Delta Renastasia. Renastasia Capitale
- Heure locale : 24h33 -
Trois heures avant le début du siège de Delta Renastasia.
- Heure locale : 24h33 -
Trois heures avant le début du siège de Delta Renastasia.
Nous étions à la mi-nuit. Le vaste hall du Palais de Renastasia, cerné de ses monumentales colonnes de Marbre, était plongé dans le silence et dans l'obscurité. L'ensemble donnait l'impression d'une anormale quiétude. Les cicatrices de la précédente invasion impériale qui avaient marqué ce monument historique de l'Histoire Renastasienne semblaient loin. Très loin. Infiniment loin. Pourtant, une sourde tension flottait dans l'atmosphère des salles du Grand Palais. Les domestiques, gardes, servantes, cuisiniers, courtisans et autres habitants habituels de l'élégante structure qui se dressait au cœur de la capitale semblaient avoir disparu, comme si un péril violent et indicible flottait sur ces hauts-lieux.
Un coup de vent passant par une porte fit tinter le cristal des trois lustres monumentaux qui éclairaient, en d'autres temps, les travées soigneusement décorées du palais d'une lueur éclatante. Une silhouette féminine se faufila dans la pièce par une porte dérobée. Elle s'avança jusqu'au milieu du hall, marchand lentement sur les tapis de soie et de velours ocres et or, les couleurs de la maison Donasel. Ses yeux s'attardèrent un instant sur les courbures élégantes des enluminures qui décoraient les deux bandes latérales de ces pièces d'art local réputées. Elle poursuivit sa marche. La jeune femme semblait apprécier chaque seconde, chaque minutes des derniers instants qu'elle devait passer ici. Chez elle.
Sarah, car c'était elle, promena ensuite son regards sur ces chefs d’œuvres des Cristalleries et Orfèvreries Renastasiennes qui pendaient au plafond. Ils étaient si beau lorsqu'ils brillaient de tout leurs feux ! Un tourbillon de couleurs vives, oscillant du rouge ocre au blanc nacré, éclairait la pièce en accroissant ses monumentales proportions. Les tiges d'acier couvertes d'une fine couche d'or aux reflets satinés brillaient de mille feu, jetant de luisant reflets sur les colonnes de marbres ceintes d'une frise racontant les prémices de la colonisation de Renastasia. Les cristaux du lustre, eux-mêmes, étaient, chacun à leur manière, de magnifiques œuvres d'art, car pour chacune de ces pièces de verre bleutée, et il y en avait des milliers, l'artiste avait dessiné, à la pointe de son stylet, les traits des membres de la maison Donasel. Délicate attention de l'homme, qui aujourd'hui, devait ignorer que plus personne, sauf peut-être les yeux pervers d'une impératrice en quête de joaillerie rare, ne poserait les yeux sur le fruit d'un travail aussi passionné et minutieux. Plus personne ne l'apprécierait plus comme Sarah l'appréciait en ce moment.
Sarah promena ensuite son regard sur les frises, que cher lecteur, j'évoquais plus haut. De belles pièces également bien que plus sommaires. Elles avaient été peintes au fil de l'évolution et de l'avancement de l'Histoire de Renastasia par les plus grands peintres de leurs époques, et avec les techniques les plus modernes. Attachant à ces dernières une patience et un raffinement millimétré, elles contaient chacune des grandes époques de Renastasia. Sarah les avait contemplé des milliers de fois distraitement, alors qu'elle assistait aux audiences de la Grande Salle d'une oreille - il faut ici bien le dire - encore plus distraite. Cette fois-ci, elle voulut prendre le temps de plonger dans ces dernières. Elle voulu mettre toute l'éducation artistique que pouvait avoir reçu une princesse Renastasienne à l'épreuve. Et pour la première fois de sa vie, il lui sembla littéralement découvrir ces fresques et y voir ce qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Elle fut en mesure de nommer chacun des styles de peintures que couvraient ces fresques : Classicisme Pré-Colovien, Classicisme Colovien, Postrazisme, Cubisme Moderne, Baroque néo-danierien, elle s'étonna de se rappeler aussi bien des leçons de ses premières préceptrices, et, pour la première fois depuis bien des années, profitant de l'intimité froide et lugubre du Grand Hall dans la pénombre, elle laissa couler une larme en pensant que demain, peut-être, dans un éclair de flamme et de terreur, un turbolaser réduirait ce palais en cendre.
Elle s'installa finalement sur l'une des chaises au dossier rembourré de velours vert ou s’asseyaient les Lords pendant le Conseil Royal. Elle aurait aimé, de tout cœur, pouvoir en présider ne serait-ce qu'un seul. Mais les décisions de ces derniers mois l'avait obligé à se contenter de décisions en comités restreints. Elle marcha alors doucement le long des travées ou se trouvait les noms des deux cent Lords du conseil, situés à droite de la salle. De l'autre côté, à gauche, se trouvaient les représentants du commun, traditionnellement appelés "les Communaux" ou les "Communards" par la Presse favorable à la Noblesse. Les dossiers rouges de leurs chaises lui rappelèrent combien elle avait compté d'amis parmi leurs rangs. Des hommes et des femmes qui avaient fièrement et fermement défendu son nom et son droit à régner pendant l'interlude de deux jours qui avait marqué le, court, premier règne - car elle ne doutait pas d'être remplacée par sa propre sœur - de cette dernière. Combien étaient morts ? Combien avaient été déportés ? Embarqués pendant la fuite impériale pour affaiblir la planète ? Aujourd'hui, si elle devait régner, Sarah n'était même pas sûre de pouvoir réunir une majorité face à la Noblesse, qui haïssait son nom.
Instinctivement, elle s'était portée vers son Siège, à elle, qu'elle était en droit d'occuper, de part sa naissance, sur les bancs des Lords. Sur une plaque dorée se trouvait inscrite en lettres noires et élégantes :
Un coup de vent passant par une porte fit tinter le cristal des trois lustres monumentaux qui éclairaient, en d'autres temps, les travées soigneusement décorées du palais d'une lueur éclatante. Une silhouette féminine se faufila dans la pièce par une porte dérobée. Elle s'avança jusqu'au milieu du hall, marchand lentement sur les tapis de soie et de velours ocres et or, les couleurs de la maison Donasel. Ses yeux s'attardèrent un instant sur les courbures élégantes des enluminures qui décoraient les deux bandes latérales de ces pièces d'art local réputées. Elle poursuivit sa marche. La jeune femme semblait apprécier chaque seconde, chaque minutes des derniers instants qu'elle devait passer ici. Chez elle.
Sarah, car c'était elle, promena ensuite son regards sur ces chefs d’œuvres des Cristalleries et Orfèvreries Renastasiennes qui pendaient au plafond. Ils étaient si beau lorsqu'ils brillaient de tout leurs feux ! Un tourbillon de couleurs vives, oscillant du rouge ocre au blanc nacré, éclairait la pièce en accroissant ses monumentales proportions. Les tiges d'acier couvertes d'une fine couche d'or aux reflets satinés brillaient de mille feu, jetant de luisant reflets sur les colonnes de marbres ceintes d'une frise racontant les prémices de la colonisation de Renastasia. Les cristaux du lustre, eux-mêmes, étaient, chacun à leur manière, de magnifiques œuvres d'art, car pour chacune de ces pièces de verre bleutée, et il y en avait des milliers, l'artiste avait dessiné, à la pointe de son stylet, les traits des membres de la maison Donasel. Délicate attention de l'homme, qui aujourd'hui, devait ignorer que plus personne, sauf peut-être les yeux pervers d'une impératrice en quête de joaillerie rare, ne poserait les yeux sur le fruit d'un travail aussi passionné et minutieux. Plus personne ne l'apprécierait plus comme Sarah l'appréciait en ce moment.
Sarah promena ensuite son regard sur les frises, que cher lecteur, j'évoquais plus haut. De belles pièces également bien que plus sommaires. Elles avaient été peintes au fil de l'évolution et de l'avancement de l'Histoire de Renastasia par les plus grands peintres de leurs époques, et avec les techniques les plus modernes. Attachant à ces dernières une patience et un raffinement millimétré, elles contaient chacune des grandes époques de Renastasia. Sarah les avait contemplé des milliers de fois distraitement, alors qu'elle assistait aux audiences de la Grande Salle d'une oreille - il faut ici bien le dire - encore plus distraite. Cette fois-ci, elle voulut prendre le temps de plonger dans ces dernières. Elle voulu mettre toute l'éducation artistique que pouvait avoir reçu une princesse Renastasienne à l'épreuve. Et pour la première fois de sa vie, il lui sembla littéralement découvrir ces fresques et y voir ce qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Elle fut en mesure de nommer chacun des styles de peintures que couvraient ces fresques : Classicisme Pré-Colovien, Classicisme Colovien, Postrazisme, Cubisme Moderne, Baroque néo-danierien, elle s'étonna de se rappeler aussi bien des leçons de ses premières préceptrices, et, pour la première fois depuis bien des années, profitant de l'intimité froide et lugubre du Grand Hall dans la pénombre, elle laissa couler une larme en pensant que demain, peut-être, dans un éclair de flamme et de terreur, un turbolaser réduirait ce palais en cendre.
Elle s'installa finalement sur l'une des chaises au dossier rembourré de velours vert ou s’asseyaient les Lords pendant le Conseil Royal. Elle aurait aimé, de tout cœur, pouvoir en présider ne serait-ce qu'un seul. Mais les décisions de ces derniers mois l'avait obligé à se contenter de décisions en comités restreints. Elle marcha alors doucement le long des travées ou se trouvait les noms des deux cent Lords du conseil, situés à droite de la salle. De l'autre côté, à gauche, se trouvaient les représentants du commun, traditionnellement appelés "les Communaux" ou les "Communards" par la Presse favorable à la Noblesse. Les dossiers rouges de leurs chaises lui rappelèrent combien elle avait compté d'amis parmi leurs rangs. Des hommes et des femmes qui avaient fièrement et fermement défendu son nom et son droit à régner pendant l'interlude de deux jours qui avait marqué le, court, premier règne - car elle ne doutait pas d'être remplacée par sa propre sœur - de cette dernière. Combien étaient morts ? Combien avaient été déportés ? Embarqués pendant la fuite impériale pour affaiblir la planète ? Aujourd'hui, si elle devait régner, Sarah n'était même pas sûre de pouvoir réunir une majorité face à la Noblesse, qui haïssait son nom.
Instinctivement, elle s'était portée vers son Siège, à elle, qu'elle était en droit d'occuper, de part sa naissance, sur les bancs des Lords. Sur une plaque dorée se trouvait inscrite en lettres noires et élégantes :
Son Auguste et Royale Majesté, Sarah Joanna Lizbeth Donasel Rachi, Dauphine du Royaume
Elle porta son regard au siège à sa droite. Elle siégeait au milieu de ses frères et sœurs. Mais à la place que devait normalement occuper le nom d'Isabelle se trouvait une tâche noire. La plaque d'or avait fondu sous les coups des blasters de l'un ou l'autre Révolutionnaire lorsque le Palais avait été reprit. Tout en se laissant envahir par une douce haine qui lui permit d'échapper un instant à la mélancolie, Sarah se leva et prit la direction des commandes électriques de la pièce. Elle avait envie de la voir, rien qu'une dernière fois, allumé. Le Grand Hall, lieu des réceptions royales et des discussions du Sénat, le Grand Hall ou, avec huit centaines de Délégués, dont six cent issus du peuple et deux cent de la Noblesse, la Reine avait gouverné, gouvernait, et - oui elle se le jura intérieurement - gouvernerait encore Renastasia. Même si les merveilles du Grand Hall disparaissait, il resterait toujours le plus important. Car on ne peut tuer une idée. Et le Grand Hall était, à lui seul, une idée.
Sarah retint sa main alors qu'elle effleurait l'interrupteur, dissimulé derrière un rideau. Les consignes de l'armée étaient claires. Pas une lumière sur la planète, pour ne pas guider inutilement de potentiels éclaireurs ennemis pendant leurs relevés orbitaux, ni même guidé une force avancée pendant un possible bombardement ... Elle ravala son orgueil, sa fierté, et son désir de contempler une dernière fois le Grand Hall illuminé, et quitta la pièce pour s'engager vers l'un des rideaux qui dissimulait une porte dérobée. Cette dernière donnait sur un petit escalier qui montait en colimaçon dans une nuit inquiétante et sombre.
Elle s'y engagea sans crainte et monta les marches une à une dans un calme et une sérénité exemplaire. Elle se laissa ainsi porter jusqu'aux quartiers des domestiques, sous les combles, et se guidant d'un pas assuré elle se faufila dans les couloirs exigus et déserts entre leurs chambres, jusqu'à l'une des fenêtres qui surplombait la ville.
Elle la contempla, une dernière fois. La forme élégante de ses rues circulaires, qui s'éloignaient du palais royal en cercles concentriques et réguliers, lui rappelait les vagues formées par une goutte d'eau tombée dans un océan à la surface de l'eau. Chacune de ces vagues délimitait un quartier résidentiel d'habitations pavillonnaires telles que les appréciaient les habitants de Renastasia. Dans la pénombre, elle distinguait les parcs multiples qui berçait la ville d'une ambiance calme et apaisée. Les rues étaient désertes, ou presque. La population avait depuis longtemps fuit les grands centres urbains de la planète, pour se réfugier auprès de leurs proches à la campagne, ou dans des résidences secondaires pour les plus riches. Par endroit, on distinguait les formes de soldats et de blindés en mouvement pour imposer des barrages aux points stratégiques qui permettaient d'accéder au palais.
Huit autoroutes partaient vers chacun des quatre points cardinaux et vers leurs intermédiaires, pour propager la-bas l'averse de la paisible capitale Renastasienne. On y voyait pousser les grattes-ciels des zones ou se tenaient les affaires de la planète, rivalisant de hauteurs et d'élégance dans leurs robes de lichens et de lierre vert. Les esplanades à leurs sommets rayonnaient de la verdure d'arbres en pleine force de l'age en cette fin d'été. Elle avait demandé à l'Empire, dans une communication officielle, d'épargner cette cité lors de son invasion. Elle l'avait voulue ville ouverte. Ville sans combat. Ville pacifiée. Elle n'avait pas connu de réponse. Renastasia-Capitale serait bientôt un champ de bataille.
Son regard se porta finalement sur l'Astroport de Renastasia. Sa destination finale. Elle n'avait pas voulu décoller depuis sa piste d'atterrissage privée, dans une nef royale, et sous la garde de la chasse royale. Elle avait préféré décoller dans un transport Gallofree de l'Alliance Rebelle. Comme n'importe quel réfugié, par égard pour ceux qui restait. En cet instant, c'était une culpabilité lourde qui pesait sur le cœur de la Reine. Une fois de plus, sa naissance, seule, allait la sauver, car contrairement à ceux qui partaient, elle n'avait pas le sentiment d'être indispensable à la Nouvelle Renastasia.
Dans le lointain, le son strident d'une sirène s’éleva, et retomba, pour recommencer une fois encore, et une fois de plus. Le cycle devait se poursuivre pour ne plus cesser pendant des heures. Sarah leva les yeux vers le ciel et derrière l’iridescente lueur bleutée du bouclier abaissé qui protégeait la ville, elle perçut les lumières vives, intenses, et glacées comme la mort, des bombes aux plasmas tirés depuis l'orbite par la flotte impériale. Des pas retentirent derrière elle, et une main se posa sur son épaule. La voix grave, neutre et dénuée d'émotion du Général Shew résonna à son oreille :
Sarah retint sa main alors qu'elle effleurait l'interrupteur, dissimulé derrière un rideau. Les consignes de l'armée étaient claires. Pas une lumière sur la planète, pour ne pas guider inutilement de potentiels éclaireurs ennemis pendant leurs relevés orbitaux, ni même guidé une force avancée pendant un possible bombardement ... Elle ravala son orgueil, sa fierté, et son désir de contempler une dernière fois le Grand Hall illuminé, et quitta la pièce pour s'engager vers l'un des rideaux qui dissimulait une porte dérobée. Cette dernière donnait sur un petit escalier qui montait en colimaçon dans une nuit inquiétante et sombre.
Elle s'y engagea sans crainte et monta les marches une à une dans un calme et une sérénité exemplaire. Elle se laissa ainsi porter jusqu'aux quartiers des domestiques, sous les combles, et se guidant d'un pas assuré elle se faufila dans les couloirs exigus et déserts entre leurs chambres, jusqu'à l'une des fenêtres qui surplombait la ville.
Elle la contempla, une dernière fois. La forme élégante de ses rues circulaires, qui s'éloignaient du palais royal en cercles concentriques et réguliers, lui rappelait les vagues formées par une goutte d'eau tombée dans un océan à la surface de l'eau. Chacune de ces vagues délimitait un quartier résidentiel d'habitations pavillonnaires telles que les appréciaient les habitants de Renastasia. Dans la pénombre, elle distinguait les parcs multiples qui berçait la ville d'une ambiance calme et apaisée. Les rues étaient désertes, ou presque. La population avait depuis longtemps fuit les grands centres urbains de la planète, pour se réfugier auprès de leurs proches à la campagne, ou dans des résidences secondaires pour les plus riches. Par endroit, on distinguait les formes de soldats et de blindés en mouvement pour imposer des barrages aux points stratégiques qui permettaient d'accéder au palais.
Huit autoroutes partaient vers chacun des quatre points cardinaux et vers leurs intermédiaires, pour propager la-bas l'averse de la paisible capitale Renastasienne. On y voyait pousser les grattes-ciels des zones ou se tenaient les affaires de la planète, rivalisant de hauteurs et d'élégance dans leurs robes de lichens et de lierre vert. Les esplanades à leurs sommets rayonnaient de la verdure d'arbres en pleine force de l'age en cette fin d'été. Elle avait demandé à l'Empire, dans une communication officielle, d'épargner cette cité lors de son invasion. Elle l'avait voulue ville ouverte. Ville sans combat. Ville pacifiée. Elle n'avait pas connu de réponse. Renastasia-Capitale serait bientôt un champ de bataille.
Son regard se porta finalement sur l'Astroport de Renastasia. Sa destination finale. Elle n'avait pas voulu décoller depuis sa piste d'atterrissage privée, dans une nef royale, et sous la garde de la chasse royale. Elle avait préféré décoller dans un transport Gallofree de l'Alliance Rebelle. Comme n'importe quel réfugié, par égard pour ceux qui restait. En cet instant, c'était une culpabilité lourde qui pesait sur le cœur de la Reine. Une fois de plus, sa naissance, seule, allait la sauver, car contrairement à ceux qui partaient, elle n'avait pas le sentiment d'être indispensable à la Nouvelle Renastasia.
Dans le lointain, le son strident d'une sirène s’éleva, et retomba, pour recommencer une fois encore, et une fois de plus. Le cycle devait se poursuivre pour ne plus cesser pendant des heures. Sarah leva les yeux vers le ciel et derrière l’iridescente lueur bleutée du bouclier abaissé qui protégeait la ville, elle perçut les lumières vives, intenses, et glacées comme la mort, des bombes aux plasmas tirés depuis l'orbite par la flotte impériale. Des pas retentirent derrière elle, et une main se posa sur son épaule. La voix grave, neutre et dénuée d'émotion du Général Shew résonna à son oreille :
Votre Majesté ? Il est temps. C'est l'heure.
Et en silence, elle le suivit.
[Hors RP] Voila, j'ai planté le décor. Ce n'est pas parce que l'on a la fierté et l'orgueil d'un fermier texan que, comme Sissi, Impératrice, l'on ne connait pas le raffinement de la Cour Impériale d'Autriche et de Hongrie.[/hors rp]
Dernière édition par Sarah Donasel le Mar 8 Mai 2012 - 0:51, édité 1 fois (Raison : Correction de fautes, Amélioration Globale du texte, et suppression de lourdeurs narratives.)