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descriptionRunasimi Quechua - Choix et Enjeux - EmptyRunasimi Quechua - Choix et Enjeux -

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« Dans une bataille, la première des choses à faire est un choix. Ce choix vous offre deux options neutres qu’il vous est libre de préférer à tout moment. Toute décision future entraînera une avancée ou un recul des deux choix. L’enjeu quant à lui n’est qu’une illusion qui nous fait souvent oublier les choix eux-mêmes. Ainsi meurent les plus faibles stratèges… Par faute de clairvoyance et non pas d’inattention, ils finissent tous par retrouver le caractère le plus humain qu’il soit : la lâcheté. »
Du Code des Pirates Approfondi, par Général Runasimi Quechua.


L’humeur matinale que régnait dans le croiseur Carrack réjouissait les membres de l’équipage et amenait un rayon de soleil aux hommes débordés. C’était l’un des deux croiseurs les plus importants de la flotte, et l’ample travail que devait effectuer toutes les secondes l’appareil géant n’apportait rien de bon pour les hommes. Cependant, cette chose nouvelle que tant attendaient depuis des lustres, chose qui apportait cette fameuse joie, vint briser ce rythme éreintant à en casser des organisations entières. Toute la pagaille que régnait dans le vaisseau força bien évidemment le Capitaine à se réveiller. Car malgré le fait que sa cabine soit reculée de tous les quartiers et mis à l’écart, il eut vent des nombreuses excitations auquel le vaisseau tout entier était en proie. Allongé confortablement dans son duvet de soie, essayant de fermer l’œil pour la première fois depuis une cinquantaine d’heure, il se mit soudainement à être secoué. Le vaisseau était-il brusquement prit de secousses ? Il se leva, regarda autour de lui, et rien ne justifia une telle chose. Tout était en ordre… Lorsque tout à coup, il s’esclaffa :

- Ah ! Seigneur, j’ai oublié que ce lit frémissait lorsque l’on activait cette commande…
Il s’empressa aussitôt de désactiver un voyant lumineux et reprit sa sieste en prenant soin de s’installer confortablement. A peine eut-il fermé l’œil qu’aussitôt, la porte de sa cabine fut bombardée de coups et la sonnerie retentissait à en perdre l’ouïe. Frustré, il se leva d’un bond, traversa toute la pièce en un pas et se jeta sur la commande d’ouverture de la porte. Il s’apprêtait à lancer une grande colère contre celui qui avait osé le déranger pendant ses heures de repos, mais sa bouche n’en fut ouverte pleinement que l’invité surprise prit la parole. C’était un homme d’une vingtaine d’année, la barbe courte et le regard simple, à en juger par sa tenue, un technicien ou un ouvrier de service… Il dit :

- Monsieur le Capitaine ! Pardonnez moi de vous déranger à une heure pareil mais l’heure est grave. Je me présente, officier Dylan, à votre commandement. Je suis venu ici vous chercher personnellement car j’ai estimé que l’état de la situation était important et que donc, j’avais besoin de vous fournir les détails en tête à tête.
Il fut légèrement interrompu :
- Abrégez ! Abregez…
Puis reprit :
- Oui monsieur ! Nous avons reçu une communication il y a de cela quelques minutes. Elle provenait d’une flotte impériale non loin de notre position. Nous estimons leur arrivée à environ quelques heures mais ne sommes pas certains. Les sondes envoyées sur place immédiatement après la réception de leur message révèlent une flotte bien armée et très puissante. Toute tentative de retrait est vaine, nos moteurs sont toujours en réparation depuis l’incident de l’autre jour, et seuls un escadron de nos chasseurs est prêt au combat. La chose qui me tracasse le plus est la réaction de toutes les troupes de combat. Ils ont l’air comme, ravis de cette apparition soudaine. Bref, voici le message impérial…

Il sortit un hologramme et fit apparaître l’archive de l’ancien message impérial :
- Ici le Commandant Wülfog de la flotte impériale en patrouille dans ce secteur. Nous avons repéré votre vaisseau dans une position illégale de combat. Nos informations révèlent que vous êtes des pirates sous les ordres du fauteur de trouble Runasimi Quechua. Nous exigeons de votre part une déposition des armes immédiate sans quoi nous opérerons à une attaque sans pitié sur votre croiseur jusqu’à son anéantissement complet. Vive l’empire, et vive l’impératrice !

Le capitaine ne cacha pas son courroux et expulsa un juron des plus laids qu’ils soient. Sa main vint aussitôt gifler son visage, et, d’un geste habituel, ses doigts caressèrent son menton. Signe là d’une grande réflexion personnelle. En réalité, le capitaine savait que le croiseur était entre les mains de l’Empire. Le trop grand nombre d’équipage présent sur le bâtiment pourrait causer la perte à l’ordre pirate et même à Quechua en personne. C’est alors que le dilemme le plus terrible auquel il eut à faire face s’interposa dans ses réflexion. D’un côté le combat, en soit la mort, dans l’honneur avec la certitude d’avoir sauver l’idéologie de son très respecté supérieur. Et de l’autre la reddition avec toute la honte et la bassesse qui lui est accordée. Deux choix qui étaient pour lui aussi bons l’un que l’autre. Il est vrai que la rude épreuve du choix dans de telles circonstances en aurait fait plié plus d’un. Il avait voué corps et âmes à Quechua, il était temps aujourd’hui pour lui de tenir sa promesse…

- Monsieur ?
La voix interrogatrice du jeune officier vint tirer de ses pensées le Capitaine qui, reprenant ses esprits, se jeta dans le couloir en direction de la salle des commandes. Le pas lourd, empli d’une étrange envie de délassement, le capitaine du vaisseau s’empressa d’arriver à destination le plus rapidement. Il passait à côté des groupes de guerriers qui lui jetaient des regards respectueux. Certains le saluaient, d’autres se mettaient au garde à vous. Il reconnu d’autres personnes qui seraient prêtent à l’égorger dans son sommeil uniquement pour éviter d’être sous ses ordres. Mettant de côté toutes ces choses qui, pour lui, n’étaient qu’idioties de la rivalité, il débarqua en trombe dans la salle de commande. Son entrée provoqua un raz de marée qui vint secouer les quelques endormis qui se prélassaient à leurs postes. Il se déplaça jusqu’à une rampe qui lui permettait d’accéder à la baie vitrée et ainsi voir le futur champ de bataille. Aucune planète n’était à l’horizon. Malheureusement pour eux. Décidément, le destin avait décidé de s’acharner sur leur sort et les conduire à un côté négatif d’une histoire pré?%ù?çue.

- Garde à vous soldats ! Hurla-t-il alors dans tout le compartiment comptant pas moins d’une centaine de personnes. Nous sommes à un niveau d’alerte rouge générale. Tout le vaisseau est concerné. Préparez aux manœuvres spéciales de bataille ! Activez la puissance maximale sur les canons ! Utilisez l’énergie des réacteurs et transférez la aux compartiments d’armement ! Je veux voir tout le monde en action ! Nous aurons du travail… beaucoup de travail.
Suite à ces derniers mots adressés principalement à lui-même, il pivota sur les talons de ses bottes et se mit face à l’espace entier, dans lequel il vit à l’horizon quelques points blancs qui distinguaient bien une position de combat impériale. L’Empire allait donc adopter une position de bombardement en vue de leur disposition de corvette – croiseur – corvette. Toute la stratégie s’entamait. Les deux forces étaient l’une en face de l’autre. Seul quelques heures les séparaient de l’affrontement final.

Le capitaine se tourna vers un secteur de la grande salle et s’y dirigea. Il se pencha sur un écran et demanda à des hommes de lui ouvrir une fréquence de communication avec le vaisseau ennemi. Chose dite, chose faite :
- Ici le capitaine du croiseur Carrack appartenant à la flotte du groupe Andro des pirates. La réponse à votre attente est, comme vous pouvez vous en doutez, une réponse négative. Je me vois contraint, et vous m’en voyez navré, d’engager le combat contre votre flotte. Votre présence en ces lieux aura provoqué votre perte, vous êtes tombé sur les mauvais adversaires. Préparez vous à subir les conséquence de votre provocation. Cordialement, …

De l’autre côté, dans le croiseur impérial.
- … Capitaine Vaalor Grimerin.
Le commandant impérial esquissa un rictus de satisfaction lorsqu’il entendit cette réponse. Enfin un évènement qui lui permettait de prouver sa véritable puissance et de pouvoir se faire remarquer auprès des grands Moffs. Il décida par l’on ne sait quel moyen de rendre sa victoire assurément connue en entament la procédure d’information instantanée. Celle-ci permettait à toute la population impériale désirant connaître les avancées militaires de se mettre à jour instantanément, suivant quasiment en direct la bataille menée, recevant les informations capitales. Comme si il ne s’agissait que d’un simple match entre deux adversaires commercialisés. Ainsi, tout le monde qui le désirait pouvait désormais savoir se qu’il se passait précisément dans cette bataille. Le commandant s’en retourna à ses officiers :
- Bien ! Toutes les chances sont avec nous. Nous avons devant nous la plus grande opportunité de mettre la raclé à ces fichus pirates. Et par la même occasion, une chance de pouvoir tous augmenter en grade et nous offrir des vacances bien payées ! Que l’on se mette en position de combat. Les deux corvettes de chaque côté, lancez les chasseurs bombardiers et dites leur de stationner au dessus du croiseur. Ils entreront en combat une fois que nous auront exterminés leurs défenses, histoire d’en finir rapidement. Ne relâchez pas la puissance des boucliers, nous devons sortir intact de cette bataille quoi qu’il arrive !

A nouveau de l’autre côté :
- …la victoire dépendra de ces derniers, c’est pourquoi nous devons les garder à un niveau constant. Que les pilotes entrent dans leurs chasseurs respectifs. Les hangars sont désormais ouverts ! Gardez une position de défense Bêta type X devant le croiseur, aucun des tirs ennemis ne doit atteindre la coque. Quant aux canonniers…

Encore une fois, chez les impériaux :
- … ils devront vite accéder aux canons, nous ouvriront une première vague de tire pour éliminer leur probable défense de chasseurs qu’ils enverront en premier - en vu de leur situation. Pour soutenir les canons, nous enverrons 5 des meilleurs escadrons de chasseurs, les clones qui ne seront affectés à aucune tâche devront s’attendre à des combats intérieurs. Il est fort possible que les pirates nous abordent et utilisent nos propres hangars pour une infiltration interne. Il faut aussi savoir que…

Chez les pirates :
- … lorsque nous passeront à l’abordage, nous auront une immunité complète car leurs corvettes ne risqueraient pas des tires directes pouvant leur causer des dégâts dans la foulée. N’oubliez pas, …

Jonglant ainsi :
- … nous devons absolument gagner, ou sinon quoi…
- … notre organisation entière s’en verra mise en déroute. Messieurs, …
- … je vous dis bonne chance…
- … sortons victorieux …
- … Vive l’Empire.
- … Vive la Piraterie.

Il n’est pas sans dire que l’illustre et très important combat qui allait se dérouler dans les quelques instants avait déjà atteint les oreilles des deux plus grandes figures qui se faisaient face. L’impératrice ainsi que Quechua eux même. Ce dernier, reculé dans une terre lointaine et caché de tous, méditait sagement sur le sujet. Ce qui l’importait dans tout cela, ce n’était ni de perdre ni de remporter la victoire. D’autres choses qu’il jugeait plus importantes l’intéressait. Les plus lucides se diraient même plus si le Commandant Quechua n’avait pas provoqué cette bataille dans le simple but de répondre à ses questions. Dans lequel cas cet homme serait bel et bien comme sa légende l’indiquerait : un prodige tortionnaire. Les yeux filants à la vitesse d’une main de marionnettiste, il observait les informations de son croiseur défiler, n’attendant qu’une chose. Le manipulateur avait frappé, il attendait maintenant les conséquences prévisibles de ses habiles maniements. Comme si pour lui tout cela n’était qu’un jeu d’échec, envoyant sa reine se faire prendre par un pion. Oui, le Runasimi était bien un monstre dans un corps d’humain…

Dans toute la galaxie, les visages des passionnés et des fidèles étaient rivés sur cette bataille. Partout, on annonçait la fin des pirates, la fin du terrorisme et de la rébellion. Déjà les slogans habituels des impériaux courraient les rues de Coruscant. « L’empire met en déroute les pirates par sa force. » ou encore « L’Impératrice frappe de nouveau, cette fois ci, les pirates sont sa cible ». Tous prétendaient gagner la bataille d’avance. Preuve d’arrogance et d’égocentrisme. Cela amusait bien évidemment le cher Quechua qui se délecta de cet instant qui lui était confié. Comme se nourrissant de la haine envers l’Empire. Une haine qui, chaque jour, grandissait de plus en plus. Voilà que deux heures étaient passées, et sur les lieux dits, les premiers mouvements s’entamèrent…

Fendirent le néant une nuée de chasseurs tous différents les uns des autres. La trace effrayant que laissaient les pirates derrière eux ne semblait pas impressionner la flotte impériale. Cette dernière qui avait coutume de faire face à des opposants utilisant l’attraie apeurant de la bataille envoyant illico presto les premiers pions sur l’échiquier. Les visages se crispèrent. Les dos se raidirent. Les mains tremblèrent. Le choc des deux armées, aussi rude fut il, se fit en une fraction de seconde brève et invisible. Les lasers rouges et verts jaillirent en tous sens, se croisant et s’entrecroisant. En ces quelques instants, bien des femmes devinrent veuves et des âmes rendirent grâce. Un brouilla épais de fumée rouge cendre et orangée se forma au milieu de tout. Du sang, des larmes, de la sueur. Tous moururent, tous se rencontrèrent pour leurs derniers jours. Et dans l’ombre, le sourire satisfait du commandant Quechua, comme ravi de la situation, s'ébaucha. Des pertes en son nom… L’homme en était heureux. Le pouvoir lui procurait tellement de joie. Tellement…


La suite tout à l'heure si j'en ai le temps...

Dernière édition par le Ven 17 Aoû 2007 - 6:26, édité 1 fois

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Empoigné par la situation, le capitaine Vaalor frappa de toutes ses forces la table holographique qui projetait les avancées stratégiques. C’était indéniable, les pirates perdaient du terrain. Aucun de leurs chasseurs n’allait arriver, pas même à portée de tire, du croiseur. C’était un pur suicide que d’envoyer les chasseurs en premier plan. Déjà, on voyait quelques TIE arriver près de la pointe du croiseur Carrack et le toucher de peu. Le capitaine devait vite faire quelque chose contre cela. L’avancée des chasseurs pirates n’avait pas été vaine. Car durant les courts instants de combat, le capitaine avait avancé de plusieurs mètres son vaisseau, de telle sorte à ce que désormais, les canons fussent à portée de tire. Canons qui, des deux côtés, entamèrent leur charge. Les deux corvettes impériales prirent l’initiative de la situation et s’avancèrent de telle sorte à prendre en tenaille le croiseur qui n’achevait pas d’avancer. Coupé de court, le capitaine sortit sa carte qu’il avait gardée en réserve et ordonna l’accélération des turbines. Le vaisseau augmenta ainsi de vitesse, se rapprochant dangereusement du croiseur impérial. Les deux corvettes, pendant ce temps là, avaient ouvert le feu et avaient pu toucher quelques points de la coque du Carrack. Des points peu vitaux, fort heureusement.

La disposition des troupes tournait à l’avantage des pirates rapidement. Leur vaisseau avait esquivé habilement les deux corvettes qui se trouvaient maintenant loin derrière et procédaient à leurs manœuvres de rotation pour rejoindre le combat. Seulement quelques mètres séparaient à présent le Carrack du vaisseau impérial. Les deux capitaines qui se faisaient face dans la bataille purent même se voir au travers des grandes baies vitrées. Les hangars du vaisseau impérial se fermèrent précipitamment, pour empêcher toute intrusion malsaine. Ce fut désormais le tour des confrontations latérales. Les canonnières ouvrirent le feu dans un grondement infernal. Le métal surchauffa, les fissures apparurent, et les circuits internes furent touchés. Les explosions des deux côtés retentirent. Chez les pirates, les points touchés étaient les zones de tire et les réacteurs. Chez les impériaux, les hangars furent les seuls touchés. Chacun appliquait sa stratégie, et les pirates semblaient dominer la bataille. L’abordage commença. Une vague de chasseurs escortant des barges de transport sortit du Carrack pour immédiatement pénétrer les ouvertures du croiseur impérial. Près d’une centaine d’homme débarqua ainsi, semant la pagaille dans les premiers niveaux du croiseur de l’empire. Les clones, désemparés, s’accordèrent une retraite vers les niveaux inférieurs.


- Capitaine, nos troupes ont rencontré de premières résistances sérieuses dans les couloirs du croiseur ennemi. Nous avançons lentement, mais sûrement. Bientôt, nous atteindrons leur salle de commande et mettront fin à tout ceci en tuant leur commandant. Nous sommes en train de prendre l’avantage ! A ce train là, cette bataille s’achèvera avec une belle victoire pour nos rangs. Finalement, le fait que nos hommes soient heureux a peut être changé le cours de la bataille, en soit.
La main du capitaine vint tapoter l’épaule du responsable de la stratégie. Cet homme qui se chargeait de transmettre les ordres à toutes les unités, avait, lui aussi, fait un excellent travail.

- Excellent. Mais ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Il nous reste beaucoup à faire. Le pire est à venir. Ordonnez aux derniers survivants des affronts spatiaux de rentrer à la base et occupez vous des blessés. Ensuite, ordonnez un cessez le feu immédiat sur le croiseur et centrez vos tire sur les deux corvettes à venir, nous ne devons pas nous permettre d’interférer dans l’avancée de nos troupes insurgées.

Tout semblait se dérouler comme prévu, lorsque tout à coup, les rayons tracteurs servant à l’abordage furent dissous par des moyens ingénieux que l’empire avait appliqués en toute utilité. Le grand croiseur stellaire se recula donc dur Carrack, séparant les hommes de leur unique espoir de rentrer à leur base sains et saufs. Un coup dur pour le moral des unités à bord du vaisseau ennemi, qui, coupées de toute relation directe avec leurs supérieurs, n’allaient pas tarder à s’inquiéter. Profitant de la confusion, les clones contra attaquèrent en force et repoussèrent plus de la moitié des assaillants sans subir de lourdes pertes. Le retournement de situation étonna le capitaine pirate qui, outré, commença à se sentir sans ressources.
- Nom d’un Wampa ! Comment ont-ils pu s’échapper ainsi de nos rayons tracteurs ! Que tout le monde se prépare à subir une rafale de tire violente, continuez à coller de près le croiseur impérial, il ne faut pas que nous nous écartions de lui ou les corvettes ouvriront le…

Trop tard. Une explosion énorme retentit à l’arrière du Carrak. Ce dernier venait de subir de sérieux dommages à sa poupe et il s’en retrouva vidé de plusieurs hommes et biens matériels. Des pertes irremplaçables. Des morts inutiles. Une raison de plus pour faire perdre le sang froid du capitaine Vaalor Grimerin.
- Assez ! Je ne peux plus laisser faire une telle chose pareille, commencez la manœuvre de replie et sortez le prototype de canon laser avancé. Je veux parler du Canon à Gana. Je pensais faire en sortes que l’on s’en tire sans cette arme, mais il va nous falloir l’utiliser si nous voulons remporter cette bataille, malgré les préventions de Quechua. D’ailleurs, qu’elles aillent au diable ! Nous n’avons aucun risque à courir si nous l’utilisons avec perfection à une puissance minimale. A cette distance, nous exploserons dans la foulée, reculez le vaisseau de quelques kilomètres, et mettez en joue leur croiseur.

- Mais ! Monsieur, nous avons encore des hommes à bord de leur…
- Fermez là et exécutez les ordres ! Des victoires exigent parfois de grands sacrifices.

A cet instant, nul saurait dire si le Commandant Quechua avait un lien psychique dans la bataille ou avait tout simplement installé un mouchard dans son vaisseau. Mais lorsque ces dernières paroles du capitaine retentirent dans les oreilles du sombre monstre, ce dernier se mit à laisser filer le long de ses joues un rictus bien incommode qui traduisait le plus profond de ses pensées. Une once d’irritation avec une satisfaction distincte. Comme si il attendait cet instant depuis le début, mais ne s’y était pas suffisamment préparé. Entendre de la bouche de l’un de ses sous officiers une chose aussi déplacée en aurait retourné plus d’un, mais Quechua, lui, se contenta de ce rictus étrange et effrayant. L’ombre, petit à petit, s’empara de son visage, et ne resta visible plus que ses yeux d’une couleur inquiétante et ses dents blanches comme une neige impure. Il restait donc assis là, paisiblement, à écouter - ou qui sait, regarder - un massacre qu’il avait certainement prémédité depuis le début.

- Les fous, ils sont faits. S’amusa à remarquer le Commandant impérial. En sonnant leur retraite aussi tard, ils sont signés leur arrêt de mort. De toutes façon, qu’ils aient fuit maintenant ou avant, cela n’aurait rien changé à la situation. Nous sommes maître de cette bataille, ils devront donc se plier à nos lois. Préparez vous au bombardement massif, envoyez les bombardiers, et ne faites pas de quartier. Il ne faut laisser aucun survivant !
- Bien monsieur !
Répondit un homme mécanique à ses côtés qui s’empressa de courir vers une direction complètement aléatoire.

Les derniers souffles. Les derniers soupirs. Les dernières pensées. Toutes ces choses que l’on fait avant de mourir, lorsque l’on se sent mourir, lorsque l’on se sait mort. Ces choses qui nous paraissent impensables, on les pense. Les pirates, ce jour là, virent leur vie défiler devant leurs yeux. Leurs idéologies. Et leurs combats. Tout ne sembla plus qu’être un rêve. Un rêve éveillé, qui conduirait sûrement vers un chemin plus clair, une lumière plus sure, chaleureuse. Les mouvements se faisaient lents. La mort était si intégrée dans les esprits des combattants que plus personne n’y pensait, et tout le monde l’acceptait. L’on exécuta ses derniers ordres, de telle sorte à créer un dernier acte de bravoure dans l’honneur et la gloire. Mourir en guerrier pour le bien de la galaxie, mourir en soldat pour la lutte contre la dynastie. Chacun prenait son fardeau et le brandissait haut et fort. Les cris poussés en l’honneur d’un homme retentirent au-delà de l’espace et du vide. Des cris de gloire, de détresse, de désespoir. Des hurlements qui symbolisaient la joie de mourir et la tristesse de vivre. Tout cela allait être fini bientôt. Les corps tombaient uns par uns. Les pilotes flottaient dans le vide, tels des statues vivantes, givrées par le temps. Et loin de ces conflits, la galaxie entière soupirait, souriait, soulageait. La menace était morte, les pirates avaient disparus. Disparus…

Le scénario officiel s’arrêta là. Mais il en était tout autre. Peu après la retraite du Carrack. Un immense canon se pointa vers le croiseur interstellaire impérial. Quechua, reposé sur son ombre, se leva de son siège comme intéressé. Il observa sans regarder, et vit ce qu’il apparut. La sphère de lumière blanche se forma au bout du long canon. S’agrandit, prit de la puissance. Des ondes électriques s’étendirent dans tout le champ de bataille. Une immense force sembla déformer le temps et la matière. Comme si la lumière elle-même fut attirée par quelque chose. Le canon tira. Un puissant rayon laser en sortit. Celui-ci vint se heurter au croiseur impérial avec un immense choc. La coque se fendit, s’ouvrit, explosa. Les compartiments se vidèrent. Le vaisseau fut coupé en deux instantanément. Et soudain, plus rien… Juste une immense lumière. Celle d’un autre royaume, ou d’un univers lointain. Elle se répandit telle des rayons de soleil, embrasant de feu tout ce qu’elle touchait. Les deux corvettes furent instantanément dissoutes. Le croiseur impérial se dispersa. Quand au Carrack, sa désintégration fut tellement brutale qu’il n’en resta plus une trace. Une bombe silencieuse. Une lumière aveuglante. Les aveugles en devinrent voyants, et les muets en crièrent. Plus rien désormais ne laissa croire qu’une bataille eut lieu en cet endroit.

Dans sa cape emmitouflé, satisfait de ses idées fondées, Quechua, ne riait plus. Il était désormais sur d’une chose. Son arme ultime n’était pas achevée. L’utiliser serait un suicide, il se contenterait de la version la plus simple qu’il soit. Une bombe féroce, dans un crystal de Force.


« Après tout, comme le disait si bien mes officiers : Des victoires exigent parfois de grands sacrifices. »

Une suite probable est à venir, tenez vous prêts ^^

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Polémiques et réactions :

Extrait des informations de batailles impériales.
Par Roy Jilberus, journaliste pour l’Edition « Pomme Rouge ».


Roy Jilberus a écrit:
« Il n’a pas existé de temps dans lequel les batailles furent moroses et banales comme le remarqueraient les plus grands stratèges de la galaxie. Chaque situation dans n’importe quelle combat diffère l’une de l’autre, et bien que les formations soient toujours les mêmes, les enjeux sont tous de nature divergente. Il est clair que la plus grande des batailles entre les pirates et les forces impériales se révéla pour les moins douteuse et étrange. Parsemée de mensonge et de tromperie, j’ai moi-même découvert certaines choses affolantes au sujet de cette dernière. Choses qui, vous l’aurez remarqué, ne sont pas en accord avec les principes impériaux. Dans le pire cas où je risque la potence, je me dois de dévoiler la vérité des choses selon mes enquêtes, et qu’importe les conséquences de ces actes.

« M’est à noter que l’Empire semble se ravir d’embellir sont image aux prix de vils facéties. La bataille que l’on s’aime s’y bien à nommer le Combat Final des Pirate en est un bel exemple exploitable en tous points. Avec cet exemple, on s’en sort même avec des fausses informations, de la fausse propagande et une insécurité masquée. Vous m’en voyez navré, mais il faut que vous sachiez ce qui va suivre, cela vous permettrait de me comprendre le véritable sens du régime politique impérial. [...]

« Lors de mon enquête, j’ai remarqué une chose très étrange. Les références et les équipages des vaisseaux envoyés sur place pour mettre fin à la menace pirate ne figurent sur aucune liste impériale, quelle qu’elle soit. Cependant, en regardant du côté des marchands indépendants, l’on remarque que cette flotte existe bel et bien, mais qu’elle a complètement disparue de la galaxie. Chose étrange surtout qu’un succès pareil devrait être glorifié. M’est alors venu l’idée que l’empire pouvait avoir perdu cette bataille. Idée qui me fut infondée, certes, mais qui se justifia par la suite. Je m’explique. J’ai trouvé par des moyens subtils le lieu dit des événements. Mes appareils indiquaient un fort taux anormal d’énergie et de radiation. Et les débris trouvés sur les lieux, après identification au carbone 14, indiquaient qu’il s’agissait de vaisseaux datant d’il y a peu. Les pirates ont moins de chance de trouver un vaisseau en bon état que l’empire, car ils voyagent dans des boites de conserves. Les débris seraient donc ceux des vaisseaux impériaux. [...]

« Quant à retrouver des débris de vaisseau pirate, cela me fut très dur, mais je trouva quelque chose de très intéressant. Une sorte de cristal étrangement blanc qui semblait briller de milles feux dont le taux de radiation était trop énorme pour que je puisse en faire quoi que ce soit. J’en ai donc conclu que les pirates avaient utilisés une arme étrange perfectionnée avec cet objet.

« Toutes ces thèses expliqueraient deux choses : la hâte qu’à l’empire de mettre fin à cette polémique. Ainsi que la disparition soudaine de la flotte de la base de donnée impériale officielle. Quoiqu’il en soit, l’empire nous cache des choses, et la piraterie frappera de nouveau. »


Depuis lors, Roy Jilberus gît dans les geôles impérial, non loin de Bastion, pour propos douteux envers l’empire et possibilité de rébellion.

« Il est bon de savoir que des personnes aussi intelligentes que lui sont enfermées par l’Empire. Parfois, il m’arrive de douter de l’intelligence même de ce dernier. A croire que sa négligence trop brusque lui causera sa perte. … »

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