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descriptionIberium Prime : jeux de mains, jeux de vilains EmptyIberium Prime : jeux de mains, jeux de vilains

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La station Iberium Prime flottait dans le vide spatial à proximité de Ruuria, au beau milieu du Secteur Corporatif. Ces concepteurs avaient voulu en faire un palace de renom, ils avaient investis presque sans compter pour l'équiper : suites luxueuses, casinos, centre commerciaux, cette station possédait tout ce qu'il faut pour plaire à une clientèle de la haute-bourgeoisie. Malheureusement, la guerre civile eue raison de ce projet ambitieux, laissant la station aux mains d'un directoire moins scrupuleux et peu regardant sur la clientèle. Et aujourd'hui, même si la station propose toujours des services de qualité à une clientèle en ayant les moyens, seule une petite partie de la station lui est spécifiquement dédiée, lui garantissant un certain confort. Pour le reste, les droits d'entrées avaient été réduits, permettant au plus grand nombre de venir passer quelques temps sur Ibérium Prime. La principale attraction restait les casinos, mais toute une activité parallèle s'était mise en place, comprenant principalement la contrebande et les trafics de toutes sortes : sans devenir une plaque tournante de la clandestinité, Ibérium Prime s'était faite sa place dans le milieu.


*---------------------------------------------------------------------------------------------------------------*


Comme à son habitude, F'Iryi profitait ce matin-là du peu de temps libre dont elle disposait pour parcourir le marché situé sur la place principale de Mos Alley, petite ville typique de Tatooïne. Les étalages divers proposaient habillages, outillages, nourritures, équipements divers. Ce jour-là, un petit groupe de jawas tentait même de vendre quelques droïdes qu'ils avaient retapés. Ceux-ci s'étaient rapidement détournés de la togorienne dès lors qu'elle leur avait dit qu’elle n’avait pas de crédits sur elle. Noyé dans la foule, c'est alors qu'un jeune humain, probablement de sept ou huit ans, aux cheveux roux et au teint mat, avait tenté sans succès de chapardé un fruit situé sur une étale qu'il avait dû croire sans surveillance. Malheureusement ce n'était pas le cas pour lui, et le propriétaire avait eu tôt fait de mettre la main sur le garçon. Le malmenant, il avait récupéré son bien, et menaçait désormais de le faire emprisonner. F'Iryi, qui avait suivi la scène, c'était approchée.

Marchand : "Tu vas voir sale morveux comment on traite ton espèce !"
Gamin : "Non, J'vous jure je recommencerai pas "
Marchand : "Ha ça t'es pas près de recommencer, foi de Golard !"

Le marchand s'était alors saisi d'une trique et levait le bras lorsque F'Iryi le lui saisit. Usant de Persuasion (réussi), elle insista le marchand à lui donner son arme. Ce dernier obtempéra. Puis elle s'adressa au garçon que le marchand n'avait pas laissé filer pour autant.

F'Iryi : "Et tu promets de ne pas recommencer ..."
Gamin : "Oui, promis j'le ref'rai plus."
Marchand : "Ha, c'est bien beau de le dire ! Et combien de fois tu l'as déjà promis, hein ?"
F'Iryi, usant à nouveau de Persuasion (échec) : "Nous pouvons considérer que l'affaire est close alors."
Marchand : "Non mais vous vous entendez ! Vous ne le croyez pas tout de même !"

C'est à cet instant qu'intervint une patrouille de troopers. Le sous-officier en charge de la section interrompit la discussion sans autre forme de politesse.

Sous-officier : "Il y a un problème ?"
F'Iryi prit immédiatement la parole, tentant de Persuader (échec) le nouvel arrivant : "Non, tout est réglé."
Le sous-officier regarda le marchand, toujours à tenir le gamin, et toujours tenu par la togorienne : "Tout est réglé ?"
F'Iryi lâcha le marchand, qui lâcha à son tour l'enfant, qui n'attendit pas la suite pour détaler parmi les étals.
Marchand, visiblement de mauvaise grâce : "C'est bon, on s'arrange."
Sous-Officier : "Bien, je n'aurais pas voulu à avoir à vous embarquer tous."
Puis il fit signe à sa patrouille de se remettre en route.

Une fois les soldats éloignés, le marchand s'en prit à la togorienne.
Marchand : "Allé, cassez-vous avant que je ne les rappelle."
F'Iryi, ironique : "Vous êtes bien aimable."

Sans plus prêter attention au marchand qui réarrangeait son stand, La togorienne termina sa promenade. De retour à la boutique où elle et Davon avaient établi leurs quartiers, avec l'approbation de Double-D, propriétaire du lieu et ami du Chevalier, ce dernier lui annonça l'arrivée d'un message à son intention. Elle en lu rapidement le contenu : N'Traag, son ancien professeur, lui annonçait que la compagnie minière qui avait été victime d'un des membres de son clan, D'Raüna, devait rembourser les dommages occasionnés, et avait mis de fait la tête du togorien à prix, à ramener vivant de préférence. Bien que sachant que F'Iryi n'était en bon termes avec le togorien, il lui demandait d'essayer de le retrouver et de le convaincre de revenir, plutôt que de le voir tomber entre les mains de chasseurs de prime. Le tout était accompagné d'un mandant de 3000 crédits devant permettre de rejoindre la station spatiale Iberium Prime où il se trouvait être en charge de la sécurité des casinos, du moins aux dernières nouvelles.


descriptionIberium Prime : jeux de mains, jeux de vilains EmptyRe: Iberium Prime : jeux de mains, jeux de vilains

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Du bout des lèvres, l'humain tire une légère, très légère bouffée sur le petit cône de tabac. Toujours la même, de manière calculée, de manière à ne rien risquer, rien montrer d'une quelconque émotion. L'adversaire en face de lui, un Zabrac, le regarde en souriant. 21 à 20. En sa défaveur. Il regarde l'argent lui restant de son coté. Plus grand chose. Il a besoin de gagner cette partie. Puis le centre la table. Il se retient de sourire. Sans un mot, sans un geste, il est calme. Voit. Sent. Ressent.

21 à 20. Il a quasiment perdu. Si peu de chance. Doucement, il pousse ses maigres économies devant lui... Tapotant la table des doigts. Et s'autorise, maintenant, à sourire. D'un doigt, il ordonne au croupier de distribuer. Et son adversaire, sourire triomphant sur le visage, de continuer. La carte tombe. Il la retourne. Un trois. Là, il ne peut retenir son sourire en voyant la tronche de l'autre s'ouvrir en grand. La seule carte qui pouvait le faire perdre, sur 76... Cartes verrouillées. Impossible d'aller en arrière. Le pur Sabacc. Pour lui. Il se rabat doucement en arrière, tandis que le croupier fait glisser la somme contre lui. Nouveau sourire quand le joueur se fait engueuler par un de ses... probables amis. Et sourire qui disparait quand le parieur le regarde, un éclair de haine dans le regard, avant de prendre ses cliques et ses claques. Penser à faire attention derrière soit pendant quelques jours, bon à retenir.

Il empoche rapidement la mise, et se dirige vers la sortie. Son maître lui aurait passé une de ces soufflantes, s'il savait à quoi servait aujourd'hui les dons qu'il lui avait appris à maîtriser. Une vulgaire façon se gagner sa vie dans les pires casinos de la galaxie. Et de s'en tirer après. Il rit doucement, tout seul, en passant la porte d'entrée. Ca n'a plus aucune importance.

Réajustant légèrement sa tunique, une petite pause pour réfléchir. Il va devoir partir de la station, c'est clair et net. Il y a déjà gagné bien plus qu'il ne l'est possible en toute honnêteté. Mais il lui reste à vu de nez... Un ou deux jours pour dépenser un peu. Ce serait malpoli envers les autorités de ne pas le faire, pas vrai ? Elles lui ont tant donné, depuis qu'il est ici... Pas vraiment de leur plein gré, bien sûr, mais quelle différence ? On va commencer par un verre, et un bon repas. Il y a un ou deux coins où avaler un morceau chaud correct, dans ce bout de métal qui flotte... Quelques pas. Il stoppe brutalement. Etrange. Un haussement d'épaules. Et il repart, commencer sa quête oh combien terre à terre. Enfin, station spatiale à station spatiale.

descriptionIberium Prime : jeux de mains, jeux de vilains EmptyRe: Iberium Prime : jeux de mains, jeux de vilains

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On ne pouvait pas dire que trouver les coordonnées de la station était chose facile pour une personne n'ayant pas particulièrement l'habitude de faire ce genre de recherches. Ainsi les premiers deux cent crédits dépensés le furent pour obtenir tous les éléments nécessaires pour rejoindre la station : cela comprenait principalement le paiement du droit d'accès à la station ainsi que les frais pour l'intermédiaire qui lui avait fourni le service.

La seconde étape consistait à se trouver un moyen de transport. F'Iryi s'était donc rendue seule à Mos Esley afin de trouver un pilote qui accepterait de faire le voyage. Après avoir fait quelques cantinas, et parcouru les hangars avec patience, elle finit par tomber sur un pilote prêt à faire l'aller-retour. Jeune humain, la vingtaine, cheveux coupés ras avec un ou deux trous, il avait accepté de transporter la togorienne pour seulement deux mille crédits. Départ et retour à sa convenance. F'Iryi n'avait eu d'autre choix que d'accepter, même si le tarif était de toute évidence largement abusé. Il restait à espérer que ce Lyn Bighowl comme il se nommait, était aussi bon pilote que profiteur. Son bijou volant n'était rien d'autre qu'un transport de troupes de l'ancienne république qu'il avait réhabilité en un petit transporteur. Il prétendait faire essentiellement du transport de personnes à la demande.

Moins de trente minutes plus tard, après avoir averti Davon qu'elle avait trouvé un moyen de transport, ils quittaient l'atmosphère de Tatooïne et passait dans l'hyper-espace : direction le Secteur Corporatif, Iberium Prime. Le jeune homme était assurément au moins qualifiable de bavard : il semblait être un puit intarissable de paroles, avoir une opinion sur tout, son sujet de prédilection restait tout de même son vaisseau, dont il expliqua toutes les étapes de la rénovation. Bien que d'un naturel curieux, la féline fut bien heureuse lorsque la navette quitta l'hyperespace pour la seconde fois, indiquant la fin proche du voyage : désormais ils pouvaient voir du cockpit de l'appareil la station.

Lyn Bighowl : "Navette 568-78-AS, autorisation 785-351-421 pour aborder votre station."
Station : "Navette 568-78-AS, permission d'aborder accorder, posez-vous hangar 19 piste 3 et attendez la visite du chef de pont. Bienvenue sur Iberium Prime."

Ce n'est qu'au bout de trois quart d'heure après s'être posé que le chef de pont fit son apparition. F'Iryi avait profité de ce temps pour donner ses consignes à Lyn. A savoir que si elle ne donnait pas de nouvelles dans les trois heures, il était libre de partir, mais que dans ce délais, il devait rester prêt à décoller rapidement, Elle en avait aussi profité pour dissimuler son sabre dans sa tunique. Il s'agissait d'un Twi'lek à la peau bleue vêtu d'une tenue assez ample, accompagné d'un droïde de protocole.
Twi'lek : "Bienvenue sur la station Iberium Prime, nous sommes heureux de vous accueillir abord. Toutefois, avant que vous ne profitiez des services qui vous sont proposés, nous devons nous plier à quelques formalités administratives."

En fait de formalités administratives, le Twi'lek énuméra une liste de taxes, frais et autres droits à acquitter, pour un montant sept cent crédits, auxquels il fallait encore ajouter cinquante crédits par personne et par jours que durerait le séjour, en échange de quoi il fournit un pass à F'Iryi, après paiement. Autant dire qu'avec le peu qu'il lui restait, la togorienne ne risquait pas de passer trop de temps dans les casinos. De toute façon ce n'était pas là l'objectif de sa visite.

F'Iryi ne comptait pas visiter la station. Devoir rencontrer D'Raüna était déjà assez pénible en soi. Aussi prit-elle la direction du secteur administratif, sans pour autant négliger de s'intéresser brièvement à tout ce qui se faisait dans la station. La première chose qui sautait aux yeux était les écarts de qualité entre les différents secteurs : dans les moins huppés, les prostituées racolaient dans les coursives et les dealers se montraient au jour, les sols n'étaient pas particulièrement bien entretenus non plus et l'éclairage était parfois défaillant. Au contraire, ayant pu entrapercevoir d'autres secteurs, F'Iryi nota qu'ils étaient bien mieux entretenus et que les 'services annexes' étaient plus discrètement proposés.

Encore 16 étages à monter, et à chaque fois certains sortent et d'autres viennent les remplacer dans l'ascenseur. Et puis, au 12ème, un petit groupe habillé avec les uniformes du service de sécurité de la station fit sortir tout le monde, sauf la togorienne et un humain. On compte parmi eux deux humains solidement bâtis, un aqualish, un anomide et une devaronienne à la peau orangée et aux cheveux blancs coups courts, tous sont armés de pistolets blaster qu'ils tiennent au poing.

Devaronienne : "Bonne pioche ! Vous êtes cordialement invités à donner vos armes à mon ami que voici."
Un humain s'avanca en peu en prenant soin de ne pas se mettre dans la ligne de tir de ses collègues et attendit qu'on lui remit d'éventuelles armes. F'iryi prit soin de garder dissimulé son sabre que l’homme chargé de la fouiller ne trouva pas.
F’Iryi, usant de Persuasion sur l’homme ayant commencé à la fouiller : "Je n’ai pas d’arme sur moi."
Humain, répétant : "Elle n’a pas d’arme sur elle."
Il passa à son voisin.

Devaronienne, désignant successivement Cal et F’Iryi : "Le patron souhaite s'entretenir avec vous. Toi parce qu'on souhaiterait savoir comment tu fais pour avoir autant de chance aux cartes ou aux dés, et toi, parce que tu as du lui taper dans l'oeil je suppose."

descriptionIberium Prime : jeux de mains, jeux de vilains EmptyRe: Iberium Prime : jeux de mains, jeux de vilains

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Les ascenseurs deviennent de moins en moins sûrs de nos jours... Presque moins sûrs que ce qu'il y a dehors. Il ne craignait pas vraiment la station. En tout cas, il y était, selon ses calculs, resté trop peu de temps pour se faire remarquer. Venir, jouer, repartir, c'était la meilleure chose à faire si on ne voulait pas un tir de blaster inopiné entre les omoplates. Le tout étant de trouver la délicate alchimie entre un séjour lucratif, et un départ en un seul morceau. Ce qui, nous ne vous le cachons pas, est assez compliqué. Et ce n'est pas le fait d'être un jedi qui vous empêche parfois de vous laisser emporter.

Les bars ne manquaient pas, dans le coin. Tout comme les prostituées, les mendiants, les criminels, et le ratio de morpions au mètre carré. Exactement les lieux qu'il recherchait. Peu d'impériaux, on ne cherchait pas de jedi ici. Oui, l'endroit parfait pour ruminer un peu. Boire seul, dormir seul, vivre seul... Des choses auxquelles il aurait pensé être habitué. Mais plus le temps passait, et plus le poids des ans, de la solitude, se faisait sentir. A son âge, n'importe quel humain aurait déjà envisagé de se poser, jedi ou pas. Mais non. Le voila baroudeur, semi-criminel, recherché par la moitié de la galaxie comme tous ses pairs, et, en prime, aucune envie de rejoindre l'autre moitié, ou même de l'aider. Si c'est pas de la démotivation ça ?

Il se lève, posant quelques crédits sur le comptoir. Un regard vers la serveuse, une twi'lek au regard morne et fatiguée... Sans doute une esclave achetée par le patron du rade. Il hésite. Il ne peut pas se le permettre. Ce sera sans pourboire, une fois encore sans doute, pour elle. On est tous dans la même merde, pas vrai ?

Pressé ou non, restait une chose à faire pour le fugitif : chercher un moyen pour repartir du coin. Ce ne serait pas au dernier moment qu'il lui faudrait faire ça. Et lorsque les deux jedis se croisent fortuitement dans l'ascenseur, c'était à cette tâche que notre... héros allait s'atteler.

Rentrant dans l'ascenseur, l'homme s'installe contre la paroi, fermant les yeux. Une impression, autour de lui. Infime. Une petite sensation, un titillement dans le creux de l'oreille. Un sourire. Il a trop bu. D'un geste, il rabat sa capuche sur ses yeux, qu'il ferme d'ailleurs. Time to sleep. Mais pas tant que ça "time to sleep", comme le rappellent "aimablement" la sécu' du crû. A leur arrivée, le "vieux" soulève légèrement sa capuche. Déjà ? Merde... Va falloir improviser. Et ses traits jeunes et gentillets cèdent la place à des ridules, un petit quelque chose qui le... Vieillit. Ouaipe. Un changement vraiment infime, autant dire un rien. Deux rides, les cernes paraissent soudain plus profondes, les traits sont tirés... Non vraiment, aucune différence notable, et pourtant, un petit quelque chose... Enfin bref, le voila qui regarde l'homme voulant le fouiller. Avec précaution, il sort de son holster son pistolet blaster, le tendant par le canon. Et, d'une voix tout aussi fatiguée que le semblent être ses traits, il parle d'une voix basse.

"Je n'ai rien d'autre sur moi, jeune homme."

Tandis que son esprit, d'une touchette, tapote celui du garde. Qui regarde ses collègues.

"Il n'a rien d'autre sur lui."

Avant de remettre son arme aux autres. Captant néanmoins, chez sa compagnon d'infortune, une légère perturbation au niveau de la Force. Rien sur elle, hein ? Un regard vers les gardes.

"C'est gentil de vous intéresser à moi, vraiment... Mais je ne sais pas si vous intéresser au coup de jarnac d'un joueur chanceux ne va pas vous faire perdre du temps."

Et un sourire amical. Mode camouflage, serre les fesses, prie les dieux connus de la galaxie, et espère que la Force a un plan futur pour toi...

descriptionIberium Prime : jeux de mains, jeux de vilains EmptyRe: Iberium Prime : jeux de mains, jeux de vilains

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L'attitude de l'humain interpella F'Iryi, tout autant que son ressenti de la Force. Visiblement son voisin n'est pas ignorant de ses capacités. Il restait à savoir s'il est de son côté. Pour ce qu'elle connaissait des Siths, elle aurait eu tendance à penser que s'il en avait été, les paroies de l'ascenseur seraient déjà couverts de sang, mais mieux valait rester prudente.

Pendant ce temps, la dévaronienne avait badgé le panneau de contrôle et saisi leur destination. L'ascenseur se mit à descendre. Les chiffres sur l'afficheur commençaient à décrémenter à une vitesse de plus en plus rapide. Maintenant en route, la 'sécurité' semblait se détendre un peu, mais tous gardaient l'arme prête, ostensiblement pointée vers l'un ou l'autre des prisonniers.

Un des humains pris la parole, s'adressant à son voisin : "Tu as vu le dernier combat du Marteau Pilon hier ? Comme il a pulvérisé ses adversaires, j'aurai pas aimé avoir à nettoyer l'arène."
L'autre lui répondit, regardant la togorienne : "Ça fait longtemps qu'il a pas eu un adversaire à sa hauteur. Je me demande ..."
La dévaronienne renchérit en s'adressant à Cal : "Les tricheurs lui servent à peine à s'échauffer d'habitude. Tu crois que tu feras mieux que les autres avec ton sourire à la con ?"
F'Iryi : "En fait, tout cela tombe bien, j'étais justement venu voir votre boss."
Devaronienne : "Et toi tu parles que quand on te le dit."
F'Iryi : "C'était juste pour faire la conversation."
F'Iryi, s'adressant à Cal, ignorant visiblement la remarque de la femme : "Vous êtes joueur donc ? J'ai entendu dire à propos du jeu, que le hasard n'était que l'ignorance de l'avenir, et donc qu'avec la connaissance de l'avenir, il n'y avait plus de hasard."

La référence au code Jedi n'était pas forcément très subtile, mais la question sous entendue devait être parfaitement claire, du moins le supposait-elle. F'Iryi avait à peine eu le temps de finir sa phrase que l'appareil s'arrêtait déjà. La double porte s'ouvrit sur un large couloir. Sur leur gauche, deux hommes en tenue et armés de blaster qu’ils portaient à la ceinture étaient en pleine discussion jusqu'à ce que la dévaronienne les rejoigne. A quelques mètres, le couloir se rétrécissait pour laisser place à un passage ne devant permettre de passer qu'un à un derrière une plaque de scan, l'opérateur se trouvant de l’autre côté de cette dernière, séparé de ses collègues par une baie transparente, probablement en transpacier. Dans le fond, on devinait plus ou moins une pièce circulaire, assez vaste, déjà occupée par au moins trois gardes tentant de mettre en ordre, avec bien du mal, un groupe d'une dizaine d'individus de races diverses qui étaient enchaînés entre eux.

descriptionIberium Prime : jeux de mains, jeux de vilains EmptyRe: Iberium Prime : jeux de mains, jeux de vilains

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Beaucoup de sentiments négatifs dans cet ascenseur. Beaucoup trop pour être tranquille. Il n'était pas agoraphobe, loin s'en faut, mais être entouré de ces gardes n'était pas à son avantage. Et comme le pensait justement la jedi, il n'était pas un sith, prompt à redécorer l'intérieur de la cabine à sa façon. Ce qui, il fallait bien l'avouer, pouvait avoir une certaine utilité de temps à autre, n'est-ce pas ?

Enfin bref. Descendre. Bon, au moins, il ne risquait pas un vol plané sans parachute du haut d'une des structures. Se défaire de cette situation, il y avait eu le droit chez les hutts. Beaucoup de chance pour s'en tirer. Et il ne tenait pas à reproduire cette... Expérience.

Son instinct le titille néanmoins. Pas son instinct de jedi, non... Son instinct de joueur.

"Ce n'est même pas rentable de parier sur lui... Les cotes sont si basses en sa faveur que parier sur ses adversaires, c'est perdre son argent, parier pour lui, c'est perdre son temps. L'un valant l'autre..."

Regard pas vraiment amical en retour. Bon, tu pourrais la fermer. Ah, non, on te pose une question. Et bien sûr, gros malin, tu ne réponds pas avec respect mais avec un...

"Parfois, sourire est la meilleure des armes. Rien n'entrave plus votre ennemi que lui demander pardon, ou lui sourire. Vous utilisez cette technique, parfois ?"

Tais-toi... Tais-toi...

"Et comme vous l'avez dit... Vous parlez d'un tricheur, je ne suis pas réellement concerné par la chose..."

Tais-toi bordel ! Il regarde la torgorienne. Et lui sourit, gentiment, hochant la tête.

"Il existe des forces qui agissent sur nous et dont nous n'avons pas idée jeune fille. Le hasard, ou autre chose ? Mais vous savez, quand vous êtes joueur, vous faites attention à une chose. L'Ignorance n'est pas, seulement la Connaissance. Retenez toujours ça."

A question pas très subtile, réponse l'étant encore moins. Et les portes de s'ouvrir. Bordel de merde. Le droit d'arriver dans une arène en prime-time, il avait réussi à l'éviter jusque là. Mais s'il y était précipité, le dilemme. Sabre laser égal jedi égal grosse somme pour n'importe qui voulant se faire un peu de pognon sur le dos d'un péquin au hasard. Le "vieil homme" regarde ses "hôtes", toujours souriant.

"Je vous assure qu'il y a une... Grosse erreur, ce que je peux comprendre, vous devez voir passer tellement de personnes peu scrupuleuses..."

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La situation ne s'améliorait pas, c'était le moins que l'on puisse dire. Il fallait rapidement faire tourner ses méninges ou les choses allaient très rapidement dégénérer, c'était une certitude pour la togorienne. Le problème qui lui paraissait le plus pressent était le scan : impossible de passer sans que son sabre ne soit détecté, et il était hors de question que quiconque ici le découvre, car il ne faisait aucun doute qu'elle prendrait la direction de coruscant contre un bon paquet de crédits, et ce n'était clairement pas dans ses projets.
L'anomide et un des humains qui les escortaient étaient passés de l'autre côté du scan.
Opérateur : "Vous êtes mignonnes les filles."
La dévoranienne se détourna des deux gardes de l'entrée et désigna le scan : "Il vous faut une invitation ?"
F'Iryi finit par s'avancer alors que l'aqualish semblait décidé à la pousser en avant du bout du canon de son blaster.

Inévitablement l'opérateur signala la présence de l'objet suspect aux deux gardes qui l'attendaient en face d'elle. C'est malgré tout avec une certaine nonchalance que l'humain fit signe à la togorienne d'écarter sa tunique. Cette dernière en sorti du bout des doigts son sabre.

F'Iryi : "C'est l'objet de ma visite ici. Je comptais demander à votre boss combien il pouvait m'en proposer."
L'humain tendit la main pour se saisir de l'arme, mais F'Iryi l'écarta d'un revers de la main.
F'Iryi : "Pas touche, on ne fait que regarder ... A moins que tu n'es les moyens de me faire une proposition qui soit valable, mais j'en doute."

Intriguée, la dévaronienne avait rejoint le petit groupe, tandis que l'opérateur tendais le cou pour suivre ce qui se passait. La femme demanda à voir le sabre à son tour, F'Iryi le lui présenta.
Devaronienne : "Et on peut savoir d'où tu tiens ça ?"
Si ces précédents interlocuteurs semblaient ignorer la nature de la chose, ce n'était visiblement pas le cas de la devaronienne.
F'Iryi : "Je l'ai emprunté à un jeune idiot trop prétentieux et trop sûr de lui. Intéressée ?"
Devaronienne : "Non, merci."
Bien qu'évasive, la réponse avait été assez convaincante. L'opérateur, quant à lui, s'était levé et regardait avec intérêt l'objet, tout comme ses collègues. Probablement était-ce là la première et la dernière fois qu’ils verraient un sabre-laser.


Dernière édition par Firyi Sfesh le Mer 1 Fév 2012 - 10:50, édité 1 fois (Raison : Correction de fautes d'orthographe)

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Les mesures de protection n'étaient pas seulement draconiennes, elles étaient simplement paranoïaque. Fouillé, scanné, on passe au toucher rectal, après ? Qu'ils ne comptent pas sur lui pour se laisser faire, jedi ou pas... Et la torgorienne de lui passer devant. Pas plus mal, elle encaissera en premier. Pardon, "elle divertira efficacement la sécurité". Chose qu'elle fait bien avec un stratagème... Basique, mais fort bien joué. Pas mal, pour une non-joueuse, le jeu d'acteur. Et, pendant que l'homme du scan regarde "ailleurs", le jedi avance d'un pas. En profitant d'ailleurs pour jouer un peu, la chaise de l'homme recule de quelques centimètres, sans bruit. Ca, c'est de la télékinésie utile... Tu parles, t'es un gosse, Cal...

Une fois passé derrière le petit "problème", il regarde, souriant, celle qui semble pouvoir agir et utiliser la Force. Et grand sourire, et gentiment, très gentiment :

"Je crains qu'ils ne deviennent de plus en plus parano. N'est ce pas, messieurs-dames ? Je n'ai pas envie d'aller d'en l'arène parce qu'ils croient que j'ai triché. C'est d'ailleurs assez malvenus de votre part, messieurs, j'exige de voir votre directeur !"

Levant une main et un index accusateur en l'air, l'autre main non loin du sabre, prêtà dégainer au premier glandu qui déciderait de s'approcher. Tant qu'il était ici, sortir serait facile. Plus loin, impossible sans être repéré. Et si provoquer quelques pertes collatérales étaient nécessaires.... Il le ferait.

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Sans parler d'une pagaille indescriptible, l'ambiance dans la salle commençait à sérieusement manquer de rigueur, même si les gardes restaient tout de même suffisamment vigilants pour ne pas se laisser déborder. La porte donnant sur le bureau du patron de la sécurité s'ouvrit, et un togorien apparut dans l'encadrement de cette dernière. Même s'il était issu de la même espèce que la padawan, le contraste avec F'Iryi était saisissant : là où elle affichait une musculature impressionnante, même pour son gabarit, D'Raüna, puisqu'il s'agissait de lui, était marqué par un embonpoint non négligeable. Son poil aussi semblait nettement moins brillant et paraissait même se raréfier au niveau de la base des oreilles et du coup. Il ne fallait pas être devin pour comprendre qua sa condition physique était loin d'être des meilleures.

D'Raüna, d'une voix puissante : "C'est quoi ce bordel ! Vous vous croyez dans un champ de foire !"
La démonstration de son autorité était faite : en un temps record out le monde avait repris son posteUne fois tout le monde à sa place, il poursuivit, avec un ton qui n'annonçait rien de bon : "Gonia, tu viens dans mon bureau après, on a des choses à mettre au point visiblement."
Son ton changea du tout au tout, devenant mielleux : "F'Iryi, je suis si heureux que tu sois venue me rendre visite. Tu sembles te porter comme un charme. Mais entre donc dans mon bureau, ne soit pas timide."

La togorienne connaissait trop bien son interlocuteur pour savoir combien ces mots pouvaient sonner faux. N'avait-il pas trahi son clan et son peuple ? Croyait-il que ces actes passés pouvaient avoir été oubliés ? F'Iryi était là pour lui rappeler que non, tout était loin d'être fini. Le bureau du togorien était richement décoré, des objets de plus ou moins grandes valeurs étaient exposés sur de multiples étagères, formant une sorte de gigantesque bric-à-brac. Il était aussi impossible de ne pas remarquer les deux humains et le droïde en armes. Visiblement sa paranoïa ne s'était pas arrangée avec le temps.

Assis, ou plutôt à moitié allongé, sur son fauteuil, derrière un vaste bureau laqué noir, D'Raüna regarda la togorienne dont il avait voulu faire sa compagne tant d'années auparavent.

D'Raüna, sur un ton calme : "Dis moi, tu es complètement stupide ? Après tout ce que tu m'as fait subir tu te permets de venir te pointer ici, devant moi. Et qu'est-ce qui te fait croire que je vais seulement accepter de t'écouter ? Qu'est ce qui te fait croire que je vais te laisser partir … entière ?"

F'Iryi se tenait debout, à quelques mètres du bureau : "Je suis venue te proposer un objet, entre autre. Je pense que cela pourrait t'intéresser."
Passant sa main dans sa tunique, immédiatement les trois gardes du corps ajustèrent la togorienne.
F'Iryi sortit son sabre : "Pas de panique."
D'Raüna : "Ramna, ramène moi ça."

Le garde à droite de F'Iryi s'approcha et tendit la main pour que la padawan y déposa l'arme. C'est alors que, sans le moindre signe avant coureur, F'Iryi se saisit du mercenaire à une vitesse impressionnante, récupérant son blaster sans douceur, alors que seul le droîde avait commencé à réagir. Mais la padawan, toujours sous l'effet de la Vitesse de Force, avait déjà ouvert le feu sur ce dernier qui s'écroula après avoir pris deux tirs bien ciblés. D'un coup de patte elle propulsa l'humain qu'elle avait désarmé vers le mercenaire qui restait debout de l'autre côté et qui dut esquiver son partenaire afin de ne pas chuter avec lui. Cela avait donné juste ce qu'il fallait de temps à la togorienne pour rejoindre D'Raüna qui, toujours installé derrière son large bureau, commençait seulement à comprendre ce qui se passait. Il était trop tard pour lui, le blaster au poing, la padawan avait son canon collé sur la nuque.

F'Iryi : "Tout le monde pose son arme. Maintenant."
D'Raüna confirma : "Faite ce qu'elle dit, déposez vos armes."

Les deux gardes s'exécutèrent, déposant vibrolames, blasters et même une paire de grenades, puis, suivant les instructions de la togorienne, il s'allongèrent au sol à côté des restes du droïde, sur le ventre, jambes croisées et bras étendus.

F'Iryi continua : "La seconde raison de ma visite, c'est que ta tête a été mise à prix par la CMF. Cela te rappelle quelques souvenirs, je n'en doute pas. Le clan m'a demandé de te convaincre de revenir sur Togoria avant que ce ne soit des mercenaires moins scrupuleux qui s'en chargent."
D'Raüna : "Je ne compte pas y retourner."
F'Iryi : "Ca je m'en doute bien. Mais les choses sont ainsi faites que parfois tout ne se déroule pas comme prévu. Du coup, on va devoir rester ensemble encore un petit peu. Et sache que je ne m'en réjouis pas. A propos, tu as bien une navette ? Le contraire me surprendrait."
D’Raüna : "Un FA-504S, dans un hangar privé."

Après avoir neutralisé les mercenaires à coup de tirs neutralisants et avoir ramassé une vibrolame et les deux grenades, c'est sous la menace de son pistolet-blaster que F'Iryi fit sortir D'Raüna de son bureau : le marché était simple, à la moindre tentative d'intervention de son personnel, il serait la première cible de la togorienne.
F'Iryi : "Si tout se passe correctement, je te laisse ici, au moindre problème tu repars avec moi pour Togoria. On est d'accord ?"
Le togorien acquiesça.

Dans le petit hall, l'arrivée des deux togoriens fit taire tout le monde. Toujours avec son arme braquée sur la nuque de D'Raüna, F'Iryi donna ses consignes.
F'Iryi : "Tous les gardes à ma gauche, les autres à ma droite, au premier mouvement suspect, je descends votre patron."
Restait à espérer qu'il n'y aurait pas de tentative stupide, ou de personnes désireuses de voir disparaître le togorien. Mais il n'en fut rien.

Une fois chacun à sa place, F'Iryi reprit, désignant Cal : "Libère les prisonniers, il y a un petit transport dans le hangar 19 piste 3 qui embarquera tout ceux qui le souhaitent, y compris toi si cela t'intéresse, sinon tu fais ce que tu veux, nous on va rester un peu. Les gardes ici présents s'assureront que tout se passe bien. N'est-ce-pas ?"
D'Raüna confirma auprès des gardes : "Oui, escortez les jusqu'à la navette comme le dit."
F'Iryi : "Nous, on prend ta navette personnelle. En attendant on retourne dans ton bureau et on y reste jusqu'à ce que j'ai la confirmation que la navette soit partie."

Il fallait bien avouer qu’elle ne comptait pas réellement y rester plus de quelques minutes, le temps de donner le change aux gardes présents : rester dans ce cul-de-sac aurait été pour le moins suicidaire.

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Un mode de travail pour le moins... Efficace. Il ne savait pas ce qui s'était passé à l'intérieur, mais manifestement, elle avait eu le dessus. Pas très classe vu les sons, mais clairement efficace. Et c'est bien ce qui comptait, non ? Bon, en revanche... Il y a maintenant clairement des jedis identifiés sur la station... Alors au point où on en est, il attire le sabre dans sa main, sortant la lame jaune dans une onomatopée indescriptible de manière sérieuse, et le rabat d'un arc de cercle sur le pistolet blaster que sortait un des gardes près de lui. Plus pour la forme que pour aider, elle se débrouille bien, la jeune padawan... Utilisant des techniques d'une manière mesurée et contrôlée, sans se laisser envahir par ses émotions... Les seules qui sont présentent dans la pièce émanent des gardes et du torgorien dans une... Mauvaise position. Un cocktail désagréable entre rage, frustration, et peur. Impossible de terminer qui pense quoi, tant cette bouillie est épaisse. Et, le second garde en poste a le droit à un sabre laser placé très légèrement sous la gorge, l'empêchant, lui, de sortir son arme. Un quart de seconde. Et deux gardes neutralisés.

Quand la torgorienne et son paquet sortent, c'est les autres qui lâchent leur arme, le jedi rabaissant sa lame. Il se dirige vers l'homme ayant pris son blaster, le récupérant avec un sourire et un :

"Merci beaucoup."

Sans aucune ironie visible, non, très, très gentil, ce monsieur. Il semble réfléchir, et sur le même ton, au même garde.

"Je pense que cette jeune fille a raison, nous pourrions libérer vos hôtes, je suis sûr que vous rêvez de le faire, pas vrai ?"

Un clin d'oeil vers le pauvre homme, qui n'est manifestement pas dans un bon jour... Puis vers la jeune femme.

"Je pense que je vais rester un peu. Vous aurez plus besoin de moi que l'inverse, sans aucune présomption, naturellement. Oh, et entre nous, vous êtes un être rare, de nos jours, pas vrai ? Un joueur aime ce qui est rare. Je ne vais pas vous laisser tomber maintenant que vous m'avez aidé, pas vrai ?"

Et, signalons le, encore et toujours, ce ton gentil, amical, et potentiellement exaspérant. Il regarde LE torgorien.

"Vous pourrez après nous vendre à l'Empire. En tout cas, je pense que c'est ce que vous ferez. Le seul problème, c'est que vous devrez justifier la plupart des installations du lieu, ou autres services proposés de manière... Plus ou moins légales. Je ne pense pas que perdre votre temps soit quelque chose qu'un homme de votre stature peut se permettre, pas vrai ?"

Ca ne l'empêchera pas d'avoir recours à des chasseurs de prime... Mais au moins il y a des chances pour qu'il n'envoie pas un chasseur affilié à l'Administration... Du moins, pas de suite. Un regard vers la torgorienne.

"Une fois que ces messieurs auront fini, vous avez une suite, dans votre... "plan" ? Rester ici ne me gêne pas, mais abuser ne serait pas poli."

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La remarque de Cal Keran eu le don d'énerver D'Raüna, qui, malgré sa position inconfortable ne manqua pas de lui répondre.
D'Raüna : "T'inquiète pas, du temps, j'en trouverai bien assez pour te faire passer un vraiment sale quart d'heure, tu peux me croire."

Une fois de retour dans le bureau, la padawan indiqua les deux gardes au chevalier, l'invitant à s'assurer qu'ils étaient toujours évanouïs, elle lui montra aussi la vibrolame dans l'éventualité où cela l'aurait intéressé. Puis elle laissa D'Raüna derrière son bureau, tout en le gardant dans sa ligne de mire.

F'Iryi, via son comlink indiqua les petits changements à Lyn, tout en lui assurant qu'une paie conséquente l'attendait à l'arrivée. Puis elle demanda au responsable de la sécurité de la station de faire préparer sa navette pour un départ en urgence. Enfin elle passa au plus douloureux : toujours sous la menace de son blaster, elle fit procéder à son congénère à un transfert de fond de cent mille crédits, en s'assurant que l'argent prélevé venait bien d'un compte appartenant à D'Raüna, particulièrement bien approvisionné remarqua-t-elle au passage, ce dernier étant encore capable d'aller piocher dans les fonds de la station, or la togorienne ne tenait pas à se mettre à dos tout le directoire du lieu. Il protesta, prétextant qu’elle le laissait sans le sou, mais fut bien obligé de se soumettre et de procéder, de bien mauvaise grâce. Ce n'est qu'ensuite qu'ils se mirent en route.

Le trajet jusqu'au hangar privé ne posa pas de problème, D'Raüna semblant particulièrement désireux que tout se passa comme le souhaitait la padawan. Dans le hangar, elle découvrit la navette qui attendait ses passagers, rampe d'accès abaissée, tandis qu'un nautolan patientait à côté. Dès qu'il vit les togoriens et l'humain, il hésita sur la marche à suivre, visiblement tout n'allait pas comme il fallait, et il préféra se faire le plus petit possible. F'Iryi, sur ses gardes, progressa jusqu'au FA-504S.

F'Iryi demanda calmement : "C'est toi le pilote ?"
D'Raüna : "Non, ce n'est pas ce chien de batracien ! Tu auras ton pilote quand tu m'auras lâché."
Nautolan : "Je suis pilote..."
D'Raüna, crachant au visage du nautolan : "Toi je te jure que tu seras le premier à y passer."
F'Iryi, s'adressant au togorien : "Toi tu te tais, je ne veux plus t'entendre."
Puis elle se tourna à nouveau vers le nautolan : "Nous partons faire un tour, les manettes sont à vous."
Bien que l'invitation soit joliment formulée, il était évident qu'aucune réponse n'était attendue.

Elle monta à la suite de son otage, eux-mêmes précédés du nautolan, prenant soin de chercher l'odeur éventuelle d'une autre personne qui aurait pu être présente. Une fois assurée qu'il n'y avait personne en dehors d'eux quatre, elle donna ses directives au nautolan. La navette quitta la station.

L'intérieur avait été confortablement aménagé, avec de larges banquettes là où se trouvait avant la soute, offrant aux passagers un véritable espace de détente. L'ensemble faisait un peu déplacé dans une telle navette, d'avantage conçue pour les opérations militaires. Malgré tout, l'ensemble restait cohérent, d'autant plus que son propriétaire avait dû se limiter à une décoration relativement sobre, contrairement à ce que l'on trouvait dans son bureau.

Quelques minutes plus tard, une fois que Cal Keran ai fait un tour d'inspection de la navette, Lyn la contacta pour les avertir qu'il avait quitté la station à son tour avec à son bord les passagers supplémentaires : tout s'était passé sans problème. F'Iryi lui indiqua Togoria comme nouvelle destination.

D'Raüna : "Nous avions convenu que si tout se passait bien, tu ne me ramènerais pas là-bas."
F'Iryi : "Venant de ta part, je trouve cette remarque particulièrement déplacée. Mais soit ... Tu peux descendre maintenant si tu le souhaites vraiment."
Le togorien, installé sur une banquette ne répondit que par une moue. Et cela n'allait pas s'arranger quand F'Iryi mit la main sur des liens dont il lui était inutile de se demander pourquoi ils étaient là, c'était exactement ce qu'elle cherchait pour pouvoir relâcher un peu sa surveillance et se concentrer sur le nautolan que le chevalier ne quittait plus des yeux.

De son côté, le pilote qui s'était contenter de gérer l'appareil et qui ne semblait pas s'intéresser plus que cela à la discussion qui se tenait à l'arrière de la navette, prit la parole.
Nautolan : "Sans vouloir précipiter les choses, que comptez-vous faire de moi une fois à destination ?"
F'Iryi : "Rien de particulier, à moins que vous ne tentiez de nous jouer un sale tour."
Nautolan : "Alors on pourrait dire qu'en gage de ma bonne volonté, je pourrais désactiver les traceurs installés sur cet appareil."
F'Iryi acquiessa : "Cela me parait être un bon début en effet."

Après avoir lancé les calculs pour le trajet en hyperespace, l'amphibien, toujours sous étroite surveillance, procéda à la désactivation de deux traceurs habilement dissimulés. D'Raüna de son côté enrageait de se voir ainsi trahi.
Le nautolan, passant non loin du togorien, s'adressa à lui sur un ton particulièrement sec, pour ne pas dire agressif : "Je démissionne... Si on peut parler de démission quand on est esclave..."

Au final le nautolan s'avéra être un très bon compagnon de voyage, contrairement à D'Raüna qui n'était visiblement plus capable de sortir que des jurons et des menaces à faire pâlir un hutt. Ainsi apprirent-ils que l'amphibien s'était retrouvé bien malgré lui 'embauché' par le togorien afin de régler les dettes qu'il avait contractées dans les casinos de la station. Sous étroite surveillance, il n'avait jamais pu réussir à prendre le large. De nature relativement joviale et d'un tempérament franc, le nautolan n'eut aucun mal à se faire accepter par F'Iryi et Cal Keran.

Déposer D'Raüna fut une formalité, et bien que la togorienne le remit à son clan, un représentant de la CMF, compagnie qu'il avait escroqué, avait fait le déplacement et versé les sept mille crédits que la petite compagnie avait proposé en échange de la capture de D'Raüna. Il lui restait à régler le cas des esclaves libérés : ces derniers ne pourraient rester sur Togoria que les temps d'une escale avant de devoir quitter la planète. Aussi prit-elle dans les fonds prélevés sur la station afin de leur fournir un petit pactole qui devrait les aider à rebondir. Elle en profita aussi pour verser le montant des trajets à Lyn. Au final, tous les décomptes faits, il lui restait environ quarante mille crédits.

Inévitablement, F'Iryi passa quelques heures au sein de son clan afin de prendre des nouvelles de chacun, mais elle ne souhaitait pas trop s'attarder non plus. Elle se proposa aussi de faire visiter Caross à Cal Keran et au nautolan. Puis, d'un commun accord, ils décidèrent de se rendre sur Ryloth. Ce choix convenait bien à la togorienne de par sa proximité avec Tatooïne, où elle devait retrouver son maître Jedi, mais elle tenait aussi avant à s'assurer qu'ils n'avaient pas de poursuivants, et ainsi que le nautolan avait été aussi sincère qu'il y paraissait : pour ce qui était des compagnons d'évasion, elle avait déjà donné.



Dernière édition par Firyi Sfesh le Sam 4 Fév 2012 - 23:12, édité 1 fois (Raison : Suppression d'un passage impliquant Cal Keran)

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