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Aargonar... Monde totalement isolé de la Bordure Extérieure, aride caillou balayé par les vents, où la température descendait rarement en dessous de 40 degrés. Jadis affilié aux sith, la planète avait été le théatre d'une terrible bataille au cours de la Guerre des Clones. Autrement, aucun évènement majeur n'était jamais venu troubler son histoire. Un véritable trou, en somme. Le lieu idéal pour organiser une rencontre à l'abri des regards.

Dans un petit canyon protégeant à la fois des vents et du soleil, trois vaisseaux spatiaux s'étaient posé: une corvette CR-90 escortée par deux transports GR-70 Gallofree. Dans le ciel deux escadrons de X-Wing étaient en patrouille, surveillant avec attention les alentours et guettant l'arrivée d'un éventuel intrus. Autour de la corvette corrélienne une centaine de soldats rebelles s'activaient, déployant un véritable dispositif de défense. Plusieurs batteries E-Web et des quad lasers avaient été installés sur les hauteur, des patrouilles effectuaient une garde vigilante. Juste à l'entrée du vaisseau, une troupe de vibrolame neimoidienne à l'allure farouche formaient un cercle autour d'une lourde caisse noire, qu'ils semblaient prets à défendre de leur vie. Et il est vrai que le contenu de cette caisse valait son pesant d'or: pas moins de 7 millions de crédits en liquide, tout droit sortis des réserves de l'Alliance. Cette coquette somme, précieuse en ces temps d'instabilité et de guerre civile, devaient servir à finaliser l'achat de plusieurs armes plasma par l'Alliance Rebelle au mystérieux seigneur de Géonosis Adrix, une transaction qui devait se dérouler bien entendu dans le plus grand secret. Dans les transports CGR-70 devaient etre embarqués les armes plasma sous forme de pièces détachées.


Détail de l'achat:

Spoiler :


Tandis que ses hommes s'activaient autour de lui, le général Kessert Syn, assis sur un rocher non loin de la précieuse caisse, réfléchissait tout en contemplant les étendues désolées d'Aargonar. Lui qui détestait entreprendre une opération sans avoir prévu chaque détail, il était forcé de constater que celle-ci comportait encore de nombreuses zones d'ombres. Ou était donc Ausar Auset ? Comment etre sur que le fameux Adrix ne serait pas suivi par les impériaux, ou que lui-meme ne livrerait pas les rebelles aux impériaux ? Pourquoi n'essayerait-il pas d'escroquer les rebelles en leur vendant de fausses pièces d'artillerie ? Aussi pragmatique et haineux à l'égard de l'empire qu'il affirmait l'etre, Adrix restait un sith, et Mon Mothma avait clairement mis Kessert en garde contre la fourberie inhérente à cette secte. Au moins, comme le sith n'avait été prévenu que trois jours à l'avance du lieu de la réunion, il n'aurait pas le temps de préparer un véritable piège.

Kessert se leva de son siège et fixa son regard sur les petits points des chasseurs X-Wing qui virevoltaient dans le ciel d'Aargonar, privé de tout nuage. A ces chasseurs incombait la tâche de repérer le vaisseau de Adrix quand ce dernier arriverait et de l'attirer dans le canyon où s'effectuerait l'échange...

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Et tandis que les rebelles préparaient leur accueil, le Seigneur Sith mettait au point sa petite entrée. Les affaires auraient pu difficilement se dérouler davantage selon ses projets. Non seulement cette petite transaction était tout à fait profitable à son fond de commerce, mais elle lui ouvrirait surtout les portes d'une nouvelle alliance on ne peut plus exploitable. Certes les 6 millions qu'il allait rapporter sur Geonosis n'allaient pas renverser ses projets, mais faire des rebelles des clients plus... réguliers, avait plusieurs avantages. Si l'efficacité de l'armement plasma était révélée au grand jour, la demande grimperait à toute allure. Mieux encore, il deviendrait bien vite évident que seuls ceux équipés de tels systèmes avaient une chance de survivre lors de conflits à grande échelle. La technologie était chère, mais l'évidente supériorité qu'elle offrait sur le terrain ne pouvait être ignorée... et il en était l'unique producteur. Ses petits joujous allaient devenir un standard incontournable du conflit galactique et la suprématie industrielle des géonosiens récupéreraient sa grandeur d'antan. L'Empire ne resterait évidement pas sans réagir, si les terroristes utilisaient ces armes contre eux, une simple enquête leur permettrait d'en découvrir l'origine. L'Egorgeur en était conscient, et il y était préparé... D'un point de vue purement légal, il n'était en rien responsable de l'utilisation faîte de son équipement, il n'était qu'un marchand et ne souffrait d'aucun contrat d'exclusivité. Mais la seule "légalité" de sa condition ne suffirait évidemment pas à le couvrir des représailles impériales. Les hauts gradés en colère n'auraient aucuns scrupules à sévir sans avoir besoin de se justifier, personne ne se soucierait du sort d'insectes sur un caillou de la Bordure Extérieure. Mais Darth Odion savait fort bien gérer la fourberie impériale. Si son statut de Sith n'avait rien d'officiel, il n'en inquiétait pas moins bon nombre de dignitaires impériaux. La plupart des médaillés les plus écervelés n'avaient que peu de courage, et préféreraient éviter de se frotter à lui, par peur, légitime d'ailleurs, des représailles. Son statut au sein de l'Empire était d'ailleurs des plus flous, et la nature de son lien avec son Altesse elle même était suffisamment nébuleux pour en réputer beaucoup. Qui oserait s'en prendre à un individu potentiellement à même de s'attirer les faveurs de sa Majestée ?
Ceux qui auraient cependant à la fois la bravoure et l'autorité pour s'opposer à lui, il ne doutait pas un seul instant qu'ils s'agissent d'hommes suffisamment intelligents et rusés pour saisirent tout l’intérêt qu'ils auraient à avoir l'Egorgeur de leur côté plutôt que comme adversaire... Il arriverait à trouver un accord juteux si les choses se corsaient, il était confiant dans son habilité dans ce domaine.
Ce projet de colonisation avec les rebelles restait son ultime porte de sortie, si jamais les évènements échappaient à sa maîtrise, alors il lui resterait toujours un noyau de fidèles prêt à redresser la situation. Il comptait mettre ainsi à l'abri quelques uns des plus brillants cerveaux de cette race, qui pourraient ainsi continuer à servir la Ruche sans risquer les rafts d'esclaves régulières. Un bon moyen de calmer les ardeurs de ce satané Lebref en limitant la fuite des grands esprits. Dans tous les cas, il en ressortirait gagnant, et s'attirer les faveurs des Rebelles lui serait d'un grand secours dans le futur. Ceux qui étaient guidés par des idéaux s'avéraient souvent des compagnons très intéressants. Leur dévotion presque fanatique envers leur cause les rendait aisément contrôlable si l'on parvenait à faire coïncider ses propres intérêts avec leurs croyances. Contrairement à ceux qui ne fonctionnaient que par l'appât du gain, on pouvait leur faire confiance pour ce qui est de suivre leur code de conduite. Et puis, Adrix avait toujours eut une certaine sympathie pour ceux prêts à combattre pour protéger leurs convictions. Il n'était pas un sentimental, mais il savait respecter la valeur des guerriers, une façon de voir certes un peu archaïque, mais il était lui même un combattant avant tout.

Il restait une faible probabilité que ce Kessert lui ait tendu un piège... Il n'y croyait pas vraiment mais ne pas prendre cette possibilité en compte l'aurait fait passer pour un imprudent, ce qui n'était jamais bon pour les affaires. Il avait utilisé son véhicule personnel pour le déplacement, un gigantesque croiseur de guerre Venator qui avait l'immense avantage de n'être traçable par aucune autorité impériale : Un privilège d'être un agent Sith de l'Impératrice.
Le lieu de la transaction était un monstrueux trou perdu, et, si le Seigneur Sith n'avait rien à craindre personnellement d'une quelconque embuscade, il prit tout de même la peine d'emmener avec lui une petite centaine des soldats clones de son armée privée. Ces fidèles machines à tuer qui avaient participés à la prise de Machalor et Korriban répondaient à ses ordres, et non à ceux de l'Empire. Et, pour le folklore, quelques super géonosiens rajouteraient un peu de couleur.
Des barges de transports descendirent du ciel, escortés par les X-wings, tandis que le croiseur se dissimulait dans le vide spatial, à leur bord, de puissantes armes à plasma détachées, et les ingénieurs géonosiens nécessaires à leur mise en place. Ils allaient se charger de l'installation eux mêmes, un bon moyen de rappeler à tout le monde que le savoir faire insectoïde était absolument vitale à cette opération.
Atterrissant dans un torrent de poussière, le cargo qui accueillait l'Egorgeur se posa non loin du camp rebelle. A peine la trappe de débarquement ouverte que déjà les soldats en armure formaient une haie d'honneur, blaster en l'air. Au milieu, surgissant de l'écran de fumée, avançant de sa démarche lente dont chaque pas était rythmé par un lourd fracas métallique, le cyborg faisait son entrée à son tour. Même en contenant son aura obscure naturelle, il n'en était pas moins impressionnant, tout caparaçonné de métal noir et dépassant d'une bonne tête tous les humains présents. Les soldats clones observaient les alentours avec une anxiété professionnelle : Si un conflit éclatait, ils étaient en net désavantage, ne serait-ce que part la présence des quad lasers mais s'ils s'inquiétaient de cette position défavorable, ils n'y laissaient rien paraître.

Il s'avança devant Kessert, laissant glisser un regard amusé aux vibrolames neimoidiennes postées autour de la caissette. Il se rappelait en avoir massacré quatre le jour où il avait mit la main sur Ausar Ausset... Et d'ailleurs, si ses souvenirs étaient bons, il avait aussi mit les griffes sur un prototype de ces vaisseaux en forme de X qui parcouraient les cieux. Ils avaient l'air de bons engins, il devrait y jeter un coup d'oeil à son retour....
Se tenant droit devant le moustachu, le cyborg commença les salutations d'usages.

-C'est un plaisir de vous revoir Seigneur Kessert... Vous avez la somme convenue je suppose.

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Enfin l'ombre d'un destroyer stellaire de classe Venator apparut dans le ciel d'Aargonar. Les rebelles s'inquiétèrent à la vue de ce titan qui semblait prêt à leur cacher le soleil: en cas d'affrontement la corvette Cr-90 et les transports ne feraient pas le poids face à ce monstre. Mais Kessert Syn resta de marbre: il savait que si les affaires se déroulaient comme prévu, il n'y aurait pas de problème. Ce Adrix n'était certes pas un gentleman, mais il souhaitait récupérer son argent. De meme que les rebelles voulaient obtenir les armes plasma.

Tandis que le croiseur se retirait de l'orbite de la planète, une demi-douzaine de transports descendirent vers la surface escortés des X-Wings. Ils se posèrent à l'entrée du canyon fortifié qui servait de camps de base aux rebelles, et une troupe de soldats en armure et de géonosiens anormalements musclés en sortirent pour former une haie d'honneur à leur chef. Les soldats rebelles, barricadés dans leurs tranchées ou rassemblés autour de la corvette, observèrent dans un silence de mort ce déploiement de force. Kessert se rendait compte qu'il ne fallait pas sous-estimer les moyens et surtout l'indépendance de ce Adrix, qui semblait disposer d'une armée privée à ses ordres. Lorsque l'Egorgeur descendit de son transport, Kessert ne put s'empecher de se sentir un bref instant mal à l'aise à la vision de cette créature démoniaque. Certes ils s'étaient déjà parlés par hologrammes interposés, mais lui faire face en réel, voilà autre chose... Curieuse sensation: mélange de surprise, d'inquiétude, de perplexité, mais aussi de fascination à l'égard de cet etre hors du cummun.

Toujours stoique et impassible comme le marbre, le "moustachu" s'avança à la rencontre de son associé, entouré de deux officiers. Tout d'abord il lui fallait répondre à la question du cyborg:

-Je suis moi aussi très satisfait de vous revoir aussi vite, seigneur Adrix. Comme convenu nous avons rassemblé la somme nécessaire.

Kessert se retourna vers sa garde prétorienne neimoidienne, et quatre des mastodontes posèrent leurs armes à terre pour se saisir de la lourde caisse noire et avancèrent. Parvenu devant les deux interlocuteurs, ils déposèrent la caisse à terre et l'un des officiers accompagnant Kessert enleva les différends cadenas à l'aide de code secrets. Enfin le trésor de la caisse put etre révélé au grand jour: plusieurs piles de crédits dont l'armature dorée scintillait au soleil.

Spoiler :


-7 millions de crédits impériaux, comme convenu. Au besoin vous pourrez facilement les échanger contre des devises en usage dans la Bordure Extérieure.

Puis le général rebelle tourna son regard vers les transports de l'Egorgeur.

-Je vois que de votre coté vous avez bien apporté notre commande. Avant que mes hommes ne transfèrent les pièces détachées depuis vos vaisseaux jusqu'à nos transports GR-70, je souhaiterais observer par moi-meme l'efficacité de l'armement plasma. Ensuite nous pourrons discuter de ce projet de colonisation sur un de nos mondes-refuges.

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L'entrée en scène de l'Egorgeur semblait avoir l'effet escompté sur les forces rebelles. Certes, il était loin d'être en position de force, mais un tel déballage de puissance militaire était lourd de messages : le souverain de Geonosis était parfaitement capable de se débrouiller par ses propres moyens. Et plus encore, si jamais les forces rebelles osaient le trahir à l'avenir, il démontrait là qu'il serait tout à fait à même de leur faire payer leur trahison sans avoir à faire appel aux forces impériales.
Peu de dirigeants de mondes impériaux avaient l'autorisation d'entretenir des forces privées aussi massives et bien armées... La politique impériale était en effet assez reluctante à laisser vagabonder des organisations militaires hors de son contrôle. Une preuve de plus que le cyborg était loin d'être un marchand d'armes ordinaire.

Le Seigneur Sith jeta un coup d'oeil distrait à la mallette de crédits, ses capteurs ayant tôt fait de vérifier le montant. La somme était impressionnante, bien supérieure à ce que la majorité des hommes pouvaient espérer gagner tout au long de leur médiocre existence. Mais dans le cas du souverain géonosien, c'était tout juste un moyen de rembourser les dépenses engendrées par la production des armes à plama. Il ne faisait aucune marge dans la transaction, c'était là un geste purement publicitaire, presque généreux, afin de gagner la confiance des rebelles. S'ils revenaient lui passer commande à l'avenir, alors il aurait tout le loisir de faire du bénéfice... Mais pour le moment, la perte de quelques milliers de crédits n'avait rien de bien dommageable en comparaison de ce qu'il pouvait gagner des contacts avec cette organisation d'idéalistes. Il était toujours bon d'avoir des amis partout.

Alors que Kessert parlait, l'Egorgeur fit un signe de tête à un de ces subordonnés. Un soldat clone vint récupérer la mallette qu'on lui tendait sans pour autant rapporter le précieux butin à l'intérieur du vaisseau. Adrix ramassait son dû, mais il ne l'emporterait pas avec lui tant que les rebelles n'avaient pas obtenus ce qu'ils désiraient, un juste marché en somme. En attendant, la monnaie resterait à portée de son ancien propriétaire.

-Bien entendu, ne vous avais-je donc pas promis une démonstration lors de notre première conversation ?


Il fit signe à un autre clone qui commença à donner d'étranges instructions au travers de son commlink.


-J'ai demandé à faire installer une batterie plasma. Veuillez cependant savoir que la réelle efficacité de notre armement réside dans sa capacité à transpercer les boucliers plus que dans son pouvoir destructeur brute. Croyez bien que je me ferais un plaisir de vous le prouver, mais je n'ai guère l'intention d'ouvrir le feu son mon propre batîment. Si vous possédez un système équipé de boucliers aptes à nous servir de cibles, nous serions ravis d'effectuer une seconde démonstration.

Il était bien sûr hors de question pour Adrix d'endommager son précieux Venator pour prouver sa bonne foi. Et il ne possédait pas sous la main de vaisseaux équipés de boucliers réels dont qu'il avait le loisir de pouvoir sacrifier sur l'autel des négociations. Les rebelles n'auraient d'autres choix que d'user de leur propre science pour vérifier ses propos. Adrix et Kessert furent menés au devant de l’impressionnante batterie qui avait monté non loin du lieu d’atterrissage. Les ingénieurs géonosiens avaient commencés à l'installer pendant le trajet.

-Artillerie, ouvrez le feu sur cette formation rocheuse au Sud.

-
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] A vos ordres mon Seigneur.

A peine avait-il parlé que les moteurs se mirent en marche. A l'intérieur de la machinerie, le projectile était exposé aux températures infernales du plasma, pendant que lourds systèmes de refroidissement protégeait le reste du système de la température. Soudain, le métal chauffé jaillit du canon, pâteux et si brûlant que l'air se déformait sur son sillage. Des étincelles d'énergies crépitaient autour de lui, laissant deviner qu'il en effet imbibé de l'énergie chargée par le plasma. C'était ce dernier détail qui lui permettrait de passer outre les meilleurs boucliers, la décharge d'énergie ionique qu'il délivrerait au contact du champ de force neutraliserait en effet le mur invisible juste assez longtemps pour permettre au projectile de passer.
Le tir percuta la montagne non loin dans un vacarme d'explosions et de nuages de poussière. Lorsque ces dernières ne dissipèrent, toute la roche autour du point d'impact n'était plus qu'une flaque bouillonnante de magma liquide. La déflagration avait creusé un joli trou dans la paroi rocheuse.


-Bien entendu, le blindage d'un croiseur est d'un autre niveau que cette roche friable, mais je peux vous garantir qu'avec mon matériel, vous n'aurez guère de peine à pénétrer la coque des bâtiments ennemis. Mes ingénieurs vous donneront plus de détails lors de l'installation.

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L'essai promis avait bel et bien eu lieu, et Kessert Syn restait sidéré par la puissance des armes plasma. Certes la mise en marche de l'arme nécessita du temps et sans doute beaucoups d'énergie, mais le résultat était à la hauteur des espérances du général rebelle: il ne restait rien de la formation rocheuse qui avait été prise pour cible. Les effets du plasma devaient être dévastateurs sur les métaux, et Kessert voyait déjà les multiples usages que l'on pourrait en faire: faire fondre les portes blindées au lieu de les faire exploser, percer la cuirasse des croiseurs ennemis, détruire les points vitaux... Ces armes étaient très chères, mais elles en valaient la peine. Les canons plasma lourds et les batteries pourraient être intégrés aux vaisseaux capitaus de l'Alliance, tandis que les lances-missiles plasma seraient affectés à des Y-Wing spécialisés.

-Vous m'avez convaincu, seigneur Adrix. Ces armes nous rendront de grands services, et il est fort possible que nous revenions à l'avenir négocier d'autres contrats avec les industries géonosiennes.

Kessert fit un signe à ses adjoints, et plusieurs dizaines de rebelles quittèrent leurs postes et s'approchèrent des pièces détachées des armes plasma que les hommes d'Adrix avaient mis à leur disposition. Le déplacement vers les transports Gallofree d'un aussi gigantesque arsenal allait prendre plusieurs dizaines de minutes. En attendant, Adrix était libre de disposer de ses millions.

Le général rebelle attira le sith à l'écart d'éventuelles oreilles indiscrètes pour discuter d'un projet encore plus secret encore que le contrat des armes plasma. Ayant sorti un petit holocom de sa poche, il déploya l'image d'une planète aride et désolée.

Spoiler :


-Zarracina III n'est certainement pas l'un des mondes les plus accueillants de la Bordure Médiane. Autrefois il s'agissait d'une planète tropicale, verdoyante et pleine de vie. Mais un bombardement orbital de l'Ancienne République il y a 10 000 ans, dans le contexte troublé des croisades Pius Dea, a réduit cet oasis en cendres. La surface est entièrement désertique, à l'exception de quelques plantes poussant dans les grottes et autour de la mer principale. Des vents rendu brulants par le soleil balayent les plaines désolées en permanence, et certaines zones de la planète sont encore inaccessible en raison de la radioactivité. L'athmosphère est irrespirable pour certaines espèces, dont les humains qui sont obligés de porter un masque.

Les seuls intérêt de ce monde dévasté sont son anonymat complet (la planète n'a plus reçu de visiteurs autre que quelques Zarracines, ses anciens habitants, depuis 10 000 ans) et la présence d'un sous-sol riche en minéraux, lesquels se sont formés dans les millénaires qui ont suivi le bombardement orbital. Les quatres complexes miniers qui s'alignent autour de l'Equateur, et qui nous servent aussi de base militaire, sont d'ailleurs les seuls centres d'activité de la planète. Toutefois, nous avons toutes les raisons de penser que des espèces insectoides, telles que les Géonosiens ou encore les Vratix -nous sommes déjà en contact avec ces derniers- pourraient facilement s'adapter aux conditions extrèmes de la planète. Les minéraux extraits des complexes pourraient servir à la construction d'usines souterraines telles que votre peuple sait si bien en faire.

Kessert marqua une pause, car il venait d'entrer dans le vif du sujet. On ne pouvait etre que mal à l'aise devant l'imposant sith, meme si ce dernier se révélait etre allié d'occasion.

-Nous pensons qu'un premier convoi de 200 colons Géonosien serait suffisant pour établir les premières cités souterraines dans les montagnes de Zarracina. Ils pourront disposer de tout le matériel nécessaire dans les complexes miniers, mais il seraient utile qu'ils emportent avec eux des réserves de nourriture, ainsi que quelques animaux vivants, afin de pouvoir éventuellement recréer un écosystème habitué au désert sur Zarracina.

Je vais vous transmettre les coordonnées d'une planète voisine de Zarracina, où les colons pourront retrouver nos hommes qui les mèneront à bon port. C'est à ce moment-là que les véritables coordonnées de la planète vous seront données -à vous, et à vous seul.

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La petite démonstration de force de l'artillerie géonosienne avait eut l'effet escompté. Quand bien même les rebelles n'avaient pas pu admirer tout le potentiel destructeur de ce matériel, ils semblaient totalement convaincus. Avec de tels clients, l'industrie insectoïde faisait un pas de plus pour récupérer la place dominante qu'elle possédait lors de la dernière guerre. Tous allaient se rappeler du savoir faire dont pouvaient faire preuve ses sujets en matière d'armement.
Ces quelques millions ne feraient pas grand chose, ils rembourseraient tout juste les frais de production, mais ca restait un bon coup de pub. Il espérait resserrer lentement mais sûrement ses liens avec les instances de l'Alliance... Ils feraient des alliés de poids dans ses projets futurs. On avait jamais trop de pions sur son échiquier.

Venaient maintenant des négociations d'un autre ordre : La colonisation par les Géonosions d'un mystérieux monde placé sous l'autorité des Rebelles. Le petit hologramme se reflétait dans les yeux rouges brillant du Seigneur Sith alors qu'il cherchait dans sa base de données tout ce qu'il pouvait trouver à ce sujet. Et le moustachu disait vrai : C'était pour ainsi dire le trou perdu ultime, aucune archive, aussi vieille soit-elle, ne prenait la peine de la mentionner. Elle était indubitablement hostile, sans doute plus encore que ne l'était Geonosis elle même. Les conditions de vies y seraient très rudes... Mais si c'était là necessaire pour permettre à certains de ses hommes d'échapper à la surveillance de l'Empire c'était un sacrifice qu'il concéderait. Il avait pour eux des plans nécessitant qu'aucun espion de l'Impératrice ne vienne mettre son nez crochu. Qui plus est, son peuple tisserait alors des liens avec l'Alliance toujours plus étroit, ce qui ne pouvait que jouer en sa faveur. L'endroit était riche en matière première, un détail que l'industrie géonosienne saurait mettre à profit.
Il devait bien calculer son coup. Il fallait des êtres a la fois assez performants pour obtenir des résultats, mais pas indispensables au cas où l'opération tournait au fiasco. S'ils devaient cohabiter avec une autre espece, il devait aussi penser à sélectionner quelques membres de la caste combattante, ne serait-ce que pour apaiser les esprits des autres. Personne n'aime se savoir à la merci de leaders étrangers. Il se tourna vers Kessert.


-J'accepte l'offre que vous me faîtes, Seigneur Kessert, et j'espère qu'elle nous apportera à tous deux tous les bienfaits que nous sommes en droit d'en espérer. Je choisirais moi même les premiers colons. Je prendrais soin de prendre les individus les plus aptes à remplir cette tâche difficile. Cependant, je me permettrais d'être clair. Quand bien même le territoire qu'ils fouleront de leurs pieds est sous autorité de l'Alliance, tous, autant qu'ils sont, resteront mes sujets et non des rebelles. Et s'ils doivent répondre de leurs actes, ce sera à leur souverain, et à lui seul. Je ne voudrais pas qu'il y ait un malentendu, je n'offrirais jamais les miens comme de vulgaires présents. Un accord sera conclu afin de faciliter la cohabitation bien entendu.

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Pnj : Mon Mothma
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]


Mothma avait demandé qu'on active la communication avec Aargonar, après les essais militaires. Elle ne tenait pas spécialement à y assister et faisait toute confiance au Général Syn pour en apprécier toute l'efficacité. Lorsque l'image de la chandrillenne apparue en face de l'humain et du Sith, la conversation s'entamait sur la colonisation de Zaracina. En écoutant le roi géonosien établir ses conditions Mothma sursauta, avant de réagir aussi vite, après s'être présentée et après avoir saluer Adrix décemment.

Mon Mothma - Avec tout le respect que je vous doit votre majesté, ces conditions sont de manière concrète, impossible. Bien que je comprenne bien que vous ne cherchiez uniquement qu'a protéger vos sujets et à défendre votre souveraineté ce qui est tout ce qu'il y a de plus légitime.
Cependant je pense, sauf votre respect, que vous n'avez pas tout à fait saisi, notre projet. Nous ne recherchons pas de main d'oeuvre gratuite, ou à "acheter" des géonosiens. Celà va à l'encontre de tout nos principes. Zaracina, est certes un centre de production et militaire stratégique pour nous. Mais l'idée de sa colonisation est avant tout l'idée d'offrir à des peuples, des individus capable d'en supporter le climat un havre de paix, où ils pourront vivre dignement loin de la menace impériale ou de la guerre.
Nous ne cherchons pas à déporter une partie de votre population et encore moins à faire échapper plusieurs de vos sujets à votre juridiction.
Cette colonisation se fait sur la base du volontariat. Si avec votre autorisation et votre aval des géonosiens sont volontaires pour quitter Géonosis et se mettre à l'abris sous la protection de l'Alliance toute ne contribuant à l'effort de guerre, nous les accepterons avec grand honneur, cependant nous ne voulons contraindre absolument personne ni vous, votre majesté, ni votre peuple. Evidemment chaque colons conservent sa planète citoyenneté d'origine, nous ne sommes pas un Etat, et n’entendront pas le devenir et encore moins vous remplacer.
Cependant comme pour tout les autres refuges ou bases rebelles, Zaraccina est soumise au règlement des refuges, où chacun est responsable devant les administrateurs des refuges de ses actes. Et ce pour des raisons pratique évidentes puisque que ni vous ni aucun autre gouvernements alliés ne peut exercer physiquement la justice sur les monde refuge ou être présent pour diriger et régler les affaires internes de ces colonies.

Ainsi donc, ces colons seront soumis aux règlements quotidiens habituels des refuges. Mais évidemment, ils resteront comme tout les autres colons des citoyens de leur planètes d'origine, à savoir Géonosis et donc vos sujets. Je peux donc vous garantir que nous reconnaissons pleinement ce lien et n'entreprendront rien qui porté puisse y porter une quelconque atteinte.
Celà vous convient-il votre majesté ?

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Adrix tourna ses yeux rubis vers l'hologramme de Mon Mothma, écoutant chacune de ses paroles avec un intérêt certain. Il ne savait que peu de choses sur cette femme, si ce n'est qu'elle représentait une figure d'autorité supérieure encore au moustachu auquel il avait à faire. C'était une des grandes dirigeantes de cette Rebellion, et par une douce ironie du destin, elle s'entretenait avec lui, le Sith. Il était curieux de voir qu'il soit plus à même de négocier avec des républicains qu'avec des Jedis alors que leurs façon de voir auraient dues être plus proches. Ces petits différents religieux avaient vraiment le chic pour jeter le trouble là où il n'était pas demandé.
Mais cette femme, aussi importante soit-elle aux yeux de son mouvement idéaliste, était loin de remplir les conditions necessaires pour intimider l'Egorgeur. En comparaison du visage froid et de la puissance émanente de l'Impératrice, elle n'était guère impressionnante. Et en tant que Seigneur de Geonosis, et non en tant que Darth Odion pour une fois, le cyborg ne comptait pas laisser ces négociations lui échapper.


-Je crains, Seigneur Mothma, qu'il y ait entre nous un léger malentendu. Si nous partageons un ennemi commun en la personne de l'Empire ni moi ni mon peuple ne sommes Républicains. Nul Géonosien n'a oublié les traitements de votre République, ni que c'est sa corruption qui engendra le régime qui nous opresse tous aujourd'hui. Les lois et la justice du système que vous prônez n'ont aux yeux de notre culture pas le moindre sens.
Pas plus que l'installation des miens sur ce monde où vous l'invitez n'est issue que de votre seule générosité. J'ai conclu un accord avec le Seigneur Kessert, en lui fournissant de l'armement performant sans y toucher le moindre bénéfice. C'est un marché, et non une question de volontariat, et si j'espère sincèrement qu'une alliance réelle se construira sur ces bonnes bases, la confiance est une chose qui met du temps à s'installer.
Nous obéirons aux lois de votre refuge évidemment, pour le bien de la cohabitation entre nos deux cultures. Mais n’espérez pas d'un Géonosien qu'il accepte de recevoir un châtiment autre que celui de la Ruche. Vous ne risqueriez que de rouvrir d'anciennes rancunes qui ont encore besoin de temps pour s'apaiser en punissant au nom de la République. Je nommerais moi même un des colons pour être mon représentant et trouver un compromis avec vos administrateurs afin d'adapter vos lois à nos traditions concernant les miens. N'ayez nulle crainte, les sanctions réservées à ceux qui nuiraient à notre bonne entente n'aurons rien à envier aux vôtres.... Je n'essaie pas de soustraire mes sujets à un jugement mérité par simple traitement de faveur.
Je ne cherche en rien à nier l'autorité de vos administrateurs, ni à m'approprier un sol qui n'est pas le mien. Nous participerons à l'effort de guerre comme convenu en vous fournissant du matériel et des armes. Mais ce qui fonctionne pour un peuple ne fera qu'offenser les coutumes d'un autre. Je n'aspire qu'à trouver un terrain d'entente entre nos deux cultures sans qu'une n'ait à se renier pour l'autre. Votre système judiciaire purement démocratique ne nous conviendra jamais, et si nous acceptons vos lois au moins laissez nous nos propres tribunaux, car ce sont les seuls qu'un géonosien saurait admettre.

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L'intervention inopinée de Mon Mothma déstabilisa quelque peu Kessert, d'autant plus que les exigences du dirigeant suprême de l'Alliance vis-à-vis des Géonosiens étaient élevées, en matière de justice notamment. La réponse d'Adrix fut ferme mais habile: tout en reconnaissant la future participation des Géonosiens à l'effort de guerre des rebelles, il insista sur la nécessité de traiter d'égal à égal, et par conséquent il était impossible que les Géonosiens soient jugés selon des lois démocratiques qui ne convenaient pas à leur espèce.

Le général Syn savait pertinemment qu'il était impossible pour l'heure d'imposer à tout les habitants de la Galaxie les concepts démocratiques: il fallait se montrer pragmatique, surtout avec des enfants de coeurs comme Adrix. Par ailleurs, il ne pouvait s'empecher de voir une certaine légitimité dans ces revendications: lui-même avait toujours été partisan de plus de fédéralisme au sein des diverses composantes de l'Alliance Rebelle, et d'un respect plus marqués pour les coutumes et les traditions locales, du moment qu'elles ne remettaient pas en cause les droits essentiels des citoyens. L'Empire galactique, plus que la République avant lui, pratiquait justement un centralisme culturel et administratif écrasant qui avait joué un role certain dans le ralliement de nombreux peuple à la cause rebelle. La communauté dont Kessert était issue, les croyants de la Voie Sacrée, avaient trop souffert des discriminations et des persécutions à travers l'Histoire pour que le général se rallie à l'uniformisation massive et immédiate des cultures.

A l'arrière les soldats rebelles, aidés par les Géonosiens de Adrix, avaient terminé le chargement des armes plasma dans les transports. Il était temps de partir, bien des responsabilités attendaient Kessert Syn. Il adressa une dernière parole à l'étrange maître de Géonosis.

-Il me semble que tout est prêt à présent, seigneur Adrix. Je vais devoir prendre congé de vous car je ne peux pas me décharger de mes devoirs trop longtemps. Cependant nous ne tarderons pas à nous retrouver comme prévu pour organiser la colonisation de Zarracina, je vous fournira très rapidement les coordonées du prochain lieu de rencontre. Pour ce qui est de la justice, j'accepte que les Géonosiens soient soumis aux lois en vigueur sur votre planète, mais uniquement en dehors des complexes miniers qui nous servent aussi de base militaire, où cette fois ils devront etre soumis aux règles de l'Alliance, comme le seront les Vratix. En cas d'affaire vraiment problématique, il sera toujours possible de constituer un tribunal mixte pour juger les fautifs.

Syn s'inclina en un geste de salut devant son interlocuteur, puis repartit vers ses vaisseaux, laissant la caisse de crédits entre les mains de Adrix. Bientot les transports chargés à plein, escortés par la corvette CR-90 et les chasseurs, quittèrent le sol d'Aargonar et s'enfoncèrent dans l'espace. Les rebelles et les géonosiens se quittaient... mais pour peu de temps.

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La conclusion de Kessert ressemblait davantage à ce que l'Egorgeur désirait entendre. Certes, ce système n'était pas parfait et son instabilité mettrait quelques mois, peut être davantage avant de trouver son rythme de croisière, mais il avait davantage foi en un tel compromis qu'en une radicalisation d'une position ou d'une autre. Pour faire régir les Geonosiens comme sur leur monde natal, il aurait fallut qu'il déclare la planète sienne, mais un conflit ouvert avec les rebelles était aussi inintéressant qu'il serait coûteux. Et surtout, pourquoi s'épuiserait-il à ce point, ruinant ses chances avec des alliés précieux, pour mettre la main sur un caillou dont la seule richesse se résumait à quelques minerais qu'il pouvait obtenir avec cent fois moins de tracas ? La voie de l'Egorgeur était celle du profit et de l'efficacité, pas celle de la destruction stérile.
Non, avec un fonctionnement pareil, ses sujets devraient réussir à se satisfaire. Ils conservaient leur culture privée au sein de la Ruche et devraient simplement se soumettre à d'autres réglementations sur leur lieu de travail, de la même façon que lorsqu'ils étaient loués comme main d’œuvre à des entreprises tiers. Cela, ils en avaient l'habitude.

-Ces conditions me conviennent. Ce fut un plaisir de faire affaire avec vous Seigneur Kessert, Seigneur Mothma. Vous pourrez me contacter via le comlink habituel pour me transmettre les coordonnées.


Adrix haucha la tête en signe de salut respectueux. Au vu de sa taille et de sa stature, une révérence était non seulement totalement inconfortable, mais aussi et surtout sa fierté martiale exacerbée le lui interdisait. Il ne courbait l'échine que devant Darth Traetius et uniquement afin de l'abattre avec plus d'aisance lorsque l'heure viendrait.
Les soldats autour de lui observèrent le départ des rebelles avec un oeil spécialiste. Observer les militaires en action était toujours un spectacle digne d’intérêt, le moindre détail de comportement pouvait apporter des renseignements sur l'organisation, la force et l'expérience des combattants d'une faction.
Le souverain leva ensuite le bras, et sans qu'il n'ait besoin de prononcer un seul mot les préparatifs du départ se mirent en route. La précieuse mallette remplie de crédits fut mise en surêté dans les profondeurs du transport.
Et tandis que son croiseur repartait parcourir l'espace infini, Darth Odion esquissa un sourire sous son masque de ferraille, ses yeux rouges luisant d'une flamme dévorante. Certes, il n'avait rien gagner financièrement dans cette affaire, cette somme rondelette suffisant tout juste à rembourser les frais de productions et les salaires des ouvriers. Mais il avait gagné bien plus que des fonds supplémentaires, il avait fait le premier pas dans l'acquisition de nouveau alliés dans sa quête de destruction de sa cible... Le jour où cette soit disant Dame Noire se viderait de son sang à ses pieds ne faisait que se rapprocher. Il allait lui apprendre ce qu'il en coûtait de sous estimer l'Exterminateur, qui déjà se remettait en marche, des projets plein la tête.

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