« We've been exiled ..
From our own Kingdom.
The Galaxy Has Betrayed us ..
We're Alone in those world guided by Hatred.
Where's our Hope ? »

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] Des chuchotements à travers l'espace et le temps. Les paroles d'autrefois et du futur résonnaient comme un vacarme interminable dans les esprits des malheureux qui se risquaient à s'aventurer sur ces sentiers. Des sentiers tortueux sont ceux de la Force et impénétrables pour ceux qui ne savaient pas comment s'y aventurer. À travers les ombres se trouvait la lumière qui permettait de suivre un chemin. Chacun a son propre chemin ... sa propre voix. Certains mêmes n'auront jamais la chance de le connaître. En fait, ils seront nombreux à ne jamais découvrir le chemin de ces rêves. Dans un écho, on aurait dit une voix de femme qui nous susurrait le bon parcours. Ceux qui étaient tentés à prendre le plus facile se perdaient parmi les ombres pour rejoindre l'obscurité voilant toutes formes de joie, de paix. Dans les ombres se trouvait l'apocalypse accompagné de ses cruels compatriotes qu'étaient l'armageddon et la souffrance. Il ne fallait jamais le chemin de lumière. C'était ainsi que se rappelait Forsete des sages paroles de son défunt maître. Il lui avait céder le don de voyance pour que celui-ci continue son travail parmi les vivants. Sifo-Dyas avait eu une autre destinée, son sentier s'était abruptement arrêté. C'était ce qu'avait cru le jeune Fomorii autrefois en apprenant la disparition du maìtre Jedi qui s'était révélé être un précieux élément au sein de l'Ordre. Il s'ennuyait souvent de sa présence et de ses mots empreints de connaissances si étendus qu'encore Forsete désirait en connaître ne serait-ce que la moitié. Le Maître Jedi avait appris à son élève à garder le dos droit et à ne jamais baisser la tête. Si seulement le proche-humain aurait écouté son défunt maître, peut-être aujourd'hui ne se sentirait-il pas aussi seul ? La voix de la sagesse n'était pas la sienne, il était un guerrier parmi les siens et se devait d'honorer sa destinée. Il avait appris que c'était seulement ainsi qu'il pouvait poursuivre son chemin et ainsi s'éloigner des ombres. Celles-ci ne cessaient pas de voiler son sentier qui perdait de sa splendeur tandis que l'obscurité grugeait la bonté en lui. Il regrettait ses actes. Ses mains n'étaient plus blanches comme la pureté de son âme quand il fut bambin, elles se noircissaient du sang de chacune de ses victimes. Ces victimes tuées pour le plaisir d'un autre et pour le bénéfice de sa famille. Famille ? Un terme qui aurait dû rester inconnu à son cerveau et aussi bien à ses oreilles. Forsete haïssait la signification de ce mot et les charges qui venaient avec. Il avait trahi les préceptes d'égalité et de justice au sein de son coeur et de son âme. Ceux-ci liés à jamais par un serment pur avec la Force s'étaient fragmentés.
Au fond de lui, il était encore ce jeune Chevalier talentueux recevant encore les félicitations de ses ainés ou des politiciens. « Nous sommes fiers de toi, Forsete ! Aujourd'hui, la République jouit toujours d'un peu plus de liberté à cause d'hommes de ta trempe ! » Tant de mensonges ... Quelle République ? Celle qui avait ouvert le feu sur chaque gardien de la paix ? Chaque soldat qui osait crier liberté à la place d'ordre ? Les racines de la colère prenaient leurs places dans son chemin tandis qu'il s'aventurait toujours plus profondément dans ces sentiers sinueux et éternels. Éternels pour ceux qui savaient percer les secrets de la vie ... En existe-t-il au moins un qui avait réussi ? Peut-être un quelconque Sith se cachant dans sa forteresse secrète vivant depuis des millénaires. Ce n'était pas ses préceptes à lui ... Lui ; Forsete Fomorii, chevalier de l'Ordre Jedi et commandant de la grande République démocratique. Que sont devenus ces mots ? Des fables. Un chevalier ne peut plus exister tandis que les rues sont dominées par les assassins. Un commandant ne peut pas vivre sans ses soldats. Il était devenu son antithèse ... Un assassin, un soldat sans commandant ; un tueur de sang froid survivant pour son propre bonheur. C'était ce que lui racontait les échos tandis qu'il sondait à travers ces louanges un fragment du passé. Deux mots enfouis dans sa mémoire ... enterrés de d'autres souvenirs pour que jamais on le retrouve. Mace Windu.

Depuis des mois déjà, Forsete semblait avoir disparu du monde réel. N'importe qui aurait pu vouloir le chercher ne l'aurait sûrement jamais trouver. Même lui ne devait plus se rappeler où il était. En plein méditation, il ne mangeait, ni même ne buvait. La barbe sur son menton ne poussait pas et ses ongles n'augmentaient pas de jour en jour. Un état de stase maintenant son corps en parfaite santé en plus de sa constitution naturelle qui le rendait toujours plus solide. Dans les ténèbres de son esprit, il recherchait des indices dans sa mémoire et même à travers la Galaxie pour trouver un individu en particulier. Deux mots. Mace Windu. Comme un ordinateur fonctionnerait pour trouver un certain fichier dans son disque interne, il foullait sa vie pour y trouver les vestiges de cet ancien maître. Son coeur le lui avait dit, il était en vie et la Force ne lui avait jamais murmurer l'avènement de sa disparition. Tout le monde de l'Ordre n'existait plus ... on sentait seulement l'ombre de l'Impératrice et de ses sombres serviteurs comme Dark Vador ou les autres Sith gardant leur identité secrète. Ils étaient la plus grande menace contre la paix et là, les Jedi se cachaient pour éviter l'extermination. Fomorii comprenait parfaitement cette vision des choses, mais il n'allait pas rester là les bras croisés. Il devenait être plus fort. Assez fort pour un jour accompagner la prophétie. Son rôle n'était qu'une rumeur parmi les grandes histoires, mais au moins, il avait une place dans cette guerre qui n'opposait pas un empire dirigé par une impératrice machiavélique contre des résistances éparpillées inspirées par un ordre déchu ... mais une vision parfaite du bien et du mal. Auparavant, Mace Windu aida à équilibrer ces deux forces dans son corps en faisant chuter le mal pour qu'il fasse du bien. Un petit mal pour un plus grand bien. Ses leçons furent utiles ... mais elles disparurent avec l'avènement du mal. Son but était de retrouver la trace du Grand Maître déchu. Les voix du guerrier n'étaient pas mieux connus par n'importe qui d'autre que par Windu. Un gardien semblait rennaître tandis qu'un chevalier quittait son lieu de méditation pour partir à la recherche du maître Jedi à partir de ce qu'il se souvenait et de ce qu'il avait trouver en sondant la Force. Où était Mace Windu ?