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description[Espace Mon Calamari] Les rouages s'assemblent Empty[Espace Mon Calamari] Les rouages s'assemblent

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Dans son cargo, Carson était à nouveau en train de travailler à son bureau. La guerre pointait de plus en plus le bout de son nez malgré les efforts déployés par la maison Tion, et cela ne présageait rien de bon pour les affaires. Car pour tirer des revenus de la hausse de consommation d'armements et de ressources stratégiques nécessaires à la guerre encore faut il ne pas être en première ligne! Hors à l'échelle galactique la maison Tion était bien petite, et encerclée d 'ennemis. Il ferma ses yeux fatigués et se reposa sur son fauteuil quand un membre de l'équipage arriva.

-Nous arrivons monsieur.


Le lobbyiste regarda par le hublot d'un œil négligeant, juste pour voir quel était ce cargo de Mon Calamari qui avait rejoint Youki. Il s'imaginait alors avoir affaire à une brochette de 20 calamars plus ou moins cuits après leur rencontre avec l'Amiral Chiss.




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Il ouvris grand les yeux quand il aperçu le titan Mon Calamari " Le Rivage d’émeraude" qui avait participé à la défaite Impériale à DAC.

Le capitaine et l'équipage étaient désormais acquis à la Guilde. Une fois le petit vaisseau dans le hangar à chasseurs Carson seul en descendis, et alla serrer la main du commodore Syrth, le Mon calamari qui avait combattu Thrawn en risquant plusieurs fois de périr avec tout son équipage. Puis alors que les troupes se tenaient au garde-à-vous les deux personnages commencèrent à marcher dans le Hangar en discutant de manière confidentielle. Le bourru Commodore à la réputation de tête brulée s’esclaffait après quelques minutes de discussion:


- Si je vous résume monsieur Carson, vous me demandez de servir de caution pour que mon espace commerce avec vous, et tout particulièrement les métaux à destination navale?

-Oui Commodore, cela serait extrêmement bénéfique pour une entreprise qui adhère à l"organisation".


Syrth était un soldat, et n'appréciant pas particulièrement ce genre de combines il n’était pas né de la dernière pluie. Beaucoup de choses tournaient par ce genre d’arrangements dans la galaxie, il fallait savoir faire avec.


-Qu'est ce qu'il vous fait dire qu'ils auront besoin de vos métaux? On ne manque pas de mines sous marines vous savez.

-Vous, moi, les Hini...comme toute cette foutue galaxie j'aurais envie de dire, peu deviner que votre peuple va s'armer de manière conséquente. Il ne s'agira plus de construire de la plaisance mais des croiseurs, et vous savez ce que fait Sienar sur Raxus prime en ce moment? Elle fournis des quantités titanesques d'acier pour construire des destroyer stellaires. Anakore Steel ne demande qu'a faire de même avec vous. Votre gouvernement doit profiter de l'ombrelle discrète proposée par Tion Syrth, c'est une de vos meilleurs occasions de vous préparer au pire.

Le commodore réfléchissait. il regarda ses hommes patrouillant dans le hangar et baissa sa grosse tête, les épaules relâchées.


-Je vais contacter DAC, et plaider pour des échanges commerciaux avec Tion. En même temps je vais sonder les intentions du conseil quand au réarmement...mais ne surestimez pas mon poids dans les décisions militaire de DAC, celui qui tiens les commandes désormais c'est l'Amiral Ackbar.

-Merci Commodore, vous avez compris que c'est du gagnant gagnant, l'Organisation prospérera et vous ne serez plus la cible d'attaques aussi lâche que celle dont l'Empire vous à gratifié.


La rencontre terminée, Syrth entra en contact avec le Conseil. Son objectif, passer des accords économiques avec Tion, qui avec le secteur Keldrath voisin assurerait un solide soutiens industriel et en matière premières aux chantiers Mon Calamari.


Résumé: Le Commodore Mon Calamari Syrth membre de la Guilde du Maelström sert de caution à l’Hégémonie Tion pour obtenir un accord économique

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Lorsque Carson retourna dans son vaisseau, des calamaris armés vinrent l'intercepter. On l'ordonna de déposer les armes et se rendre, pour ensuite le mener en lieu méconnu à la surface. Serait-ce un coup d'état ? Une prise d'otage ? Une manigance des impériaux ? Lorsqu'il arriva à la surface de la planète, on le mena devant le Grand Conseil où plusieurs gouverneurs l'attendaient, la sentence devait tomber, alors l'un d'eux, un quareen, se leva, et le montra du doigts :

- C'est lui ! C'est lui notre héros ! Celui qui est tant reconnu comme étant le héros des Nobles Tionnais, qui a réussit à rallier la Corporation et les mondes du Noyau à nos fidèles partenaires commerciaux ! Saluez le bien fort, le pauvre avait sans doute peur de venir seul nous affronter ! (rires et applaudissements) Nul besoin de vous cacher derrière un gallon de notre armée, votre éloquence seule suffit. Alors, Monsieur Carson, envoyé de Tion, que nous vaut votre venue ? Vous devez savoir que nous n'entreront pas dans votre guerre, quel qu'en soit le prix, on vous l'a bien fait comprendre, me trompe-je ?

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Dès les premières secondes ou des fantassins Mon Calamari l’arrêtèrent en lui demandant de poser ses armes, Billy montra le plat de ses mains en haussant les épaules. Mais de quelles armes parlaient ils? Pas plus aimables qu'il ne l'aurait fallu les Mon Calamari le privèrent de toute liberté en l'emmenant sur DAC. Pendant le trajet Carson n 'en menait pas large et se pilonnait lui même de questions. Les Mon Cal, devenus paranoïaques après les méthodes employées par l'Empire pour les faire chuter l'auraient il pris pour un espion de l’Impératrice? Avaient ils une dent contre la Maison Tion? Tout ceci était il encore une prise d'otage d 'émissaire Tionais qui finirait -espérons le- par l'arrivée d'un Scott Nox armé jusqu'aux dents? Ces sauvages à tête de poisson clown voulaient ils tester une nouvelle recette, la bouillabaisse de Tionais ?

Puis une fois le vaisseau posé on l’amena au cœur du Grand Conseil de DAC, à Corail City . Le sein des sein que plus d'un Impérial aurait aimé atteindre ne serait-ce que pour balancer une grappe de détonateurs thermiques dans l'assemblée. Les jambes de Carson commençaient à trembler légèrement, çà sentait le grand procès à la Xim le despote avec peloton d 'exécution à la clé. Un quareen se leva en le montrant du doigt. L'espace d'un instant le lobbyiste gardait les yeux grands ouverts en ne bougeant plus, comme si c'était le doigt de Poséidon qui l'avait foudroyé instantanément. Dans sa tête des pensées confuses:"Pitié non me tuez pas c'est pas moi qu'a fait je sais pas quoi! "


- C'est lui ! C'est lui notre héros ! Celui qui est tant reconnu comme étant le héros des Nobles Tionnais, qui a réussit à rallier la Corporation et les mondes du Noyau à nos fidèles partenaires commerciaux ! Saluez le bien fort, le pauvre avait sans doute peur de venir seul nous affronter ! (rires et applaudissements) Nul besoin de vous cacher derrière un gallon de notre armée, votre éloquence seule suffit. Alors, Monsieur Carson, envoyé de Tion, que nous vaut votre venue ? Vous devez savoir que nous n'entreront pas dans votre guerre, quel qu'en soit le prix, on vous l'a bien fait comprendre, me trompe-je ?

L'envoyé recommençait à respirer, il n'avait fait qu'arriver là où il n'aurait jamais osé demander une audience. Il eu un sourire un peux crispé assez loin du meilleur qu'il pouvait donner.


-Bonjour Mesdames et messieurs. Je suis venu dans votre espace afin de développer un accord commercial entre la Maison Tion et les secteurs qui ont formés avec nous une zone de libre échange économique et L'espace Mon Calamari. Les entreprises et corporations Tionaises que je représente n'ont aucune intention belliqueuse, et un affrontement avec notre voisin Cronais ou l'Empire sont les dernières choses que nous souhaitons.


Je ne suis pas au courant des entrevues à but politique ou militaire qui on pu avoir lieu entre des représentants de ma noble Maison et votre conseil. Si vous les avez informés ne pas vouloir entrer dans "notre guerre" c'est à mon sens une décision tout à fait respectable, nous n'avons pas vocation à faire partager à nos voisins le fardeau d'un affrontement dont nous serions responsable.

Cependant.
Vous même par la crise que vous avez traversés savez qu'entre la volonté diplomatique d'éviter la guerre et la réalité d'un adversaire qui n'a que faire de votre pacifisme et veux vous soumettre, il y a tout un univers. Et les seules garanties dont vous disposez face à ce type d'adversaire cherchant à piétiner tout un peuple sont les armes. Une nation pacifiste n'est pas pour autant une nation sans armée, vous ne l'avez pas oublié et c'est pourquoi nous sommes en ce jour ici pour en discuter.
Dans les années qui viendront Tion comme Dac auront à sauvegarder la paix et la prospérité et pour cela il faudra bien entendu échanger de la nourriture, des biens manufacturés et des véhicules...mais aussi des matières premières dont l'usage sera destiné à la construction d'armes, qui seront la "police d'assurance" de nos mondes. Que notre prospérité économique ne soit pas notre malédiction, nous condamnant à être convoités. Ceux qui voudront atteindre à nos intégrités doivent savoir qu'ils auront plus à perdre qu'a y gagner.

Carson regarda l'auditoire, espérant que son message ne soit pas mal compris. Il parlait bien de ne participer à aucune guerre aux cotés de Tion, tout en encourageant les Mon Calamari à ne pas baisser la garde en préparant leur défense.

- Les opinions politiques dont je viens de vous faire part sont les miennes, et ne sont pas forcément représentatives de celle de la Maison Tion. Notre seul but est d'échanger d'avantage avec vous, vous seuls serez maitres de ce que vous acquerrez, et de ce que vous en ferez. Dès lors je vous prie d'accepter cette proposition d'accord, qui n'est rien d'autre que commercial.

La situation de Tion était au même moment, risquée. La crise de confiance pointait chez ses alliés sous les actions du capitaine Ramirez. La maison Noble vacillerait elle ou allait elle surmonter les obstacles pour se renforcer?

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Les calamaris écoutèrent avant de se retirer dans le conseil restreint. Ils délibérèrent puis apportèrent la réponse à Carson, en lui serrant chaleureusement la main. Ils avaient en face d'eux celui qui seraient certainement l'avenir du commerce de cette région spatiale, et le respectèrent avec la plus grande des dignités. Lorsqu'ils lui annoncèrent que le partenariat était accepté, ils lui offrirent un cadeau, une arme Mon Calamari qui avait été utilisée par un général lors de la bataille de Dac. Cette arme de collection ne se vendait pas, mais si cela lui venait à l'esprit, Carson pourrait la vendre à près de 30 millions de crédits. On lui prépara une escorte pour son retour sur Desevro, et on le salua en héros, comme un homme qui s'était tourné vers le dernier peuple, qui avait vu en eux... Le dernier espoir.

Résultats :


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