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De tous les mondes du secteur Corporatif, Etti IV était probablement le préféré des Hutt. Le climat chaud et humide qui y régnait leur rappelait Nal Hutta et ses marécages boueux. Par souci de confort, le Quartel avait donc choisi d'y installer son centre névralgique. Afin de se prémunir d'une trop grande gène occasionnée par leur voisins, Etti IV était également l'un des mondes où la vaste organisation criminelle avait le plus investi. Une partie non négligeable des sociétés leur appartenaient, principalement dans le domaine du divertissement et de l'industrie.

La rencontre avec le Vigo dissident avait été organisée dans un endroit discret et loin de l'agitation des centres d'affaires de la planète : Un entrepôt vide en bordure d'un centre résidentiel de la planète. Un vaste hangar aux murs nus, éclairés à la lumière électrique. C'était là que Porod le Hutt en personne avait convié le Vigo dissident, pour discuter affaires. Avec lui, cinq gardes du corps ostensiblement armés. Les Hutt rechignaient certes à brandir un blaster, mais il y avait toujours quelqu'un pour le faire à leur place. Surtout lorsqu'ils dirigeaient la principale organisation criminelle du secteur corporatif...

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Le rendez-vous avait été prit. C'était maintenant que tout allait se jouer. Les Hutts semblaient intéressés par un pacte avec John, ce qui allait l'aider très fortement à asseoir sa domination criminelle dans le Secteur Corporatif. Il comptait se battre sur deux fronts : économiques et criminels. Il pourrait ainsi être présent partout et avoir une influence sur tout. Le rendez-vous était fixé sur Etti IV, l'un des mondes favoris du Quartel dans la zone. Bôf, il y a les goûts et les couleurs, bien que ceux des Hutts ne soient pas franchement bons. John, ou bien Galen -il n'était pas vraiment facile de savoir qui prenait les choix dans ce genre de moment-, subit une crise de paranoïa aggravée. Durant plusieurs heures il ne cessa de se répéter, ou du moins Galen ne cessa de répéter "Les Hutts vont t'attaquer, les Hutts vont t'attaquer, les Hutts vont t'attaquer". Le Vigo n'avait pas prévu une garde exagérée. Mais il allait néanmoins pousser celle-ci à dix mercenaires.

Il se rendit sur Etti IV accompagner des mercenaires su-cités et se rendit aux coordonnées indiquées. Déjà, c'était loin de la "civilisation", du moins de la parodie de civilisation, présente sur la planète. C'était un entrepôt. UN grand entrepôt sans rien dedans, avec une faible lumière, presque blafarde, éclairant les murs. Si leur but était de faire un truc genre "film d'horreur" ça marchait parfaitement. Le problème, c'est que John riait lorsqu'il voyait des films d'horreurs...

Il entra dans le hangar, suivit de ses gardes du corps. Il aimait dégaîné son blaster et tirer sur tout ce qui bougeait, mais seul, il n'arriverait jamais à rien. Des hommes de mains étaient toujours indispensables. Il entama la discussion immédiatement...


-Bonjour, cher membre du Quartel. Alors, nous occupons-nous des formalités d'usages ou bien passons-nous directement aux... négociations ?

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Le Hutt était déjà là lorsque John Kaïn fit son entrée. Imposant, énorme, sa peau rouge semblait couverte de sang humain sous la lumière crue des gigantesques néons accrochés au plafond. Sur sa large bouche, un rictus de satisfaction. Autour de lui, ses gardes, les mains solidement accrochées à leurs armes ne cillaient pas. Trois d'entre eux étaient d'ailleurs masqués, à la façon des Ubeses. Les deux autres, un barabel et un Trandoshan à la mine patibulaire faisaient valser leurs yeux de reptiles sur chacun des nouveaux arrivants à une vitesse déconcertante.
    Jabba -Bienvenue sur Etti IV Vigo ! Lança Porod lorsque John Kaïn ne fut plus qu'à quelques mètres. Sa voix tonitruante résonna dans le vide, contre les murs. Je vois que vous n'avez pas tardé. Un bon point pour vous car le Quartel n'apprécie pas qu'on le fasse attendre.
    Avant toute chose, continua le Hutt, il convient de mettre au clair vos motivations. Le Soleil Noir est une organisation puissante, n'est-ce pas ? Une pieuvre dont les tentacules s'étendent jusqu'aux quatre coins de la galaxie, et dont les yeux et les oreilles voient tout et entendent tout, y compris au coeur même du Secteur Corporatif. Les Vigo sont craints par tous pour leur puissance et leur influence dans de nombreuses sphères de la vie galactique. On raconte même que certains d'entre eux seraient les véritables gouverneurs de secteurs entiers... Le Quartel fait figure d'organisation modeste, à côté de la nébuleuse noire. Alors, dites moi Vigo, qu'espérez vous en faisant dissidence ? Et plus important pour moi, qu'attendez vous du Quartel ? Les Hutt disposent d'un réseau complet dans ce secteur. Nos agents travaillent partout, y compris au sein même de l'Autorité du Secteur Corporatif, et les sociétés du Direx constituent notre premier partenaire en terme de business. Nous pouvons vous ouvrir bien des portes, comme vous interdire l'accès à ce que nous ne voulons pas que vous voyiez. Pourquoi donc venir frapper à notre porte ?

En effet, le Vigo était jusque là resté très évasif sur ses véritables intentions. La chose était compréhensive, mais même dans ces milieux là, un minimum de transparence était nécessaire à l'établissement d'une relation, sinon de confiance mutuelle, au moins profitable aux deux parties. Porod donnait donc au Vigo l'occasion de s'expliquer, et de lui prouver qu'il était disposé à se lancer dans une coopération productive avec sa propre organisation...

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Le Hutt était un être imposant. Imposant non pas par sa stature, mais par son... poids, et par le fait que sa peau était rouge. Rouge sang ; du sang humain, ou juste une couleur naturelle ? John ne se risquerait pas à vérifier. Et de toute façon, il se contrefoutait totalement de tout ce bordel. Seul ce qui lui rapportait quelque chose l'intéressait et ça, ça ne rapporterait rien. L'alien souriait bizarrement, on aurait dit un sourire carnassier, s'en aurait été effrayant pour quelqu'un d'autre. Mais pas pour le Kaïn. Rien n'effrayait le Kaïn. Ce dernier détailla Porod, qui semblait être un Hutt tout ce qu'il y a de plus normal : une grosse larve de canapé qui ne serait même pas capable de riposter si ça tournait mal ; de toute façon, ça ne tournerait pas mal. Il tourna ses yeux sur les cinq gardes du corps de la larve. Trois d'entre eux portaient un masque. Des Ubeses, ou quelque chose du genre. Ils ne semblaient pas impressionner par le Kaïn, et cela n'était pas normal. Peut-être ce masque endommageait-il leur cerveau ? Ou bien peut-être était-il aveugle pour ne pas voir la magnificence du descendant de la Grande Déesse ?
Enfin bref. Il y avait deux autres mercenaires, un Trandoshan, une sorte de créature reptilienne, et un Barabel. Les cinq personnes enserraient fortement leurs armes, comme s'ils avaient... peur. John laissa, rien qu'un instant, le contrôle à Galen, de sorte à ce qu'il jette un regard maudit à ses ennemis. Galen était un être fort étrange : il n'avait aucun talent pour la négociation et n'était rien d'autre qu'un gros barbare. Mais ce qui le différenciait des autres malades mentaux était son étrange don de pouvoir intimider n'importe qui avec son regard perçant, que John n'arrivait pas à reproduire. Ce regard donnait l'impression de transpercer la propre âme de ceux qui le croisait. Seuls les personnes au coeur extrêmement noir et corrompu y résistaient ; et ce n'était pas le cas de ces mercenaires. Il voulait mettre toutes les chances de son côté au cas où ça tournerait mal.

John, prit de paranoïa, regarda ses hommes. Ils étaient prêts à intervenir en cas de grabuge, c'était tout bon. Parfait. Il écouta alors les paroles du Hutt, et lui sourit. "C'est ça, Porod. C'est ça, la bonne question" pensa-t-il.


-Merci à vous. Voyez-vous, je ne tarde jamais. Un Kaïn n'arrive jamais en retard ; ni en avance d'ailleurs. Il arrive précisément, à l'heure prévue. Et en voici la preuve.
Mes motivations ? Soit. Oui, le Soleil Noir est une organisation -très- puissante, si je puis dire. Il a des yeux et des oreilles partout, et chaque jour, ses tentacules se resserrent un peu plus sur ses proies. Nous autres Vigos sommes les tentacules, les yeux et les oreilles du Soleil. Nous sommes une machine huilé, mais imaginez maintenant qu'un grand de sable vienne endommager la machine. Imaginez un peu. Le Soleil Noir ne dispose d'aucun ennemi réel, et il resserrent son étau sur le monde criminel sans rencontrer la moindre opposition véritable, du moins pas à l'échelle galactique. Si un ennemi l'affrontait directement, un ennemi qui connaît ses techniques, ses plans, et qui sait comment le contrer. Un ennemi qui, en le trahissant, avait déjà affaiblit de l'intérieur l'organisation. Voilà ce que j'espère. Renverser l'hégémonie du Soleil Noir. Et pour cela, j'ai besoin du Quartel. Le Secteur Corporatif est l'un des moins touchés par le Soleil Noir, car il y a le Quartel. Je viens frapper à votre porte car elle m'est la seule ouverte dans ce secteur et car vous avez la clé pour ouvrir les autres. Et ouvrir les autres portes du Secteur Corporatif m'apportera, à moi, la clé de ma victoire contre le Soleil Noir. Si je pouvais utiliser le Secteur Corporatif comme base pour ma propre organisation, que je pouvais mener des actions sous votre protection et que je puisse agir comme étant votre allié, les chances pour moi de renverser le Soleil n'en seraient que plus grandes. Et renverser le Soleil Noir signifierait, pour vous, plus de puissance et de pouvoir, donc plus d'argent. Nous y gagnerions tous.
Voilà, tel sont les raisons de ma présence ici aujourd'hui. Acceptez-vous de combattre l'une des plus grandes menaces du monde criminel que nous connaissons en vous alliant à moi, ce qui augmentera votre pouvoir et votre richesse, ou refuserez-vous de faire quelque chose contre cette menace ? Vous avez toutes les clés. Je vous offre celle qui vous manque et je vous donne de l'argent pour la prendre. Voilà ce que représente ma proposition...


Auparavant, John n'avait jamais été réellement doué pour les discours. Mais aujourd'hui, tout lui était venu naturellement, comme si le fait de pouvoir gagner argent et pouvoir lui avait inspirer ceci. La soif de puissance guider sa vie...

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C'était une aubaine. Une véritable aubaine. Et le commandant ne se déplaçait même pas. Il lui laissait les rennes. A lui, Stanislas, de gérer cette affaire. Et le chef des secret services personnels de Hart se frottait les mains, jubilait, exultait... Tout en tentant de calmer un surplus de confiance. C'était un morceau de choix, mais un gros morceau. Il ne fallait pas s'étouffer en l'avalant. Avec l'aval du syndicat criminel du crû, la plupart de la cinquantaine d'hommes s'était déployé en extérieur, avec les traqueurs. Les rues étaient parfaites pour se dissimuler, et de la quarantaine d'hommes, on ne pouvait guère se méfier. Un brin dispersé, un simple signal par holocom les avait fait rappliquer au trot, pour encercler l'entrepôt. Tout en douceur, sans bruit. Pas de matériel lourd, le dissident n'était accompagné que de simples gardes, ce qui permettait d'éviter d'improviser... Parfait. Les traqueurs s'étaient eux déployés autour du quartier, prêt à parer à l'éventualité d'une fuite. Un tir de sniper bien placé. Tout faire pour avoir le Vigo vivant, mais ne pas le laisser repartir libre ET vivant. Pour l'intervention, une dizaine de poings supplémentaires, et une autre de corrupteurs, prêts à rentrer par la porte principale. Aucune armure sur eux, seul bémol pour plus de discrétion initiale.

Dans l'entrepôt, au fond, tapi dans la pénombre, restait Stanislas et deux Noirs des Irréguliers. Deux gars costauds. Des durs. Des Irréguliers purs jus, plus acquis à Hart qu'au Consortium, enfin passons.

Un claquement de mains retentit dans le silence soudain de l'entrepôt, tandis que Stan applaudissait, seul, sortant de l'ombre. Après le cliché de film d'horreur, le cliché du film d'espionnage. Pour un espion, Stan avait une certaine classe.




[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Stanislas : "J'aime beaucoup, monsieur ! Vraiment ! Vous auriez presque pu me convertir à votre cause."

Il semblait hilare. Et c'était le cas, à vrai dire. Le Kaïn s'était jeté sur le quartel comme un gros bifteck, sans apercevoir les lions qui avaient déjà leur part du gâteau. Et hyène contre lion, tout le monde connait le résultat. Surtout si la hyène sort de la meute.

Stanislas : "Je me présente, Stanislas Norse, honorable bras droit du commandant Markus Hart, et avec l'aval de sa seigneurie, votre nouvel hôte. Oh, j'oubliais..."

Il appuya sobrement sur la petite balise à son poignet. Et au signal, les portes s'ouvrirent en grand. Moment de flottement. Le Kaïn n'était pas bête, il verrait sans peine qu'il était dépassé. Et Stan comptait sur ses deux gardes pour encaisser les premières secondes.

Stanislas : "Naturellement, nous pouvons vous inviter violemment, cependant, il n'y a aucune raison que nous ne nous entendions pas, pas vrai ? Deposez simplement vos armes, et tout se passera bien. Oh, j'oubliais, n'essayez pas de sortir, ce serait pris comme un geste de résistance, et on m'a bien demandé le Vigo vivant, pas refroidi comme un steak de bantha. J'ai horreur d'échouer."

Grand sourire avenant. Jubilation et stress mêlé. Fin du premier acte.

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Au fin fond de cet entrepôt véritablement paumé sur Etti IV, sensé être sous domination du Quartel, à un endroit où personne ne pouvait seulement penser à le trouver, John s'était fait capturer. Comment ? Par qui ? Pourquoi ? Ces questions restaient pendues sur toutes les lèvres. Le Kaïn avait sans doute était trop confiant, trop sûr de lui... Non, ce n'était pas possible. Il ne pouvait pas avoir fait d'erreur, c'était contre nature ! C'était le Destin qui avait fait une erreur. Forcément. Lui ne pouvait pas en faire.
Les hommes du Vigo avaient tous préparer leurs armes et étaient prêt à tirer. Mais à quoi cela servirait-il ? A six contre cinquante, que pouvaient-ils espérer faire ? Rien, rien du tout. C'était futile. Mais... Mais la Grande Déesse ne POUVAIT pas avoir abandonner John, elle préparait sans doute quelque chose pour l'aider. Pour comprendre, revoyions ensemble le début de cet acte tragique. Comment tout cela s'était-il passer ?

Au moment de la capture, Galen se débattait pour prendre le contrôle du corps et tirer sur tout ce qui bougeait, peu importe sa vie. Une véritable engueulade entre lui et John avait lieu, et les deux en étaient presque à se battre. Non, pas à se battre intérieurement. Le corps de John était prêt à sauto-frapper pour que les deux personnalités règle leurs comptes. Mais ça n'alla pas jusque là.
L'homme ayant organiser la capture -du moins un de ses sous-fifres- avait claqué ses mains, rompant ainsi le silence assourdissant régnant à ce moment dans le hangar et sortant de l'ombre. Il s'approchait du Kaïn. Tout était alors comme dans un film d'espionnage dans lequel John était le gentil et l'autre le méchant ; et les gentils gagnaient toujours, non ? Mais peut-être pas là... Les soldats avaient jaillis de tous les côtés, encerclant le groupe. Le leader de l'opération était hilare et, après avoir lâcher quelques paroles pompeuses, il sourie et ordonna au Kaïn de se tenir tranquille. Voilà comment nous nous retrouvons dans la situation initiale, avec un John capturer et un espion fou qui était son nouvel hôte.

Mais le Vigo avait encore plusieurs cartes à abattre sur la table. Et il comptait bien les utiliser. Il empoigna son arme et se prépara a tirer sur son interlocuteur. S'il tombait, il entraînerait l'autre dans sa chute.


-Très bien, vous avez gagner cette manche. Vous ne me voulez pas dans le Secteur Corporatif, mais croyez bien que je ne suis pas là de plein gré. J'ai besoin d'alliés et de fonds pour trahir le Soleil Noir. Cette organisation fait sans nul doute partie de vos ennemis. Vous pourriez faire coup double en sauvegardant votre éventuel pouvoir dans le S-C tandis que moi, je peux faire scission et augmenter mon pouvoir autre part, là où ça ne vous dérangera pas. Ha et je vous conseil fortement de ne pas dire à vos hommes de tirer. Depuis l'âge de cinq ans j'apprends à manier toutes les armes existantes et j'aiguise mes réflexes par le biais d'entraînements dont le coût en cas de défaite est la mort. S'ils tirent, j'aurais largement les réflexes de vous tirer dessus avant de mourir. Réfléchissez bien à ce que vous allez faire. Vous avez tout à y gagner.

Aucun tressaillement, aucun tremblement. Le Vigo était prêt à affronter la mort sans broncher. Il visait son interlocuteur et était prêt à tirer à n'importe quel moment...

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Porod n'avait pas cillé depuis que Norse était arrivé. Tout s'était passé exactement comme il l'avait prédit. Après que le Vigo l'ait contacté, il avait passé quelques appels* à droite et à gauche, et notamment à ses "associés" du Consortium de Zann. L'occasion était trop belle ! Un Vigo présentant spontanément ses velléités de trahison sans même prendre ses précautions était un poisson trop beau pour qu'il ne cherche pas à l’appâter, et c'est ce qu'il avait fait. Il n'avait pas été difficile de faire croire que le Quartel était intéressé, et d'organiser le rendez-vous dans un endroit vide de tout témoins pour des raisons de "sécurité". A défaut d'avoir un corps adapté au combat, les Hutt utilisaient leur malice naturelle comme une arme redoutable, et Porod prouvait une fois encore qu'il était une fine lame en la matière. La meilleure du Secteur Corporatif assurément !

Et maintenant, il avait un Vigo à portée de main. Tyber Zann allait être content. Sur la liste interminable des individus dont la capture pouvait rapporter de l'argent, un Vigo du Soleil Noir se hissait facilement proche du top dix aux côtés d'un Jedi ou d'un Sénateur du Noyau. Non pas pour leur personne elle même qui ne valait pas plus qu'un bout de viande commun doué d'intelligence, mais pour les informations dont ils disposaient. Ces gens là étaient de ceux à qui rien n'échappait jamais. Leurs petites fourmis remuaient ciel et terre pour les tenir au courant de tout ce qui se faisait ou ne se faisait pas, leurs analystes passaient leurs temps à pirater les systèmes de grandes sociétés à la recherches de données compromettantes pour les faire chanter, leurs agents, disséminés du Noyau jusqu'aux régions inconnues parlaient à tout ceux qu'ils rencontraient. Le Vigo était une véritable mine d'or. Et le plus fascinant pour Porod, était qu'aucun de ses homologues ne viendrait à son secours. Personne ne savait où il était, et si c'était le cas, il serait sans doute bien en peine d'expliquer la véritable raison de sa présence en ces lieux. De toute façon, personne ne le lui demanderait. Si un autre Vigo en était venu à passer dans le coin, l'hypothèse la plus plausible était qu'il lui aurait collé un tir entre les deux yeux dans l'espoir de s'approprier ses ressources et de prendre l'avantage sur les Vigo restants, sous l'oeil indifférent du Prince Xizor.

    -Très bien, très bien. Monsieur Norse, vous arrivez pile à l'heure. Lâcha Porod d'un ton satisfait. Autour du Hutt, les cinq garde du corps s'étaient tranquillement positionné en rempart humain et braquaient désormais leur arme sur John, laissant planer le doute quant à savoir s'il aurait effectivement le temps de faire une démonstration de ses réflexes. Quant à vous, reprit-il à l'intention du Vigo, je vous conseille de baisser cet arme. Je n'ai pas prévu de vous tuer tout de suite. Je vais même vous laisser une chance de vous en sortir vivant, mais pour cela, il faudra coopérer gentiment. Si vous tentez quoi que ce soit, vous finirez en charpie dans cet entrepôt vide, et les équipes de nettoyage ne se demanderont pas qui vous êtes quand ils retrouveront vos membres disséminés dans tous les coins. Bien. Je veux la liste de tous les obligés de votre Cartel**. Tous. Ceux que vous faites chanter, ceux qui vous doivent de l'argent, ceux dont vous possédez les sociétés. Et je veux également la liste de tous vos barons**. Et comprenez bien une chose. Je pourrai me procurer ces deux listes sans votre aide, mais vous me feriez gagner un temps précieux en me les offrant, humain.


* [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

**Les deux listes ne concernent pas nécessairement les contacts que John a eu inRP. Le SN étant une mafia, leur BG suppose que leur influence s'exerce sur de nombreuses personnes, et que beaucoup travaillent pour lui. Tu n'as pas besoin de créer une liste exhaustive. Considère plutôt ces listes comme des Items à transmettre (ou à ne pas transmettre)

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Et, le temps que John ne dégaine son arme, c'était les deux noirs qui avaient formé leur propre barrage autour de l'homme en vert.

Stan : "Et vous avez tout à y perdre, monsieur. Non, sérieusement, je crois que le commandant m'arracherait lui-même les yeux si je venais à vous laisser en liberté. Et monsieur Zann si le commandant était par trop conciliant."

Sa voix perçant derrière son bouclier humain personnel, il ne semble pas trop chagriné par la situation. A vrai dire, il ne l'est pas, ce genre de vantardise, il s'y attendait. Mais enfin, si tôt ? C'est du suicide, à ce niveau-là.

Stan : "Vous n'avez rien à gagner à me tirer dessus. Car votre seul moyen de vous en sortir, maintenant, c'est bel et bien de vous rendre. Et vous avez ma parole que vous et vos hommes vous en sortirez. Dans le cas contraire, non."

Une petite pause. En tout cas, derrière ses hommes, on le sent réfléchir. Entre temps, ses hommes s'étaient rapidement déployés autour des... hôtes.

Stan : "Avant de tirer, pensez à vos hommes. Je suis sur qu'ils sont prêts à mourir pour vous, mais vous, voudriez-vous les tuer pour un soupçon de fierté inutile ? Car me tuer ne vous sauvera pas. En revanche, vous laisser faire, si. Le Seigneur Porod est plein de sagesse, et la coopération est votre meilleure chance de salut. La seule à vrai dire."

Spoiler :

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Folie. Rage. Désespoir. Autant de mots qui voulait dire tout et rien. Autant de mots qui pouvaient caractériser un homme lorsqu'il n'avait plus rien à perdre, si ce n'est sa propre vie ; vie qu'il n'estimait pas. Il se considérait comme une création de sa Déesse, et était persuadé que lorsqu'il mourrait, ce sera quand Elle l'aura décidé. Pas avant. Pas après. Etre prêt à mourir à cause d'une religion ; belle connerie. Et pourtant, John y croyait. Il croyait à sa religion. Un homme qui n'a rien à perdre, n'a aussi rien vers quoi se tourner, et pourtant, les hommes doivent croire en quelque chose ; en quoi peut croire un criminel ? En un monde plus juste pour lui. Car oui, un criminel n'est pas forcément devenu tel qu'il l'est de gré. Les Kaïn étaient un cas particulier : les enfants étaient éduqués de telle manière qu'ils n'avaient tout simplement pas le choix.
Elevé dans la souffrance et dans la peur constante de la mort, de la honte et de l'humiliation, le prétendu descendant de la Mort possédai en fait un choix, durant sa jeunesse, un choix à faire, un choix extrêmement précieux car il serait le seul de sa vie qui ne découle pas d'un autre : le choix de la vie en temps que criminel et chef de la famille, ou mourir.


Prêt à mourir pour ses croyances et pour les siens, prêt à tout et, sans doute, prit d'une folie sans nom, John sortit l'une de ces listes. Il éclata d'un rire fou, un rire de malade mental. L'on ne pouvait même pas nommer ce qu'il faisait ; il se contorsionner sous l'effet de son propre rire de dément. Ses yeux étaient rouges, comme injectés de sang, ses doigts serrés la liste et son arme si fortement qu'il donnait l'impression d'essayer de les broyer. Et finalement, il pointa la liste avec son blaster.

-Vous la voulez la liste ? Vous la voulez hein ? Hé bah vous l'aurez pas ! Hahahahahahahahaaaaaaaa !

Sur ces mots, il jeta la liste dans les airs et utilisa les réflexes acquis durant ses entraînements, dans sa jeunesse, pour l'abattre en plein vol. Les restes tombèrent sur la grosse larve qui l'avait trahit. Il se calma ensuite, affichant un air sérieux. Trop sérieux pour un être comme lui. Son sourire, froid, implacable, net, n'était pas normal pour le Kaïn. Il abaissa son arme et regarda l'espion, avant de sortir la deuxième liste.

-Vous me laissez me barrer et je vous donne cette liste. Je vous avertis, il n'existe pas de copies de ces deux listes, à part bien entendu mon cerveau. Il vous sera impossible d'en retrouver d'autres. Je vous conseil donc de faire le bon choix...

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Il s'en était fallu d'une fraction de seconde pour que les gardes du corps de Porod ne criblent pas l'humain de tirs en le voyant dégainer son arme. Par chance pour ce dernier, il n'avait pas eu la mauvaise idée de la pointer dans une direction équivoque, et aucun des cinq malabars n'avait envisagé le pire pour leur patron plus d'un quart de seconde. Le bain de sang avait été évité de justesse, laissant place à une nouveau tour d'une partie d'échec à haut risque. John Kaïn avait tenté une manoeuvre audacieuse, mais son petit coup de bluff comportait un deuxième tranchant qu'il ne semblait pas avoir remarqué. Porod allait se charger de lui ouvrir les yeux.
    -Ce n'était pas un acte très intelligent, Vigo. Le Quartel était près à se montrer clément en échange de votre bonne foi, mais il semblerait que vous n'ayiez même pas cette courtoisie. Les documents que vous venez de détruire étaient votre meilleure chance de vous en sortir sans dommage, mais vous avez préféré la vaporiser d'un coup de blaster. Nous n'avons désormais plus aucune raison valable de vous épargner. Comprenez que votre mort, ou du moins votre incapacité à agir nous sera de toute façon bénéfique. A l'heure qu'il est, vos Barons doivent déjà être en train de fomenter un complot chacun pour prendre votre place, et il ne s'agit que d'une question de jour, voire de semaines, pour que votre organisation ait oublié votre nom et votre visage. Alors voici ce que je vous propose. Prenez cet holo-transmetteur, et arrangez vous pour vous faire transmettre une nouvelle copie des documents que vous avez détruits éhontément. Si vous refusez, être humain, votre sort ne vous appartient plus...

La situation de John empirait donc de seconde en seconde, alors que l'un des hommes de main du Hutt lui lançait un holo-transmetteur compact. Mieux valait pour l'humain qu'un homme de confiance lui restât parmi ses subordonnées, car sinon, la dynastie Kaïn risquait de perdre un autre de ses représentants...

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Les hommes du consortium avaient également levé leurs armes au lancer du Vigo, suspendant in extremis leurs tirs. La situation était plus que tendu, et l'ambiance à couper au couteau. S'il semblait toujours aussi outrageusement souriant, le Vert pestait intérieurement. Il se sentait flouzé. Si ses hommes avaient la haute main en terme d'effectif, il était obligé de laisser le hutt parler, obligations diplomatiques. Mais il ne doutait pas qu'il parviendrait à mettre la main sur ces documents.

Ce qui était sur, c'est qu'il ne partirait pas sans le vigo. Mort ou vif. Le hutt ne le garderait pas pour lui, fusse son cadavre encore fumant. La colère du Commandant et de Zann serait terrible.

Stan : "S'il n'existe aucune copie, votre excellence, je désirerai pouvoir m'occuper personnellement de notre invité. Cette affaire n'a que trop duré, et je pense que Tyber Zann sera ravi de savoir le vigo entre ses mains."

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Il espérait pouvoir obtenir quelque chose de John par la torture ? Était-il devenu fou ou bien était-il juste totalement con ? Le Kaïn opterait plutôt pour la deuxième solution, dans le cas présent. Mais la proposition du Hutt semblait... Honnête. Pour le moment. Il attrapa l'holo-transmetteur au vol. Mais avant de faire ce qu'avait demandé Porod, il claque des doigts et ses hommes se mirent à ses côtés. Tous visèrent les ennemis. Ils tremblaient, hésitaient entre fuir ou rester. Mais dans les deux cas, ils étaient morts. Autant essayer de survivre plutôt que de fuir lâchement. Le Vigo en fit de même avec son arme. Si ça dégénéré, ça partirait en coup de feu. Aucun des hommes du Soleil Noir ne survivrait ; mais les deux têtes de cette opération partiraient avec eux.

-Vous êtes sourd ou bien... ? Il n'existe aucune copie de ce document. Néanmoins, j'ai encore la liste de mes Barons, que voici. Il sortit la deuxième liste et la mis bien en vue. Vous me laissez me barrer, et je vous la donne. Sinon, je la détruis. Ha et en fait, un bouleversement dans mon Cartel touchera forcément le Secteur Corporatif. Voyez-vous, j'ai pris la liberté de... m'implanter ici, avant d'organiser ce rendez-vous. Je ne suis pas assez fou pour venir sans avoir de carte à jouer. Tuez-moi, et le bordel que vous provoquerez vous atteindra aussi.
Vous voulez une raison valable de m'épargner ? Si vous me tuez, vous perdez les listes que vous voulez, vous foutez le bordel chez vous et vous vous faites un nouvel ennemi, car le nouveau Vigo, lui, ne sera pas un traître, et tentera de vous chassez au lieu de s'allier à vous. A me tuer, vous avez tout à y perdre.


Dans son dos, espérant ne pas se faire voir par le Hutt -les soldats qui s'étaient placés autour de lui étaient aussi destiné à ça-, John utilisait son datapad personnel pour envoyer le message d'alerte prévu à Benny. Le S.O.S enregistré sur la base de donnée du datapad comprenait les coordonnées actuelles du datapad et un message disant de se bouger le cul.

PNJ : Benny.

Alors que le Baron se préparait à quelques actions... douteuses, il reçu un message sur son datapad. Bizarre, le patron était sensé être à un rendez-vous secret... Il le sortit et lut le message d'alerte. Alors, il hésita un instant : restait-il fidèle au Kaïn ou le trahissait-il pour prendre le pouvoir ? Les hommes de John étaient fanatisés, prendre le pouvoir pour le moment risquait d'être dur. Il se décida à sauver son patron... pour l'instant. Il appela une partie des hommes dispos et de la flotte et lui ordonna de se grouiller d'aller sauver le patron.

renfort a écrit:
-Un destroyer providence.
-50 StarVipers
-300 soldats
-50 mercenaires


H.J : J'attends Juju pour me donner le temps de déplacement de ma flotte et de mes hommes. Ils se trouvent actuellement sur Naboo et sur Orvax IV.

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    Un bip. Retentissant, comme une alarme dans ce silence, un appel, sous bien des aspects. L'appareil était celui de Stanislas qui, probablement étonné, décrocha. La voix était dure, froide et aussi agréable qu'un couteau dans les tripes:

      « Ici Tyber Zann, le 'Patron'. Markus n'a pas une vue assez étendue sur les éléments. Disons que sur le long terme, la vie d'un Kaïn n'est pas si profitable pour le Consortium. La pitié ne fait plus de notre stratégie. Mettez un terme au problème que représente le Kaïn, de manière définitive. Au cas où je ne serais pas assez clair : flinguez-le. Merci. »


    Fin de l'appel. Stanislas Norse avait ses ordres. Directement du Patron. Il avait carte blanche.

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L'appel qui avait été passé n'avait rien de bon pour le Kain. Non, vraiment rien de bon. Portant une main à son oreillette le temps d'avoir l'ordre, l'homme poussa un long soupir. Tournant la tête vers le "chef" de ce qui devenait un peloton d'exécution, il lâcha un sobre

Stan : "Désolé, monsieur... Kain. Nous ne sommes plus intéressés"

Avant de passer un doigt sur sa gorge, donnant l'ordre à ses gars de flinguer ce qui n'était pas du Consortium, chose logique... Tout ça pour ça... Et l'homme de reculer derrière le couvert de ses deux gardes personnels.


Spoiler :

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Regardant son interlocuteur recevoir un appel étrange, John sentit que quelque chose allait se passé. Mais ça, il le savait depuis le début. Il ne pouvait pas survivre. Tandis que Stan recevait son message, il en envoyait discrètement un... un dernier. Celui qui disait à Benny de donner les rennes du Cartel à qui-il-savait. Le Kaïn savait que son second ferait le bon choix. Il sentit une larme perlait sur sa joue. Non, il ne devait pas pleurer. Pas maintenant. Ce n'était pas la peur de revoir la Mort une énième fois pour être réincarné qui lui procurait cet effet, mais l'impression du devoir inachevé. Il aurait du transférer les fonds sur les comptes de sa famille plus tôt. Mais il n'avait pas pu. Resserrant sa main sur son blaster et la pointant sur l'organisateur de tout ceci -immédiatement suivit de ses hommes bien entendu- et se préparant à tirer, John répondit.

-Ne vous inquiétez donc pas pour ça monsieur l'ordure. Y a encore de la place dans ce taxis, vous allez pouvoir en profiter.

John et ses hommes tirèrent alors sur Stan et ses deux gardes. Quatre flingues tirant à plein régime contre trois hommes. Et immédiatement après, le retentissement de dizaines de tirs de blasters. John et ses hommes savaient désormais leur dernière heure arrivée, mais ils continuèrent de vider leurs chargeurs sur celui qui les avais piégés. Peut-être réussiraient-ils à la tuer avant de mourir ? Mais peut-être pas. La tête de John se vidait petit-à-petit, laissant la place à un noir des plus absolus. L'ombre noire et glacée de la Grande Déesse, ou plutôt de son mari, se faisait ressentir dans la pièce. Les gardes du Kaïn tombèrent. Touchez à l'épaule, au ventre, à la jambe, partout. Les trous créaient par les tirs lasers devinrent vite de véritable cratère. Le chef du Cartel n'était pas en reste non plus. Alors qu'ils hurlaient sa rage et sa colère tout en tirant comme un véritable dégénéré, tous les tirs adverses l'atteinrent. Abattus, il s'écroula. Son arme glissa de sa main et tomba elle-aussi au sol. Un tir avait détruit ses yeux, ses jambes n'étaient plus que des flammes, son ventre avait été réduit à l'état de cendre et, pourtant, dans un ultime soubresaut de vie, John tandis sa main vers l'avant et chuchota, presque inaudiblement. Aucune détresse, aucune peur ne se faisait ressentir dans sa voix. C'en était presque de... la joie ?

-Faites un bon voyage... "monsieur"...

Alors, il poussa son ultime râle. Un sourire se dessina sur son visage lorsqu'il mourut. Il n'était pas sûr d'avoir eu son adversaire ; mais dans cette toute dernière seconde de vie, il comprit que ne jamais espérer était mal. Il avait détruit sa vie en choisissant de renier l'espoir, le désir et la joie. Ce n'est que lors de ses dernières minutes de vie qu'il se rendit compte de cette erreur. Et, bien que ce fut trop tard, il put ressentir au moins une fois dans sa vie le bonheur.

THE END OF KAÏN


Spoiler :

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Quel carnage ! C'est ce que dit Porod, un peu déçu de voir la tournure des évènements mais les ordres du Patron était les ordres et il aurait été fou de s'y opposer...

Le Kain était tombé, l'arme au poing et même si il est mort, il avait entraîné avec lui cinq hommes du Consortium et malgré ses talents de tireur, Stan n'était pas mort mais grièvement blessé, plusieurs tirs l'ayant touché aux jambes et au bras droit.

La petite flotte de l'ancien Vigo avait fendu les cieux d'Etti IV mais trop tard, les hommes du Consortium était parti en vitesse, avec un meneur blessé qui devait recevoir des soins dans les plus brefs délais. Et les derniers fidéles du Kain constatèrent par eux même la mort de leur Vigo. Un crime qui ne resterait certainement pas impuni.


Spoiler :


RP TERMINE MERCI A VOUS DEUX POUR VOTRE PARTICIPATION


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