci ne broncha pas et calla les deux boissons sans même le regarder. Naturellement, elle fit signe au serveur d'en apporter à nouveau. L'homme fut vexé.
-Dites donc, en voilà des manières !
Le serveur apporta les deux boissons, puis pour la narguer, l'homme attrapa un verre et le calla.
"Quel imbécile!"
L'homme posa le verre sur le comptoir, affichant un regard surpris, son visage se crispa.
-...Uhn verh d'eau, tenta-t-il à l'adresse du serveur d'une voix cassée.
Kate se retint pour ne pas pouffer de rire.
-Ce sont des Algarines, idiot. C'est servit très chaud.
Après quelques verres d'eau, l'homme finit par pouvoir lui adresser la parole, mais il avait renoncer à ses fiers allures.
-Je vais être direct. Je cherche quelques mercenaires, j'ai une affaire à régler. Je paie bien et ce serait pour maintenant.
-Paies moi d'abord deux verres, je verrai.
[suite bientôt]
Pendant une seconde les yeux de Kate affichèrent le doute et la confusion, mais très vite elle se ficha un coup sur la tempe et se reprit.
-Je suis ridicule, fit-elle pour elle-même.
"Je n'ai pas l'habitude de réfléchir à ça, tout ce que je veux c'est avancer. L'Empire me paie. Ils m'appellent Spence, c'est mieux que 203033442, un vulgaire numéro."
Kate leva les yeux sur les bâtiments, de l'autre côté de la voie pour speeders. Elle quitta le couloir des piétons, traversa sans regarder autour, puis pénétra dans la cantina. L'endroit était plein. Il n'y avait pratiquement pas de place pour bouger et seuls les vaisceaux de lumière multicolores qui perçaient l'obscurité lui permettaient de se diriger. Elle écarta quelques personnes avec dégoût pour se rendre au comptoir.
-Deux Algarines. Et bien chauds.
Aussitôt servit, elle ingurgita d'un coup sec les deux verres et en commanda d'autres. Elle se fit servir. Un homme s'approcha tranquillement. Grand et sculpté, il portait des vêtements propres, mais l'énorme blaster traffiqué qui se trouvait à sa ceinture trahissait son métier. Il s'accota au comptoir tout près de Kate. Celle-ci ne broncha pas et calla les deux boissons sans même le regarder. Naturellement, elle fit signe au serveur d'en apporter à nouveau. L'homme fut vexé.
-Dites donc, en voilà des manières !
Le serveur apporta les deux boissons, puis pour la narguer, l'homme attrapa un verre et le calla.
"Quel imbécile!"
L'homme posa le verre sur le comptoir, affichant un regard surpris, son visage se crispa.
-...Uhn verh d'eau, tenta-t-il à l'adresse du serveur d'une voix cassée.
Kate se retint pour ne pas pouffer de rire.
-Ce sont des Algarines, idiot. C'est servit très chaud.
Après quelques verres d'eau, l'homme finit par pouvoir lui adresser la parole, mais il avait renoncer à ses fiers allures.
-Je vais être direct. Je cherche quelques mercenaires, j'ai une affaire à régler. Je paie bien et ce serait pour maintenant.
-Paies moi d'abord deux verres, je verrai.
[suite bientôt]