[Balosar] Un air illusoire

« Did you smell that ?
Oh man, Feel so High right now.
Do you Feel that ? It's Like Being God !
Hey man, Talk to me ? Oh shit ..
He's Dead. Damn Death Sticks. »

Balosar. Cette planète était devenue un lieu complètement favorable à l'extension du marché de la drogue. Depuis la création de bâtons de la mort (ou nécrotiges, un terme peu utilisé et connu par certaines personnes), les champignons cultivés sur cette planète étaient devenus des objets de convoitise aux yeux des Barons de la Drogue de la galaxie entière. De plus, la planète était connue de tous pour avoir un air très peu accueillant et quasiment aucun touriste venait visiter Balosar. L'endroit était très fortement pollué et faisait fuir les rares sortes de touristes qui osaient s'aventurer là-bas. Si les parents n'avaient pas d'argents, ils devaient ainsi travailler dans les usines et dans les fermes souterraines. Cependant, ce n'était pas rare de voir un natif qui se transformait en criminel et commençait à échanger de la drogue avec d'autres gens pour survivre aux malheurs qu'offraient leur planète. Leur seule ressource exploitable, soit les champignons Balo, était cultivée sous la terre et ensuite changée en Bâtons de la Mort pour être vendus aux différentes organisations criminelles de la Galaxie. Cette planète était un point d'origine pour le marché de la drogue (ou Marché Illusoire). Il n'y avait jamais eu de regroupement criminel très reconnu sur la planète donc pour s'acquérir assez d'influence dans ce secteur, il fallait utiliser de malice et d'astuces bien choisies. Le Jen'Taral avait dit à ses hommes que la planète figurait dans sa liste d'objectifs. Ce ne fut pas long avant que quelqu'un se décide à faire quelque-chose. Ses hommes étaient loyaux et particulièrement débrouillards. Que ce soit Kurr'D le Gladiateur qui organisait des combats meurtriers sur Metellos ou bien Doqiss qui s'occupait à établir des liens avec les autres pirates. Tous ces gens étaient uniques, c'était des idéalistes qui ne pouvaient pas se trouver deux fois dans une vie.
Un transport AA-9 se dessina lentement dans le ciel nuageux de Balosar. Couvert majoritairement de secteurs industriels, on pouvait voir de rares quartiers résidentiels à travers les hordes d'usines qui envahissaient quasiment totalement l'espace terrestre de la planète. Le transport n'était pas très plein, c'était quasiment seulement des Balosars qui revenaient voir leurs familles encore bloquées sur cette foutue planète. Dans un coin du vaisseau, non loin de la zone de cafétéria, un homme de puissante stature était assis, les bras croisés contre son torse. Complètement couvert par une combinaison étrange (de la tête aux pieds), personne ne pouvait l'identifier. Cependant, s'il était à bord du transport, c'est qu'il avait payer pour. Les gens évitaient de le regarder, c'était ce genre de gaillard qui portait une arme sur lui. Ce qui n'était pas totalement faux, cet homme n'était pas blanc comme neige. Dès que le transport s'arrêta au spatioport, il prit tout son temps à sortir sans se faire importuner par les gens autour de lui. Ce géant inquiétait un peu les natifs, mais n'attirait pas trop les regards. Des fous, il y en avait des millions. Portant un simple sac de toile avec lui, il marcha d'un pas nonchalant à travers la station pour finalement atteindre la cantina dans cette dernière. Là-bas, cet étranger ne commanda rien et n'osa même pas s'adresser aux serveuses twi'leks qui étaient sûrement des esclaves. Il attendait quelqu'un à coup sûr.

[J'attends un informateur quelconque qui peut m'expliquer la situation du côté criminel sur Balosar grosso-modo. L'identité de mon PNJ est encore inconnu.]

« Non. »

Simple. Précise. Cet étranger ne deviendrait sûrement pas un client et était donc sans intérêts quelconque pour le traffiquant de Bâtons de la Mort qui faisait une moue en entendant la négation de son interlocteur. C'était triste, les prix étaient bons et habituellement, c'était plutôt demandé. Le seul problème, c'était que le Balosar n'était pas tombé sur un drogué, encore moins un imbécile. Sa force stature musculaire n'avait pas réussi à surprendre l'individu qui s'était quand même risqué à venir lui parler. Caché derrière sa combinaison noire, il avait un air menaçant. Sa respiration était lourde à cause de son masque à gaz qui filtrait l'air ambiante polluée par les industries de la planète. Son capuchon sur la tête, il avait le regard posé sur le Balosar qui n'osait pas encore s'en aller. Étrangement, il se sentait obligé de rester. C'était sûrement la présence de l'inconnu qui l'intimidait. Ce ne serait nullement étonnant que le gars transporte une arme. Et c'était sûrement le cas, les affaires dans les rues de Balosar pouvaient se révéler dangereuses parfois. Les gens ne cherchaient pas vraiment les embrouilles, mais n'importe quoi pouvait arriver.

« Je suis à la recherche de lui qui t'a fourni ces Bâtons de la Mort. Mène-moi à lui et ce n'est pas négociable. Je connais ceux de votre race. » siffla-t-il d'une voix qui montrait une légère impatience et agressivité. « Je suis sûr que tu fais ça parce qu'en rentrant il y a quelqu'un chez vous qui t'attend avec un bon repas chaud en espérant que tu reviennes avec ton salaire dans les usines alors que c'est simplement les économies que tu auras empoché avec la vente que tu donneras pour ton bien et celui de ta famille. Les tiens dépendent de toi, que deviendraient-ils sans toi ? »

Il était que souvent les Balosar chutaient dans les domaines de la drogue à cause d'une addiction et devaient finir par payer en vendant à des êtres louches et potentiellement dangereux comme cet étranger. Le traffiquant n'avait plus aucun doute. C'était sûr que cet homme avait une arme et savait s'en servir. Sinon, c'était un comédien particulièrement talentueux, mais tout à fait inoffensif. Étrangement, le dealeur se doutait bien que c'était le premier choix le plus probable. À sa ceinture, combien d'armes devait-il transporter ? Sans le savoir, le Balosar faisait face au mystérieux avant-garde de la Horde du Jen'Taral. L'étrange extragalacticien qui servait d'espion et de commando aux ordres du Baron de la Drogue. Le dirigeant de l'Érèbe était connu comme un puissant allié du Soleil Noir connu comme étant le Baron dans les rues de Coruscant. Le « Saarai'ari » était un être sage et imprévisible qui s'occupait de certaines tâches seul dans le but de respecter son devoir envers le Jen'Taral. Contrairement à ces fous de pirates et ces malades de traffiquants, ce Receleur d'informations avait une idéologie et savait agir d'une façon altruiste dans ses gestes. Cependant, il n'hésiterait pas à révéler un visage beaucoup plus cruel de sa personnalité pour accomplir son travail. La vie n'offrait pas de réelle chance de se racheter quand on entrait dans le crime, donc le Saarai'ari s'occupait simplement dans cette jungle impitoyable. Les bras croisés sur la table, les mains sous les aisselles, le commando tenait son pistolet Dissuader avec sa main gauche, prêt à le dégainer si cela tournait mal. Une balle silencieuse, un mort, aucune preuve sauf une ombre venant d'assassiner un rebut de la société. Il s'était habitué à agir dans l'ombre pour faire que ses actions soient oubliées. L'Empire ne s'occuperait pas de la mort d'un Balosar qui était lié au commerce de la drogue. La majorité du peuple ne demandera pas réparation à cette acte ignoble. Peu étaient ceux qui avaient de la pitié pour ceux s'étant joints au crime pour lutter contre l'Empire. Le Nagai ne vantait pas sa place, mais se réjouissait d'avoir de puissants alliés pour survivre au régime impérial et aux lois de la rue.

Il attendait patiemment sa réponse en suveillant légèrement les alentours. C'était un expert, une erreur ne serait pas permis. Le Nagai vérifia que le Balosar était bien seul et qu'aucun de ses petits amis le surveillait.