A Mj18.
En remerciement du temps passé sur SWOR.
Je condense ici en une chronique les aventures de Kyûketsuki sous la tutelle de Mj18. Ainsi son oeuvre est conservée et restera immaculée, figée dans le temps.
Prologue.
Kyûketsuki s'arrêta de marcher quelques instant et, le regard dans le vague, émit cette annonce sur l'holonet.
- Pour faire disparaitre quelque chose ou quelqu'un, pour une mission délicate ou carnage professionnel, Kyûketsuki vend ses services. Ne vous salissez plus les mains, faites appel à un professionnel. A travers la galaxie ou sur l'holonet, travaux spéciaux et enquêtes complexes, deux mots d'ordre : Méthode et Efficacité, Kyûketsuki satisfait vos attentes. Contact : 9743-5b6
L'holonet était un bon moyen de trouver du travail. Mais cela n'était pas le seul but de cette annonce audacieuse. Certains avaient à l'entendre.
Dans son appartement dans les Bas-Cartier de Coruscant, Kyûketsuki attendait patiemment un appel pour son annonce. En lançant cette annonce, il savait très bien que des gens qui lui en voulait le chercherait. L'un d'entre eux, Karn Tuik, un Rodien, était sa cible.
L'Empire voulait la mort de Karn Tuik et de son coéquipier. Ce dernier, Kyûketsuki l'avait refroidi voilà quelques mois, mais il ne réussissait toujours pas à retrouver Karn. Cette annonce, en même temps qu'une façon de trouver d'autres emplois, lui servait d'appât pour attraper ce Rodien dont l'empire donnerait surement un bon montant pour sa tête. Cela prendrait probablement un moment avant que le Rodien ne trouve l'appât et y morde. Pour le moment, Kyûketsuki pouvait se concentrer sur d'autres petits boulots.
Après quelques jours d'attentes et quelques appel sans succès. Son comlink l'averti d'un message entrant sous le nom de Toulak Arkani.
Ce qu'on pourrait considérer comme un frisson électro-magnetique remonta le long de la colonne vertebrale artificielle de Kyûketsuki quand il capta la transmission entrante. Assis sur le lit rectangulaire d'un petit appartement faiblement éclairé, il ferma les yeux pour se concentrer sur l'holonet.
« Acceptation de la transmission entrante de Toulak Arkani.»
Il appréhendait quelque peu ce message. Soit cette transmission émanait d'un client quelconque, soit de l'empire. Or si les siths étaient à la tête de l'empire, il s'étonneraient peut-être de sa survie. Mais il avait envoyé ce message sur l'holonet en connaissance de cause, il devait en assumer les conséquences. Ou alors ils avaient tout simplement un contrat à passer avec lui.
De toute façon cette apréhension était inutile. Il devait rester impassible. Il "répondit" -sans toutefois avoir besoin de parler- à la transmission.
« Ici Kyûketsuki.»
L'image holographique d'un homme visiblement blessé apparu sur le communicateur de Kyûketsuki. Il portait une armure noire, faite d'une matière souple probablement légère et destiné à permettre une liberté de mouvement, ainsi qu'une lunette de visé. Il s'agissait sans aucun doute d'un chasseur de prime, mais Kyûketsuki ne l'avait jamais vu.
-Enchanté de faire votre connaissance. Votre message est des plus audiacieux, félicitation. L'homme sourit. J'ai un petit travail pour toi que je ne peux pas remplir comme tu peux voir. S'agit d'une petite enquête délicate qui implique des gens pouvant être dangereux.
Kyûketsuki, malgré son désir de rester impassible, sentait une forme de soulagement à ne pas avoir vu d'uniforme imperial dans l'holograme. Mais il fallait tout de même rester sur ses gardes.
« Je suppose que je ne ferais pas ce métier si je refusais de me frotter a des hommes dangereux. Mais expliquez moi plutôt la situation. Je tiens a tout connaître dans les moindres détails....»
L'Arkanien sentait l'adrénaline monter en lui. A ceci pres dans son cas, il lui était possible de controler ces flux manuellement.
-Je connais une cantina sympathique et qui fera l'affaire pour discuter de ce travail, je ne fais toujours pas confiance à ses communications holographiques, et vu votre annonce plutôt publique ça ne m'étonnerait pas qu'on cherche à intercepter vos communications.
L'homme bougeait beaucoup pendant la conversation, en fait il semble qu'il s'occupait de sa blessure pendant qu'il discutait.
-Je finis avec cette blessure et je vous rejoins à l'X'O'tiix [prononcer "exotics" comme en anglais]. Nous discuterons du prix, mais je vous averti je ne paye pas d'avance.
Il coupa net la communication. Kyûketsuki connaissait la réputation de cet holobar. Il s'agissait effectivement d'un bon endroit pour ne pas être suivit. L'X'O'tiix recueille un tas de truands de basse catégorie. Le problème n'est pas qu'il soit dangereux et habiles, mais plutôt qu'ils sont tous armés et assez simple d'esprit pour déclencher une fusillade à la moindre occasion. Même un Jedi n'y mettrait pas les pieds, cet endroit regorgeait de dangereux imprévisibles, souvent stupides et inconscients.
«Fin de la transmission»
C'était le moment de faire le vide. De discipliner son corps et son esprit. A partir de cet instant, il devait être sur ses gardes. Être attentif au moindre geste, aux moindres variation dans le battement cardiaque, aux moindres paroles de n'importe quel individu. Et par dessus tout, ne pas avoir l'air paranoïaque. Simplement, être dans chaque choses et analyser chaque situation.
Kyûketsuki se dirigea lentement vers la porte de l'appartement, prêt a dégainer son Emetteur positronique. Dans le cas d'un affrontement au corps à corps, ça force physique était suffisante pour démembrer un humanoide normalement constitué. Être un cyborg était décidément fort utile.
Il ouvrit la porte d'un seul geste énergique, jetant un coup d'oeil à droite et à gauche. Personne. Le couloir était vide. Il prit un air naturel et avança jusqu'a l'ascenseur.
Il procéda ainsi pour chaque angle mort, chaque coupe gorge potentiel. En toute discretion, calculant ses trajectoires et ses angles de vue. Ses sens avancés lui permettait d'interpreter tout facteur perçu. Consciemment, ou inconsciemment.
Heureusement toutes ces précautions se révélerent inutiles et Kyûketsuki arriva sans encombres devant l'entée de la cantina.
En remerciement du temps passé sur SWOR.
Je condense ici en une chronique les aventures de Kyûketsuki sous la tutelle de Mj18. Ainsi son oeuvre est conservée et restera immaculée, figée dans le temps.
Prologue.
Kyûketsuki s'arrêta de marcher quelques instant et, le regard dans le vague, émit cette annonce sur l'holonet.
- Pour faire disparaitre quelque chose ou quelqu'un, pour une mission délicate ou carnage professionnel, Kyûketsuki vend ses services. Ne vous salissez plus les mains, faites appel à un professionnel. A travers la galaxie ou sur l'holonet, travaux spéciaux et enquêtes complexes, deux mots d'ordre : Méthode et Efficacité, Kyûketsuki satisfait vos attentes. Contact : 9743-5b6
L'holonet était un bon moyen de trouver du travail. Mais cela n'était pas le seul but de cette annonce audacieuse. Certains avaient à l'entendre.
Dans son appartement dans les Bas-Cartier de Coruscant, Kyûketsuki attendait patiemment un appel pour son annonce. En lançant cette annonce, il savait très bien que des gens qui lui en voulait le chercherait. L'un d'entre eux, Karn Tuik, un Rodien, était sa cible.
L'Empire voulait la mort de Karn Tuik et de son coéquipier. Ce dernier, Kyûketsuki l'avait refroidi voilà quelques mois, mais il ne réussissait toujours pas à retrouver Karn. Cette annonce, en même temps qu'une façon de trouver d'autres emplois, lui servait d'appât pour attraper ce Rodien dont l'empire donnerait surement un bon montant pour sa tête. Cela prendrait probablement un moment avant que le Rodien ne trouve l'appât et y morde. Pour le moment, Kyûketsuki pouvait se concentrer sur d'autres petits boulots.
Après quelques jours d'attentes et quelques appel sans succès. Son comlink l'averti d'un message entrant sous le nom de Toulak Arkani.
Ce qu'on pourrait considérer comme un frisson électro-magnetique remonta le long de la colonne vertebrale artificielle de Kyûketsuki quand il capta la transmission entrante. Assis sur le lit rectangulaire d'un petit appartement faiblement éclairé, il ferma les yeux pour se concentrer sur l'holonet.
« Acceptation de la transmission entrante de Toulak Arkani.»
Il appréhendait quelque peu ce message. Soit cette transmission émanait d'un client quelconque, soit de l'empire. Or si les siths étaient à la tête de l'empire, il s'étonneraient peut-être de sa survie. Mais il avait envoyé ce message sur l'holonet en connaissance de cause, il devait en assumer les conséquences. Ou alors ils avaient tout simplement un contrat à passer avec lui.
De toute façon cette apréhension était inutile. Il devait rester impassible. Il "répondit" -sans toutefois avoir besoin de parler- à la transmission.
« Ici Kyûketsuki.»
L'image holographique d'un homme visiblement blessé apparu sur le communicateur de Kyûketsuki. Il portait une armure noire, faite d'une matière souple probablement légère et destiné à permettre une liberté de mouvement, ainsi qu'une lunette de visé. Il s'agissait sans aucun doute d'un chasseur de prime, mais Kyûketsuki ne l'avait jamais vu.
-Enchanté de faire votre connaissance. Votre message est des plus audiacieux, félicitation. L'homme sourit. J'ai un petit travail pour toi que je ne peux pas remplir comme tu peux voir. S'agit d'une petite enquête délicate qui implique des gens pouvant être dangereux.
Kyûketsuki, malgré son désir de rester impassible, sentait une forme de soulagement à ne pas avoir vu d'uniforme imperial dans l'holograme. Mais il fallait tout de même rester sur ses gardes.
« Je suppose que je ne ferais pas ce métier si je refusais de me frotter a des hommes dangereux. Mais expliquez moi plutôt la situation. Je tiens a tout connaître dans les moindres détails....»
L'Arkanien sentait l'adrénaline monter en lui. A ceci pres dans son cas, il lui était possible de controler ces flux manuellement.
-Je connais une cantina sympathique et qui fera l'affaire pour discuter de ce travail, je ne fais toujours pas confiance à ses communications holographiques, et vu votre annonce plutôt publique ça ne m'étonnerait pas qu'on cherche à intercepter vos communications.
L'homme bougeait beaucoup pendant la conversation, en fait il semble qu'il s'occupait de sa blessure pendant qu'il discutait.
-Je finis avec cette blessure et je vous rejoins à l'X'O'tiix [prononcer "exotics" comme en anglais]. Nous discuterons du prix, mais je vous averti je ne paye pas d'avance.
Il coupa net la communication. Kyûketsuki connaissait la réputation de cet holobar. Il s'agissait effectivement d'un bon endroit pour ne pas être suivit. L'X'O'tiix recueille un tas de truands de basse catégorie. Le problème n'est pas qu'il soit dangereux et habiles, mais plutôt qu'ils sont tous armés et assez simple d'esprit pour déclencher une fusillade à la moindre occasion. Même un Jedi n'y mettrait pas les pieds, cet endroit regorgeait de dangereux imprévisibles, souvent stupides et inconscients.
«Fin de la transmission»
C'était le moment de faire le vide. De discipliner son corps et son esprit. A partir de cet instant, il devait être sur ses gardes. Être attentif au moindre geste, aux moindres variation dans le battement cardiaque, aux moindres paroles de n'importe quel individu. Et par dessus tout, ne pas avoir l'air paranoïaque. Simplement, être dans chaque choses et analyser chaque situation.
Kyûketsuki se dirigea lentement vers la porte de l'appartement, prêt a dégainer son Emetteur positronique. Dans le cas d'un affrontement au corps à corps, ça force physique était suffisante pour démembrer un humanoide normalement constitué. Être un cyborg était décidément fort utile.
Il ouvrit la porte d'un seul geste énergique, jetant un coup d'oeil à droite et à gauche. Personne. Le couloir était vide. Il prit un air naturel et avança jusqu'a l'ascenseur.
Il procéda ainsi pour chaque angle mort, chaque coupe gorge potentiel. En toute discretion, calculant ses trajectoires et ses angles de vue. Ses sens avancés lui permettait d'interpreter tout facteur perçu. Consciemment, ou inconsciemment.
Heureusement toutes ces précautions se révélerent inutiles et Kyûketsuki arriva sans encombres devant l'entée de la cantina.