Le Soresu, troisième art et défense ultime du combat au sabre.

Depuis maintenant quelques semaines que l'apprentie sith pratiquait le Makashi, seconde forme et maîtresse de l'épéiste, mais une faiblesse se faisait ressentir. Technique, précis et surment l'une des formes les plus efficace dans un combat honorable, elle lui restait quelques faiblesse au niveau de la défense. Complètement inutile dans un combat à distance ou contre de multiple adversaire, cet art se devait d'être compléter avec un style bien choisis: Le Soresu. L'exemple même de la défense ultime, le Soresu ne demandait que très peu de mouvement, une base solide ainsi qu'une concentration inébranlable et en tous ces points, elle se rapprochait du Makashi. Demandant une base solide, offrant à son utilisateur un jeu de pied stable et bien équilibré, mais lui conférant l'offense et la rapidité d'exécution qui manquait au troisième style, les deux se combinaient donc parfaitement afin d'offrir à un combattant un style de combat complémentaire...presque parfait. Son seul point faible résidait dans les combats à court terme. Le mélange de ces deux styles ne permettrait pas à un dueliste d'achever rapidement un adversaire avant d'atteindre un niveau de maître dans les deux domaines, mais en échange, la complexité et l'entière efficacité de ces deux styles, permettait aussi à leur hôte de se défendre et de contrer les genre de combat plus expéditif...obligeant ainsi à un adversaire à prendre la fuite ou de, malheureusement, de plonger dans un combat à longue durée. Il était drôle aussi de voir à quel point la deuxième et troisième forme, se suivant de par leurs nombres respectifs, se complétait de la même manière au niveau de l'efficacité.

Ainsi, Cynbel se prépara donc à l'apprentissage du Soresu, qui allait devenir un art en plein développement. Tenant le sabre au dessus de sa tête, la lame vers le bas, elle resta dans cette position des minutes durant. Les paupières bien closes, elle imposait le silence entre elle et la réalité, ne faisant qu'une avec le monde spirituel. Laissant sa concentration la guider, elle changea ainsi de position en effectuant un moulinet entre chacune des poses. Bien que paraissant superficiels, ces moulinets étaient beaucoup plus utiles qu'ils ne le paraissaient, car dans un duel, ils lui permettaient de feinter son adversaire et d'ainsi s'assurer un coup assuré. Ensuite, elle vint apporter le sabre à la verticale, lame vers le haut, afin de déposer les deux mains sur le pommeau, imposant un contrôle parfait sur la solidité de sa poigne. Ainsi, son arme devenait prête à bloquer toute attaque horizontal à son intention.

Pendant ce temps, un peu plus loin, le fou se complaisait dans sa méditation comme toujours. N'ouvrant qu'un oeil pour observer son apprentie travailler, il refermait aussitôt afin de se concentrer sur une chose bien particulière: S'effacer. Il devait disparaître des yeux des gens, certes, mais aussi de leurs esprits. Tel les ysalamari durant leur séjour à Dromund Kaas, il devait cacher la force ou la supresser de son être afin que ses prédateurs, ou tout autre personne, ne puisse le détecter. La mission qui les attendaient obligeait ces préparatifs.


"Le temps nous manque, je ne pourrai apprendre ce que vous pratiquer présentement. Est-ce bien grave? En découlera t-il plus de risque de compromettre notre identité chez les rebelles?"