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descriptionChroniques de Kyûketsuki. EmptyChroniques de Kyûketsuki.

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A Mj18.

En remerciement du temps passé sur SWOR.
Je condense ici en une chronique les aventures de Kyûketsuki sous la tutelle de Mj18. Ainsi son oeuvre est conservée et restera immaculée, figée dans le temps.



Prologue.

Kyûketsuki s'arrêta de marcher quelques instant et, le regard dans le vague, émit cette annonce sur l'holonet.

Chroniques de Kyûketsuki. Killyfofoei3- Pour faire disparaitre quelque chose ou quelqu'un, pour une mission délicate ou carnage professionnel, Kyûketsuki vend ses services. Ne vous salissez plus les mains, faites appel à un professionnel. A travers la galaxie ou sur l'holonet, travaux spéciaux et enquêtes complexes, deux mots d'ordre : Méthode et Efficacité, Kyûketsuki satisfait vos attentes. Contact : 9743-5b6


L'holonet était un bon moyen de trouver du travail. Mais cela n'était pas le seul but de cette annonce audacieuse. Certains avaient à l'entendre.

Dans son appartement dans les Bas-Cartier de Coruscant, Kyûketsuki attendait patiemment un appel pour son annonce. En lançant cette annonce, il savait très bien que des gens qui lui en voulait le chercherait. L'un d'entre eux, Karn Tuik, un Rodien, était sa cible.

L'Empire voulait la mort de Karn Tuik et de son coéquipier. Ce dernier, Kyûketsuki l'avait refroidi voilà quelques mois, mais il ne réussissait toujours pas à retrouver Karn. Cette annonce, en même temps qu'une façon de trouver d'autres emplois, lui servait d'appât pour attraper ce Rodien dont l'empire donnerait surement un bon montant pour sa tête. Cela prendrait probablement un moment avant que le Rodien ne trouve l'appât et y morde. Pour le moment, Kyûketsuki pouvait se concentrer sur d'autres petits boulots.

Après quelques jours d'attentes et quelques appel sans succès. Son comlink l'averti d'un message entrant sous le nom de Toulak Arkani.


Ce qu'on pourrait considérer comme un frisson électro-magnetique remonta le long de la colonne vertebrale artificielle de Kyûketsuki quand il capta la transmission entrante. Assis sur le lit rectangulaire d'un petit appartement faiblement éclairé, il ferma les yeux pour se concentrer sur l'holonet.

Chroniques de Kyûketsuki. Killyfofoei3« Acceptation de la transmission entrante de Toulak Arkani.»

Il appréhendait quelque peu ce message. Soit cette transmission émanait d'un client quelconque, soit de l'empire. Or si les siths étaient à la tête de l'empire, il s'étonneraient peut-être de sa survie. Mais il avait envoyé ce message sur l'holonet en connaissance de cause, il devait en assumer les conséquences. Ou alors ils avaient tout simplement un contrat à passer avec lui.
De toute façon cette apréhension était inutile. Il devait rester impassible. Il "répondit" -sans toutefois avoir besoin de parler- à la transmission.

Chroniques de Kyûketsuki. Killyfofoei3« Ici Kyûketsuki.»

L'image holographique d'un homme visiblement blessé apparu sur le communicateur de Kyûketsuki. Il portait une armure noire, faite d'une matière souple probablement légère et destiné à permettre une liberté de mouvement, ainsi qu'une lunette de visé. Il s'agissait sans aucun doute d'un chasseur de prime, mais Kyûketsuki ne l'avait jamais vu.

-Enchanté de faire votre connaissance. Votre message est des plus audiacieux, félicitation. L'homme sourit. J'ai un petit travail pour toi que je ne peux pas remplir comme tu peux voir. S'agit d'une petite enquête délicate qui implique des gens pouvant être dangereux.

Kyûketsuki, malgré son désir de rester impassible, sentait une forme de soulagement à ne pas avoir vu d'uniforme imperial dans l'holograme. Mais il fallait tout de même rester sur ses gardes.

Chroniques de Kyûketsuki. Killyfofoei3« Je suppose que je ne ferais pas ce métier si je refusais de me frotter a des hommes dangereux. Mais expliquez moi plutôt la situation. Je tiens a tout connaître dans les moindres détails....»

L'Arkanien sentait l'adrénaline monter en lui. A ceci pres dans son cas, il lui était possible de controler ces flux manuellement.

-Je connais une cantina sympathique et qui fera l'affaire pour discuter de ce travail, je ne fais toujours pas confiance à ses communications holographiques, et vu votre annonce plutôt publique ça ne m'étonnerait pas qu'on cherche à intercepter vos communications.

L'homme bougeait beaucoup pendant la conversation, en fait il semble qu'il s'occupait de sa blessure pendant qu'il discutait.

-Je finis avec cette blessure et je vous rejoins à l'X'O'tiix [prononcer "exotics" comme en anglais]. Nous discuterons du prix, mais je vous averti je ne paye pas d'avance.

Il coupa net la communication. Kyûketsuki connaissait la réputation de cet holobar. Il s'agissait effectivement d'un bon endroit pour ne pas être suivit. L'X'O'tiix recueille un tas de truands de basse catégorie. Le problème n'est pas qu'il soit dangereux et habiles, mais plutôt qu'ils sont tous armés et assez simple d'esprit pour déclencher une fusillade à la moindre occasion. Même un Jedi n'y mettrait pas les pieds, cet endroit regorgeait de dangereux imprévisibles, souvent stupides et inconscients.

«Fin de la transmission»

C'était le moment de faire le vide. De discipliner son corps et son esprit. A partir de cet instant, il devait être sur ses gardes. Être attentif au moindre geste, aux moindres variation dans le battement cardiaque, aux moindres paroles de n'importe quel individu. Et par dessus tout, ne pas avoir l'air paranoïaque. Simplement, être dans chaque choses et analyser chaque situation.

Kyûketsuki se dirigea lentement vers la porte de l'appartement, prêt a dégainer son Emetteur positronique. Dans le cas d'un affrontement au corps à corps, ça force physique était suffisante pour démembrer un humanoide normalement constitué. Être un cyborg était décidément fort utile.

Il ouvrit la porte d'un seul geste énergique, jetant un coup d'oeil à droite et à gauche. Personne. Le couloir était vide. Il prit un air naturel et avança jusqu'a l'ascenseur.

Il procéda ainsi pour chaque angle mort, chaque coupe gorge potentiel. En toute discretion, calculant ses trajectoires et ses angles de vue. Ses sens avancés lui permettait d'interpreter tout facteur perçu. Consciemment, ou inconsciemment.

Heureusement toutes ces précautions se révélerent inutiles et Kyûketsuki arriva sans encombres devant l'entée de la cantina.

descriptionChroniques de Kyûketsuki. EmptyRe: Chroniques de Kyûketsuki.

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Chapitre Premier

Cantina autrefois réputé pour ses beautés exotiques et son décor hors du commun, qui rappel les structures géonosiennes, perdit son statut de cantina propre et agréable dès la minute où s'annonça la guerre sur Géonosis. L'aspect de l'établissement représentait ce que beaucoup de gens de la République détestaient. Un groupe de chasseurs de prime avait prit "possession" de l'endroit en mettant les Géonosiens brutalement à la porte. Depuis, les frustrés [ceux qui ont perdu beaucoup lors de la guerre] et les truands de toute la galaxie s'y retrouvent, l'endroit est pour la plupart d'entre eux un exutoire : boisson, drogue et tuerie sont les moyens d’expressions de ces perdants dangereux.

Kyûketsuki regarda le vieux bâtiment. Un Wookie sortait le cadavre d’un Trandoshan par les pieds pour aller le jeter dans une ruelle, mais trois autres Trandoshans le suivait de loin, armés jusqu’aux dents. Le Cyborg entra dans la cantina, c’était comme passer par une porte qui mènerait directement sur une planète de la bordure extérieure, aucun humain en vue pour le moment, quelques Arkaniens étaient probablement ce qui s’en rapprochait le plus. Il y avait pas mal de Twi’leks, de Rodiens et quelques Mantelliens qui prenaient énormément de place, qui aurait osé les faire bouger ? Des bâtons de la mort circulaient sans être cachés, certains avaient des armes si grosse qu’on pouvait bien se demander comment ils avaient passer la douane. Encore étonnant que les impériaux n’aient pas détruit l’endroit, quoique Kyûketsuki pouvait très bien s’imaginer que les impériaux recrutaient ici.

Toulak Arkani se trouvait assis à une toute petite table dans un coin sombre. Il était vêtu de la même armure qu’avait pu voir le Cyborg lors de la conversation holographique. Dans son dos, il portait un DC-15, mitrailleuse lourde qui normalement était réservé aux Clones troopers. Toulak avait aperçu Kyûketsuki et lui fit signe de s’approcher.


Kyûketsuki avait pénétré dans l'établissement. C'etait là un autre univers, bien qu'on devinait qu'il se trouvait dans les bas quartiers d'une quelconque Terapole galactique. Le cyborg avançaient doucement, ses yeux allant et venant rapidement sur les alentours. Il était impossible, dans les conditions présente, de savoir si la situation était dangereuse ou non. Les statistiques n'étaient malheureusement pas très utile face à des êtres tous aussi imprévisibles que des Nexu - et encore ces derniers étaient tous de la même espece biologique -. Il fallait donc "Improviser". Tout analyse se ferait une fois une situation lancée.

L'Arkanien remarqua le signe de Toulak Arkani. Kyûketsuki identifia l'arme qu'il portait dans le dos comme une arme clone. Il émit l'hypothese pour l'instant mineure que son interlocuteur soit en raport avec l'empire.

Kyûketsuki s'approcha de son interlocuteur. Il avait calculé l'emplacement idéal de sa main pour qu'il n'ait pas l'air suspect mais qu'il soit capable de sortir son emetteur positronique en un temps minime. Il esperait ne pas avoir a le faire, car l'emetteur positronique n'était pas du tout le genre d'arme à utiliser avec une liberté de mouvement réduite. S'il n'était pas sur de toucher sa cible, si son mouvement était géné, les dégats pourrait être relativement important.
Une fois face à son interlocuteur, il resta debout et demanda sans plus de cérémonie :

- Bonjour. Parlons du contrat. Comme je vous l'ai dit, je veux tout savoir. S'il me manque des précisions je ne manquerais pas de vous les demander.

-Assis-toi, commença-t-il. Bon, comme tu l'as surement vu tout à l'heure, j'ai une jambe blessé, alors c'est trop dangereux pour moi de faire cette petite enquête, en plus qu'on me connaît bien la tête dans les environs et ce ne serait pas prudent pour moi.

Il prit une petite pause pour prendre une gorgée d'une boisson qui lui arracha quelques grimaces.

-Je t'explique. Une amie à moi a disparu, ma collègue plus précisément, nous assurons la sécurité d'un syndicat de commerçant dans le secteur. Récemment plusieurs de nos collègues nous ont lâché pour se lancer à la poursuite d'une tête à bon prix, un Jedi, mais ils en ont eu pour leur compte, la moitié d'entre eux sont morts ou gravement blessés dans une poursuite de speeder en plein traffic.

Plus la conversation avançait, plus il perdait de la vigueur. Une autre gorgée, Toulak semblait ne pas avoir dormir depuis longtemps et l'histoire qu'il racontait à Kyûketsuki lui poignardait les sentiments. Il continua.

-Bref voilà, mes hommes se sont retrouvés dans des cuves à bacta dans différentes cliniques. C'est Tya, ma collègue, qui s'occupait d'assurer leur remise sur pied. Un jour elle m'est arrivée en panique au bureau, tout ce que j'ai compris c'est que quelqu'un forçait les médecins à débrancher les cuves et à laisser mourrir nos hommes, elle est partie très vite pour voir ce qu'il en était. J'ai essayer de contacter différente clinique et tous m'ont dit ne pas avoir vu mes hommes et puis des mercenaires se sont mis à me pourchasser. Voilà j'en suis là.

Il regarda Kyûketsuki dans les yeux, il était abattu par les évènements. Il prit une autre gorgée.

Kyûketsuki observait l'homme. Cette histoire se tenait bien qu'elle fut un peu obscure pour l'instant. Ses signes apparents et ses blessures pouvaient attester de son honnêteté. Le ton de sa voix et sa fréquence cardiaque semblaient normales vu la situation. Le cyborg se concentra donc un peu plus sur le récit de son interlocuteur, -tout en continuant à surveiller discretement la salle d'un oeil- .

- Résumons. Commença Kyûketsuki. Vos hommes vous ont lâché pour exterminer les Jedi. Ils ont failli a leurs missions et sont a moitié mort. On les à hospitalisé cependant votre collègue vous à apris leurs disparitions. L'hôpital ne les a pas "vus", votre collègue à disparu et vous êtes vous même poursuivi. Vous assurez tous la sécurité d'un syndicat de commerçant.

Il s'arrêta quelques instants et reprit.

- Logiquement je penserais d'abord qu'on essaie de faire disparaitre tous. Pourquoi, je l'ignore. On pourrait penser qu'un groupe d'homme, ou un homme seul tente de vous faire disparaitre vous, un groupe d'agents de sécurité. Je doute que cela soit a des fins commerciales. Il serait plus utile d'attaquer directement les membres du syndicat. Evidement on cherche peut-être a vous éliminer parce que vous faites barage a une quelconque opération. Il va sans dire que j'exclue la these de la vengeance Jedi. Vu les faits, je pense que cette histoire de Syndicat n'y est pas pour rien.


Apres une autre courte pause il conclut.

- Je vais vous poser les questions suivantes. Quand vous dites que les cliniques ne les ont pas vu vous voulez dire qu'elles constatent la disparition ou qu'elles nient avoir admit vos hommes? Que pensent les membres du Syndicat? Avez vous des soupçons, voir une cible? Des pistes? Et également, pourquoi faire appel à moi?

-Je pense que les cliniques nient avoir vu mes hommes, mais qu'ils ne mentent pas. Tya avait une liste des cliniques qui font parti du syndicat où l'on peut aller se faire soigner, moi et mes hommes, sans frais. J'en ai contacté plusieurs qui se trouvent pas trop loin et ils m'ont dit qu'aucun de mes hommes n'est venus. Pourtant ce ne serait pas dans leur intérêt de faire disparaître les hommes qui assurent la sécurité de leur syndicat, alors je ne vois pas pourquoi ils me mentiraient... Ce que j'attend précisément de vous c'est que vous retrouviez ma collègue Tya. Voici la liste des cliniques.

Toulak lui passa un petit bloc de donnés. Cela semblait être celui de sa collègue. Une liste de clinique médicale était affichée.

-Je n'ai aucun suspect, je sais seulement que les gars qui me poursuivent sont de sacrés professionnels. Ma collègue est rutienne si cela peut vous aider, comme la fille là-bas.

Il pointa une Twi'lek à la peau bleue qui était accoudée au comptoir du bar.

-Si vous la retrouvez, contactez moi immédiatement. Si elle est encore en vie, nous aurons toutes l'informations pour établir un suspect dans cette affaire. Je fais affaire à vous parce que je ne peux faire confiance en aucune organisation ou autorité qui me connaît.

- Donc vous savez que vos hommes ont été bléssés gravement mais vous ignorez en fait s'ils ont été hospitalisés puisque vous pensez qu'aucun hopital ne les a vu. Vous supposiez donc seulement qu'ils étaient dans des cuves a bacta, en fait ils peuvent être n'importe ou. Alors pourquoi m'avoir dit cela?

Kyûketsuki s'approcha un peu plus de Toulak. Il avait parlé de cuves bacta mais soutenait que l'hopital ne mentait pas. C'etait peut-être simplement un écart de langage mais c'était assez pour faire naître un soupçon dans l'esprit du Cyborg. Il n'était pas impossible qu'on tente de la manipuler, mais il allait faire comme si de rien était.

- Je vais me concentrer sur votre collègue Twi-lek pour l'instant. J'ai besoin de savoir ce qu'elle comptait faire dans les jours avenirs et au moment ou elle a disparu. Je compte donc faire un tour par son domicile. Cependant je ne perds pas de vue l'élucidation de cette affaire et je compte bien rendre visite au syndicat en cas d'échec, je dois donc savoir où les trouver. Cependant il est possible que j'aie le fin mot de l'histoire plus rapidement en cherchant votre collègue, je vais donc suivre cette piste plutot que celle des hôpitaux.

-Comme je vous ai dit plut tôt, c'est Tya qui m'avait affirmé que nos hommes se trouvaient en clinique, mais si je me fit à ce que m'ont dit les cliniques qui font parties du syndicat, mes hommes ne sont pas aller dans leur clinique. Ça laisse supposer qu'ils sont aller dans une clinique qui m'est inconnu et cela m'étonne. La dernière fois que j'ai vu Tya, elle me disait exactement : "Quelqu'un est en train de faire débrancher les cuves où se trouvent les gars, je me rend à la clinique voir qu'est-ce qui se passe!". Donc oui, je ne sais pas où ils se trouvent, ils sont peut-être dans une clinique qui ne fait pas parti du syndicat, mais je ne comprend pas pourquoi ils y seraient allés.

Toulak était sincère, s'il était un peu confus c'est que l'histoire le dépassait et qu'il y avait effectivement des choses qui se contredisaient - soit les dire de Tya et les dire des cliniques. Avec cette liste, l'Arkanien pourrait peut-être s'assurer que ces cliniques disaient vrai où avoir de l'information sur Tya. Néanmoins Toulak lui donna l'adresse de l'appartement de Tya ainsi que celle du bureau du syndicat, où lui-même se trouverait en cas de problème.

Toulak calla le reste de son verre.


-Je vous offre 6,000 crédits si vous retrouvez ma collègue, et le double si vous trouvez les hommes qui nous veulent du mal.

Cette histoire était étrange et comportait des zones d'ombres. Mais cela ne déplaisait pas à Kyûketsuki. C'était un chalenge. Il se leva et dit à toulak :

- Le paiement me semble honnête. Je ne suis pas du genre à marchander quand je considere qu'il l'est. Je vous recontacterais sur l'holonet.

Apres un court instant de réfléxion il continua :

- Si les cliniques qui sont dans le bloc de données sont celles que vous avez appelées -puisque le bloc était en votre possession- et qui sont syndicalisées, il est presque impossible, sauf mensonge de ces cliniques, que vos hommes s'y trouvent. Ce qui signifie que la clinique ou était votre collègue n'est pas sur cette liste. Il serait inutile d'étendre la recherche à tout Coruscant, même en se limitant au district c'est une trop grosse perte de temps.

Il ajouta avant de partir :

- Je me rends de ce pas chez votre collègue mais l'adresse seule ne me suffira pas si je veux entrer sans infraction. Avez vous un code ou un pass à me donner?


-Je n'ai pas le code, même entre collègue on garde quelques secrets. Je sais que Tya organisait des fêtes entre Twi'lek de temps en temps, mais ce n'est pas une information très utile.

Toulak appella la serveuse qui vint vers lui. Il lâcha quelques crédits sur son plateau. Même chose j'te pris, fit-il. La serveuse reparti aussitôt.

-Je prend un dernier verre vite fait et on sort de ce bourbier... Ya un gars qui me regarde depuis 5 minutes...

Aussitôt qu'il eut finit sa phrase, un serveur assez balèze s'approcha.

-C'était la même chose que d'habitude Arkani ? lança-t-il d'un air désinvolte.

Kyûketsuki détecta tout de suite que quelque chose n'allait pas. Rapidement lorsque Toulak lui avait dit qu'il était observé, il se rendit compte que plusieurs personnes dans la cantina regardaient dans sa direction. Le serveur présentait également un taux d'adrénaline élevé. Lorsqu'il avait parlé, l'Arkanien sentait du mépris et plus étrange que tout, le serveur n'avait pas de plateau, pas de verre et portait des bottes beaucoup trop dispendieuse pour un salaire de serveur.


Kyûketsuki, devant cette situation, hésita entre laisser faire ou prendre une initiative. Soit il laissait les occupants de l'endroit s'en prendre à Toulak, soit il tentait quelque chose afin de preserver son employeur, et donc la prime qu'on lui promettait.
Il avait cherché du travail, ce n'était pas le moment de laisser un employeur potentiel se faire tuer.

Il s'adressa à l'armoire à glace, de façon innocente, afin d'attirer son attention pendant que discretement, il adoptait une posture à la fois idéale en cas de combat et insoupçonnable.

- Mettez moi une liqueur Toydarienne, et une autre pour cet homme, dit il en désignant Toulak.

Paré à tout éventualité, le cyborg attendait une réaction quelconque de l'individu massif, bien qu'il doutât un peu que ce dernier jouât le jeu, n'y étant pas vraiment forcé dans un endroit pareil.

Le serveur fit un petit sourire moqueur.

-Laissez moi plutôt vous proposer la spécialité de la maison, commença-t-il d'un ton tout à coup exagéremment courtois. Le Blaster ! cracha-t-il.

Il dégaina son pistolet laser et le braqua sur Toulak.


-Alors mon gros, on essaye de se cacher ? On connaît bien l'endroit rassure toi.

Le Cyborg était assez près du serveur pour facilement lui broyer les bras dans le temps de le dire, mais il savait que ce serveur n'était pas seul dans la cantina et qu'il y avait beaucoup trop de monde pour utiliser son émetteur positronique. Toulak regarda le serveur dans les yeux, la haine l'envahissait.

-Montre moi ton arme Arkani, demanda le serveur.

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Chapitre Second

Les humains avaient décidément le don de s'embourber dans de sombres affaires. Kyûketsuki tentait de trouver une faille à exploiter, en vain. Il avait une désagréable impression d'impuissance devant cette situation. Il examinait les alentours. Il ne pouvait pas regler ce problème par la violence. Pas ici. Analyser, analyser... Même a la vitesse a laquelle il reflechissait il perdait du temps. Il pouvait tenter d'improviser encore une fois mais sa tentative serait moins crédible. Cela dit l'armoire à glace n'avait pas l'air tres futée.

Il fit signe à Arkani en lui tapant légèrement le pied sous la table, de façon a ce que ça ait l'air involontaire. Puis il se leva et dit :

- Désolé mais t'arrives trop tard, celui là est à moi. On m'en a donné un bon prix. Il est completement bourré.


Kyûketsuki avait légerement fait gonfler sa masse musculaire pour avoir une carrure plus imposante.

Il dit à Arkani :

- Allez envoie ton arme de toute façon tu ne peux plus t'en servir.


Cette mise en scène était un très précaire et maladroite. Mais faire évoluer la situation était le but premier. Il esperait que Toulak rencherirait et jouerait le jeu.

Le serveur regarda Kyûketsuki, un peu surpris. Il balbuti quelque chose, ne sachant pas quoi répondre sur le coup. Puis reprenant ses esprits :

-Je sais pas c'est quoi un bon prix pour toi, mais moi je te donne 5,000 crédits si tu viens le porter avec nous à notre employeur.

Le serveur semblait confiant de son offre. En effet, c'était pour Kyûketsuki 5,000 crédits gratuit. Le travail était déjà fait, Toulak était coincé déjà. Il avait le choix entre prendre les 5,000 gratuit ou tenter sa chance avec Toulak - la paye de Toulak pourrait s'élever à 12,000 crédits s'il retrouvait la fille et se débarassait de ses assassins. Et puis, rien ne pouvait garantir que le serveur n'allait pas tenter de le duper.

Kyûketsuki avait une meilleure idée maintenant. Il n'avait qu'a éxiger la paye de l'armoire à glace maintenant, puis le liquider et continuer avec Toulak. Si l'autre ne payait pas maintenant, alors il resterait avec Toulak. Il aurait probablement à se battre avec le massif "serveur" et sa bande dans tous les cas, alors autant que ça ne soit pas dans la cantina.

Il choisit le ton vocal le plus adapté à la persuasion.

- Hum... Ca marche si tu m'en donne 6000 maintenant. On règlera les details avec votre employeur.

-6,000 ? Entendu, fit-il avec un sourire, comme si cela n'était pour lui que de la petite monnaie. Comme tu peux t'imaginer j'ai pas tout ça sur moi, je te le donne quand j'aurai la prime de celui-là.

Toulak regarda les deux hommes. Il avait compris le stratagème de Kyûketsuki, mais n'était pas assuré. Le Cyborg pouvait sentir son coeur battre plus vite, et ses muscles c'étaient crispés, près à déployer son arme à tout instant.

Ah. Voila qui devenait interessant. Trois options s'offraient maintenant à Kyûketsuki. Malheureusement il semblait impossible de toucher les 6000 dataris supplémentaires. Tant pis, il préferait la perspective des 12000.

Option n° 1 : Accepter, sortir, éliminer le mercenaire, reprendre la piste du domicile de la Twilek.

Option n° 2 : Accepter, sortir, suivre le mercenaire, remonter directement jusqu'a son employeur qui était probablement celui qui en voulait au service de securité du syndicat, et résoudre l'affaire par là. Perilleux, et il n'était même pas sur à 100% que les deux affaires était liées. Il ne pouvait pas poser la question à Toulak.

Option n° 3 : Accepter, obtenir les coordonnées de l'employeur, liquider le mercenaire, remonter jusqu'a l'employeur.

Dans tous les cas, il aurait été dommage de rater l'occasion.

Cela dit, il lui semblait probable que le mercenaire ne respectât pas l'engagement et tente de le liquider également...

Kyûketsuki choisit la 3eme option, et si ce n'etait pas possible, se rabattre sur une des deux autres, suivant la situation.

Apres ce tres court instant de réflexion il s'adresse au mercenaire :

- Soit. Alors nous irons à votre employeur. J'aurais préféré que vous effectuiez le virement d'ici à l'instant même, n'est-ce vraiment pas possible? Cependant avant toute chose j'aimerais que vous me transmettiez ses coordonnées. Nom, adresse etc...

-Pas besoin, tu vas nous suivre.

Le serveur donne un coup du manche de son blaster pour assomer Toulak. Ce dernier tombe en bas de son siège, mais n'est pas sonné. Puis, avec une rapiditié surprennante, Toulak dégaine son DC-15 prêt à mitrailler le serveur. Il tire une salve qui calcine aussitôt l'abdomen de son assaillant puis un autre client du bar est également touché mortellement.

Tout la Cantina allait se transformer en véritable champs de tires laser. Déjà le groupe de Mantelliens sortaient leurs armes ne sachant même pas dans quelle direction provenait les tires. D'autres lasers fusent dans différentes directions. Les chasseurs de prime que Kyûketsuki avait détectés dans la salles ne pouvaient pas les atteindre, pour la plupart coincés dans la foule de gens qui se levaient et dégainaient leurs armes. Sortir de là était clairement une priorité.


Sortir et vite. Les environs commençaient a devenir dangereux. Décidement, beaucoup d'êtres supposés intelligent ne l'était en fait pas autant qu'on aurait pu croire. Enfin, un peu de violence n'était pas pour déplaire à Kyûketsuki.
Au fur et à mesure que l'adrénaline montait de façon vertigineuse dans son organisme, le temps semblait se ralentir pour le cyborg. En fait c'est sa concentration qui était accrue. Il sortit son émetteur positronique sans hésiter une seconde, et en puissance presque minimum, tira un coup sur un Trandoshan qui bondissait sur lui. La décharge invisible laissa sur son passage un fil de lumière. En l'espace d'un dixième de seconde, un petit trou se forma sur le front du Trandoshan, puis sa tête explosa dans un rayonnement radioactif fort lumineux.
Voila principalement pourquoi Kyûketsuki hésitait à utiliser cette arme.


- Tiens bon Toulak. Cache toi derrière ce que tu peux et bouche tes oreilles.

Kyûketsuki fit rapidement volt face vers le mur et augmenta légèrement la puissance de l'émetteur positronique... Chose qu'il ne devrait jamais faire. Cependant vu la situation il n'avait d'autre choix. Il tira en haut du mur. Le récul lui fit faire un bon de 3 mètre vers l'arrière. Apres un "blanc" presque imperceptible, le mur était orné d'un trou béant.

Le Cyborg, se relevant, jura qu'il ferait promptement l'acquisition d'une arme conventionelle.

Le trou donna accès à une ruelle. Toulak prit les devant et longea la ruelle jusqu'à la rue. Quelques tires blaster passèrent près d'eux. Les chasseurs de prime les suivaient encore. Toulak tourna le coin brusquement et sauta dans un airspeeder qui semblait être le sien. Un model T-77 modifié. Il fit signe à Kyûketsuki de monter, puis les deux hommes furent rapidement projeté dans la circulation par les propulseurs d'une très forte puissance.

-Il m'a bien frappé cet idiot ! fit-il en frottant la bosse sur son crâne. Ne t'inquiète pas, ils seront assez occupé avec les videurs de la cantina avant de pouvoir nous poursuivre. Je te dépose où ?

- Déposez moi du côté de Tarkan Avenue 20 eme niveau vers le kilomètre 367. Ce n'est pas très loin d'ici, un peu plus haut. J'y ait un appartement et je tâcherais de me procurer un blaster à quelque vendeur des environs. L'endroit est assez commerçant ça ne devrait pas être trop compliqué. Ensuite j'irais chez votre collègue.

Il espérait que l'incident de la cantina ne ferait pas trop de bruit. Son arme était loin d'être reglementaire, et il était probablement enregistré comme décédé dans les registres de l'empire. Il valait mieux rester discret.

La nuit de Coruscant était aussi lumineuse que sa journée, et la vie ne cessait de grouiller au détour de chaque building, de chaque rue.

-S'est parti ! lança-t-il

Toulak allait très vite au travers le traffic, mais cela semblait dans ses habitudes. Kyûketsuki voyait bien qu'il n'était plus nerveux comme lorsqu'il était à terre, les speeders c'étaient son élément à lui, plus que les escarmouches.


Il déposa Kyûketsuki à son appartement et lui lança une petite boîte.

-Tiens, c'est une avance pour te payer des armes, il y a 1,000 crédits là dedans. Je te fais confiance.

Puis Toulak s'éloigna à grande vitesse dans le traffic incessant de l'avenue.

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Chapitre Troisième.

La préparation est l'étape clé dans le travail d'un professionnel. C'est là qu'il peut exprimer son esprit méthodique, en prenant plaisir à ne rien laisser au hasard. Kyûketsuki avait programmé un petit senseur devant la porte de son appartement. Cela ressemblait à une pastille métalique qui se confondait assez bien sur le mur sale, mais qui en fait envoyait des ondes dans toutes les directions, qui lui revenaient ensuite, comme un sonar, et qui permettait à Kyûketsuki de percevoir assez clairement des mouvements suspects à distance. Ce senseur s'adaptait également à son armure mais n'avait pas vraiment d'utilité dans ce cas là. En mission c'était en revanche un atout de taille pour prévenir l'arrivée d'indésirables. Kyûketsuki étudiait son itinéraire et les plans de l'immeuble de la Twi'Lek vie Holonet, en effectuant une recharge nutritionnelle via un pack externe, qui si elle ne lui était pas necessaire pour vivre, lui permettait de disposer de plus de ressources si besoin.

Une fois tout cela terminé, il sortit de son appartement pour se rendre chez le marchand le plus proche, qui tenait une petite échoppe à la sortie du niveau. C'était un rodien relativement âgé du nom de Piezog. Il n'avait jamais vu que les rues de Coruscant, et il était possible qu'il n'ait jamais quitté ce district, pourtant il jouissait d'un savoir plus étendu que la plupart des gens. Le Cyborg se présenta devant le rodien et le salua. Kyûketsuki ne venait pas ici depuis très longtemps puisque ça ne faisait même pas un mois, mais le Piezog avait repéré tous les habitants des environs qui passaient régulièrement devant l'échoppe.

- Salutations vieux Rodien. Je sais que tu vends des armes, et j'ai besoin d'en acheter une. J'hésite entre un DL-44 et un KYD-21. Je crois voir que tu en vends. Quels sont leurs prix respectifs?

Depuis la large passerelle qui servait de rue, on pouvait voir le soleil se lever sur coruscant, entre les constructions gigantesques qui perçaient le ciel. L'éclairage artificiel était peu à peu remplacé par celui du l'astre flamboyant, même si dans les quartiers les plus profonds de la cité, ses rayons ne parvenaient plus depuis des temps immemoriaux.

Le Rodien lui fit un prix qui sembla juste, Kyûketsuki prit le KYD-21, moins dispendieux et bien assez. Si jamais il rencontrait de gros ennuis, l'émetteur de positron aurait son utilité.

Kyûketsuki paya le rodien et s'en retourna dans son appartement. Il avait encore des affaires à py rendre.

Une nouvelle arme... voila qui était pour le moins interessant. Sa première en fait, mis à part l'émetteur positronique. Il téléchargeait actuellement les données d'utilisations qui l'intéressait, des programmes habituellement destinés aux droïdes de combat, concernant le KYD-21. A priori il n'avait pas l'air difficile à manier, beaucoup plus facile que l'émetteur mais c'était toujours des connaissances de plus, ça ne pouvait être qu'utile...

Arrivé chez lui le cyborg ajusta la puissance de l'émetteur positronique et le mis à son côté droit tandis-que le KYD-21 était du côté gauche. Simple habitude du temps où il était droitier.

Avant de partir en mission, il prit sa pastille de surveillance et l'incorpora dans un des nombreux ports de sa combinaison.

Kyûketsuki verrouilla sa porte à l'aide d'un code à 570 chiffres.

Finalement, cela avait du bon d'être une machine.


Il se dirigeait maintenant vers l'appartement de Tya la Twi-Lek.

Le cyborg du prendre un taxi pour monter vers des appartement un peu plus riche. Là où il y avait du soleil. Il trouva sans peine la tour de résidence en question.
La salle d'entrée n'était pas très grande et chaque mètre de mur comportait son ascenseur, tous sous le contrôle d'un droïd protocolaire derrière son comptoir et sa baie vitrée. Puis le droïd, vieux mais en bonne état, aborda Kyûketsuki de derrière son comptoir.


-Bonjour monsieur, comment puis-je vous aider ? C3-PO

Kyûketsuki connaissait le plan de l'immeuble et les coordonnées de Tya mais il préferait répondre au droide. Cela serait moins suspect.

- Je cherche l'appartement de Tya, une Twi'Lek. Pouvez vous m'indiquer quel ascenseur prendre pour aller au... 119 ème étage.

L'appartement de Tya était au 123 ème, mais Kyûketsuki ne comptait pas y aller directement, sans quoi les informations du droides pourraient être utilisées contre lui, en cas de problème.

-L'appartement de Mademoiselle Oshlaga se trouve au 123ième étage monsieur. Je vous ouvre l'ascenseur. C3-PO

Le droïd avait probablement la consigne de ne pas laisser les gens circuler librement sur les étages et en gardait le contrôle. Un des ascenseur s'ouvrit, le chiffre 123 apparu au-dessus de la porte.

[hrp : Je suis stupide.... -_-.. bref]

Comment avait-il pu faire une erreur aussi grossière... Il ne s'en remettait pas... Il n'acceptait pas facilement l'échec... Alors quand il s'agissait du sien... Toujours est-il qu'il se ressaisit et suivit le droïde jusqu'a l'ascenseur... Maintenant on pourrait le retrouver, savoir qu'il était venu... Sa mission était en grâve péril. Devait-il renoncer et revenir plus tard? Il ne s'y résolu pas et décida de continuer. Le droïde resta devant les portes et regagna sa place lorsque l'ascenseur monta jusqu'au 123 ème...

La porte s'ouvre, Kyûketsuki se glisse doucement en dehors de l'ascenseur. Rien dans le couloir. La porte de l'appartement de la Twi'Lek est la 3eme sur la droite. Placer la pastille de surveillance juste au dessus de la porte l'ascenseur lui semble donc être la meilleur chose à faire. Elle couvre ainsi le long couloir jusqu'a un croisement plus loin. Suffisant pour être prévenu quelques instants en avance.

Kyûketsuki entreprend donc de s'approcher de la porte de l'appartement...

Un code sembla être nécessaire, mais heureusement une prise de terminal était accessible et avec un peu de talent Kyûketsuki arriva à la dévérouiller.

La porte coulissa pour faire place à un paysage tout à fait particulier : l'appartement était immense et d'un luxe que personne dans les milles kilomètres à la ronde pourraient se payer. Des longs fauteils courbes avec des tables de jeux au centre, un bar, système. Des barres verticalement se trouvaient un peu partout auxquelles étaient attachés des chaînes apparemment utilisés pour y attacher des gens. Kyûketsuki resta surpris un moment.


La grandeur de l'appartement sur le plan s'expliquait donc. Ou plutôt elle ne s'expliquait toujours pas mais elle se comblait. Une chambre si luxueuse pour un simple agent de sécurité? Cela dit, Kyûketsuki ignorait quel genre de syndicaliste les agent escortaient. En tout cas il aurait probablement une explication à cette fortune. S'il s'agissait bien de la fortune de la Twi'Lek...

Sur le pas de la porte, le cyborg tenta de detecter un éventuel système de sécurité, une alarme. Rien de tout ça à première vue, si ce n'est ce qu'il avait déjà débranché. Il n'allait tout de même pas s'en plaindre.

Il jeta encore un coup d'oeil dehors. Rien. De toute façon il detecterait le moindre mouvement suspect grâce au senseur qu'il avait installé dans le couloir.

Kyûketsuki ferma donc la porte naturellement et se mit en quête d'indices, ouvrant délicatement quelques tiroirs, redoutant des alarmes qu'il n'aurait pas détecté, inspectant des placards, se baissant sous les canapés et tables...

Il y avait bel et bien un système d'alarme, mais il ne semblait pas activé.
Ce qui marqua Kyûketsuki, c'était les chaînes sur les barres verticales en duracier, manifestement pour y attacher des gens puisque des menottes y étaient fixées. Encore plus intéressant était l'ordinateur, encore ouvert, qui présentait un programme de classification très complexe.

Kyûketsuki s'y brancha pour découvrir une foule d'informations. Il s'agissait d'un réseau de vente d'esclave et ici était listés les acheteur de Coruscant. Des gens de toutes les catégories de la société coruscanti. Kyûketsuki savait que beaucoup de choses pouvaient se passer à l'insu de l'empire, mais là ! C'était plutôt grave, en plus de rajouter une donné à cette histoire déjà trop confuse.


Bon. Récapitulons.

Cette affaire devenait fort complexe. Il était maintenant inutile d'essayer d'imaginer toutes les probabilités, tous les scénarios. Il n'y avait qu'a considerer les élements.

Une Twi'Lek agent de sécurité disparue.
Un appartement luxueux.
Des accessoires de détention.
Un réseau d'esclavage, auquel la Twi'Lek est liée.

Pour le reste, une agence de sécurité dont on fait disparaitre les membres, une piste des hopitaux difficiles à suivre, et une possibilité de rencontrer les syndicalistes....

Le lien n'était pas apparent dans tout cela. Cependant, Kyûketsuki allait rester sur la trace de la Twi'Lek. Il s'agissait de savoir ce qu'elle comptait faire.

Le cyborg se mit donc en chasse, dans l'ordinateur, d'un agenda, d'un repertoire, d'un journal, quoi que ce soit qui aurait pu lui indiquer les occupations présentes d' Oshlaga Tya, à commencer par les éventuels rendez vous avec des personnes listées sur cette classification.

Classant les données en ordre, Kyûketsuki identifia les dernières fiches que la Twi'lek avait consultées. Parmi les cinq dernière apparaissaient un docteur. Un certain Rustovk O'shi'ga, acheteur d'esclaves, la Twi'lek l'avait classé "dangereux". Il s'agissait d'un médecin de rue à bas prix, l'adresse était présente. Dans les cinq dernières fiches, il y avait également un officier impériale.

En faisant des recherches sur O'shi'ga, Kyûketsuki trouva des notes et des messages holonet qu'elle avait envoyé à d'autres :


"O'shi'ga nous a acheté les deux cuves à bacta qu'on a récupérer sur la dernière attaque de vaisseau dans le système Anoat, vaisseau 6-C37, un vaisseau médical bothan. Nous avons livré la plupart des bothans sur "le Grinçant", l'immense vaisseau de Borsk le Hutt. J'ai gardé un spécimen particulièrement beau pour le vendre à l'une de mes réunions d'aristocrates dépravés coruscanti."

"Mes gars qui sont sous couverture avec moi dans le syndicat on pris en chasse une Jedi du nom d'Ilicia Vahal, la plupart d'entre eux ont péris dans une poursuite de speeder. Heureusement que Toulak est fou amoureux de moi, il ne se doute de rien. J'ai confié les gars à O'shi'ga pour ne pas qu'il vienne mettre son nez dans mes affaires."

"On m'a dit que O'shi'ga m'a dénoncée à l'officier impériale, il sait où je suis ! Je dois aller vérifier à la clinique d'O'shi'ga, j'ai peur pour les gars du syndicat que je lui ai confiés." [Daté d'hier, le plus récent message enregistré]

Puis sur l'officier impérial il trouva la communication suivante qui était plus que les autres messages. :


"J'ai découvert que l'officier impérial qui nous a fournit les budget des deux dernières attaques souhaiterait bien m'écarter et prendre les monopole de notre marché d'esclaves, heureusement j'ai ma couverture dans le syndicat des commerçants ici, et plusieurs m'achète des esclaves. Il va surement tenter de se débarasser de moi, mais je monte déjà un dossier sur lui avec des preuves de corruption pour le remettre au média, ensuite je file de cette planète."

Le casse-tête commençait à s'emboiter, cette Twi'lek utilisait le syndicat comme couverture, mais c'était une pirate, elle avait un vaste marché d'esclavage qui semblait être bien développé vu le nombre de fiches que contenait l'ordinateur.

Soudain, la capsule que Kyûketsuki avait installé dans le couloir lui indiqua une présence. Regardant son interface, il vit quatre stormtrooper se diriger vers l'appartement où il se trouvait.


Décidément, Kyûketsuki n'était jamais au bout de ses surprises... Ses soupçons portaient maintenant sur O'Shi'Ga, celui qui semblait réunir tout ce petit monde...

C'est alors qu'il vit apparaitre les clones. Il se détestait d'avoir fait une erreur aussi grossière face au droïde... S'il avait un peu plus réfléchit avant de parler... Enfin bref, il fallait maintenant faire face à ce nouveau problème...

Un rapide coup d'oeil dans l'appartement. Heureusement, il avait refermé tout ce qu'il avait ouvert.

Impossible de sortir de l'appartement par le couloir. Il n'avait pas interet à trainer ici. Heureusement il laissait peu de trace de son passage, moins d'un humanoide normal. Il enregistra les données de l'ordinateur sur son datablock intégré et ferma le programme.

Les stormtroopers se raprochaient.... Kyûketsuki ouvrit la fenêtre. S'échapper par là aurait ressemblé a de la folie pour un être normal. On ne pouvait même pas voir le sol de la cité d'ici.

Kyûketsuki monta sur le rebord de la fenêtre et se laissa tomber...

"Zut... il ne me reste qu'un seul senseur..."

Le cyborg tentait de se rattraper à un relief de la façade du building...

Kyûketsuki se rattrapa deux étages plus bas à une corniche qui craqua sous le poids de sa chute, ce qui fut très bruyant. Il avait intérêt à trouver une façon de changer d'endroit au plus vite, car il allait vite devenir une cible facile pour les Stormtroopers.

Par les fenêtres de l'appartement qui se trouvait face à lui, deux humaines se retournèrent pour le voir puis, horrifiée, se précipitèrent en criant dans les autres pièces de leur appartement.


La mécanique de Kyûketsuki était éprouvée. Il était pendu à bout de bras à la corniche, une vingtaine d'étages plus bas. Bon. Maintenant il fallait sortir de l'immeuble.

Heureusement, les stormtroopers n'avaient pas du le voir, par conséquent il mettraient un certain temps à le retrouve, le temps de découvrir qu'il avait sauté et où il avait atterri.

descriptionChroniques de Kyûketsuki. EmptyRe: Chroniques de Kyûketsuki.

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Chapitre Quatrième.


Il y avait beaucoup plus bas une plateforme-rue mais sauter à nouveau aurait-été éprouver un peu trop son corps artificiel. Il quelque peut sur la corniche et sauta en avant, par la fenêtre, dans l'appartement des deux humaines. Heureusement toutes ces habitations étaient faites sur le même modèle et il n'eut pas de mal à trouver la sortie vers le couloir. Il força "discrètement" -tout est relatif- le système de fermeture pendant que les deux hystériques continuaient à parcourir leur appartement en criant.

Il parcourut le couloir jusqu'a l'ascenseur et descendit jusqu'en bas comme si de rien était.

Le cyborg fonça sorti de l'appartement comme si de rien était et se dirigea vers l'ascenseur qu'il activa pour redescendre à la porte d'entrée. La porte de l'ascenseur se referma puis amorça sa descente.
Au bout de quelques seconde elle s'arrêta nette ! et Kyûketsuki se retrouva sur les genous. Les impériaux n'avaient pas seulement monté à l'appartement, ils avait probablement sécurié le périmètre.

Il s'agissait à coup sur de l'officier corrompu qui était impliqué dans cette histoire d'esclavage. Venu détruire des preuves à la minute où il a su où se trouvait l'appartement, il avait pris toutes les précautions possibles.


Le choc avait été brutal et inattendu. Le cyborg se releva dans l'ascenseur. Il devait être a peu près entre le 45eme et le 44eme.

Il hésitait à sortir de la cage d'ascenseur et tenter de trouver une issue mais étant donné que les portes devaient être fermées... Ce n'était pas une très bonne idée.

Quoi qu'il en soit, cet officier se sentirait en sécurité apres avoir supprimé les données, et Kyûketsuki, qui les avait enregistré sur son datablock interne, aurait le temps de réfléchir à ce qu'il comptait faire.

Il avait récemment reçu une transmission d'un droîde stipulant que son employeur était prêt a passer contrat. S'ils trouvait des interets communs ils pourrait peut être faire une alliance et augmenter sa paye. Il verrait ça une fois s'être sorti de cette situation.

Finalement il pressa le bouton d'appel au droides de service, comme si de rien était, après tout il n'avait pas a avoir l'air d'avoir quelque chose à se reprocher.

- Excusez moi, je suis coincé dans l'ascenseur entre le 45eme 44eme. J'aimerais assez ne pas avoir a me plaindre à la compagnie des mauvais services dans ses immeubles...

Le droïd lui répondit immédiatement.

-Nous sommes navré monsieur, une inspection du 123ième étage par un corps impérial. Un homme dangeureux vient de pénétrer les lieux et nous avons dû bloquer les ascenseurs pour votre sécurité jusqu'à ce que l'homme en question soit arrêté. Nous somme vraiment navré de l'inconvénient monsieur.
C3-PO

Par chance que se droïd ne pouvait pas le voir, car il aurait eu tôt fait d'avertir les impériaux.

Voila qui n'arrangeait rien... Kyûketsuki ignorait par quel moyen il avait été repéré... Ou alors l'impérial utilisait un intrus fictif comme excuse pour perquisitionner, mais comme le cyborg avait été prit en défaut par le droïd, cela fesait de toute façon de lui un suspect majeur. Sans preuve on ne pouvait a priori rien contre lui, mais il n'ignorait pas que l'empire trouvait des preuves autant qu'il le voulait. Bref peu d'options s'offraient à lui.

Et la meilleure était d'attendre simplement que les choses se passent, étant donné que la situation était bloquée. Quand la perquisition serait finie, l'imperial se sentirait en sécurité, les mesures de sécurité seraient supprimées, et là il aurait d'autres options de sorties discrète et sans reproches. Avec un peu de chance, l'imperial serait négligeant.

En y pensant correctement, Kyûketsuki réalisa que c'était probablement le droïd qui avait dit aux impériaux que quelqu'un était aller à la chambre de la Twi'lek. Encore cette satané erreure, il n'aurait jamais du dire quoique ce soit à ce droïd ! Maintenant les impériaux avaient certainement une description de lui. Avec un peu de chance lorsqu'il débloqueront l'ascenseur pour vérifier à l'intérieur il pourrait compter sur ses talents pour s'enfuir. Ou peut-être était-il mieux de tenter par l'aération de l'édifice.

Il se maudissait encore d'avoir été aussi stupide... Bon. Il allait tenter de s'échapper par l'aération. De toute façon au point où il en était... Bref, il décrocha délicatement la plaque centrale du faux plafond de l'ascenseur, et comme on pouvait s'y attendre, il y avait la trappe derrière. Il tira un clapet, et souleva la trappe.
Il était sur le toit de l'ascenseur, à côté des cables de traction. L'aire d'ascension montait presque à perte de vue au dessus de lui. L'éclairage assez faible réduisait son champ de vision, mais il distinguait quelques mètres plus haut une grille reliée au réseau d'aération.
Il effectua un saut assez conséquent et s'accrocha aux cables quelques mètres sous l'entrée de l'aération.
Il espérait que les tuyaux supporteraient ses quelques 90 kilos d'alliage bio-technologique... Il allait tenter de se faire léger, de répartir son poids et d'assurer son équilibre.

Il dévissa la grille pour voir ce qui l'attendait....

Kyûketsuki pénétra dans les conduits d'aération de la tour d'habitation. Ils semblaient assez solides et le cyborg pu avancer allégrement sans risquer que tout se brise. Le conduit déboucha sur un puit de ventilation où toutes les bouches d'aération aboutissaient. Plus haut il pourrait atteindre le toit, plus bas il pourrait probablement trouver une autre sortie pour éviter les impériaux.

Aller jusqu'en haut ne lui était pas très utile... Une fois sur le toit, il ne serait pas beaucoup plus avancé.

Il commença donc, méthodiquement, à descendre dans les canalisations, tantôt en se laissant glisser avec assurance, tantôt à l'aide d'échelons installés pour la maintenance. Il avait de manière générale un certain nombre de prises assurée pour descendre.

Quelques instants plus tard il approchait du fond du puis à air. Il apercevait plus bas une grille en dessous de laquelle tournoyaient des hélices géantes, et sur la paroi une passerelle métallique de maintenance. Une fois dessus, il progressa doucement jusqu'à une lourde porte qu'il ouvrit en faisant tourner l'énorme roue qui servait de poignée.

Il ouvrit doucement l'issue....

[J'ai pris quelques libertés scenaristiques, j'espere que tu ne m'en veux pas, sinon n'hésite pas a corriger]

[HJ : pas de problème, tu peux prendre des libertés, tant qu'elles se limitent à de la description de lieu et que tu ne vas pas jusqu'à décider de la réaction de tes ennemis ;P]

Kyûketsuki se retrouva dans un couloir de conduits électriques et hydroliques où il faisait une chaleur qui serait insupportable pour n'importe quel humain normal. Il referma la porte derrière lui et s'avança dans toute cette tuyauterie centenaire. Il atteignit une autre porte qu'il ouvrit puisque c'était la seule direction qu'il pouvait prendre. De l'autre côté il se retrouva dans un centre de maintenance. Un énorme bloc d'énergie sur lequel étaient connectés des milliers de câbles se trouvait au centre de la pièce et devait fournir plusieurs tours d'habitation.

Un escalier et un ascenseur se trouvait à l'opposé de la salle et devait mener à l'extérieur ou à une tour où se trouvait les employés de la maintenance.


Hum... Autant être maitre de sa progression. L'Akranien choisit l'escalier. Etant donné qu'il ne se fatiguait quasiment pas, il n'aurait aucun mal à gravir ou descendre des marches.
Il passa devant l'énorme console clignotante qui produisait un grondement uniforme ponctué de petits bips suraigües, et reniant la porte de l'ascenseur, entreprit de monter l'escalier.

Le bruit de la console diminuait et quand il eut disparu, Kyûketsuki fut étonné par le calme total. Le silence. Il était sous la surface depuis un moment déjà, il parcourait les réseaux internes. Il se rendait compte à quel point coruscant était vaste. Non seulement elle s'élevait toujours plus haut, mais son infra-monde était gigantesque. Il se demandait jusqu'où la civilisation s'était enterrée...

A Coruscant, la Surface était une hauteur artificielle. Ni égale a l'ancien niveau des océans, dont plus personne ne se souvenait de quelle nature ils avaient étés, ni égale au niveau réél du sol, qui était également inconnu. La surface était simplement une altitude a laquelle était la plupart des bases des principaux buildings, et des zones industrielles.

Il s'arrêta de songer pour a nouveau se concentrer sur son prochain changement de direction. Une porte sur sa gauche était notée comme étant à 50 mètres au dessus de la surface au de son encadrement. Toute cette structure avait l'air très ancienne.

Le cyborg fit tourner l'imposante roue métallique et poussa la porte...

Il était dehors sur une passerelle, au dessus de la surface. Non loin d'une zone industrielle. Il se repera grâce à son datablock qui lui indiqua la présence d'une balise non lointaine. Il s'était beaucoup éloigné de son point de départ, il lui faudrait retourner chez lui.

Le calme avait laissé place au bruit des machines, des réacteurs, des flammes...

Kyûketsuki n'avait pas intérêt à rester dans le coin. Avec toutes les informations qu'il avait recueillit sur ce réseau d'esclavagiste et sur l'implication d'un officier impérial, ce dernier ferait probablement l'impossible pour mettre la main sur le cyborg. Sans le savoir, il s'était embarqué dans quelque chose de beaucoup plus gros qu'il ne le pensait. Même s'il menait cette mission à bien, cet officier impérial n'allait pas le lâcher, c'est sa carrière et sa vie que Kyûketsuki détenait maintenant.

La principale piste était celle du médecin O'shi'ga, le traître qui avait dénoncé la Twi'lek.

Un speeder sortit de derrière la tour d'habitation et aveugla Kyûketsuki de ses phares.


-Veuillez décliner votre identité, ceci est un contrôle impérial.
:stormtroop::

Kyûketsuki avait été ébloui par les phares du speeder, mais à l'écoute de la voix amplifiée il comprit qu'il allait encore devoir improviser.
Il répondit donc simplement, naturellement, et sur un ton persuasif et direct, mais en trainant cependant la voix, comme l'aurait fait un travailleur fatigué par sa journée.

- T'rahvisskh Bohloveaudohg. 20ème unité, surveillance du réseau électrique du 211ème district. Je finis simplement ma journée.

Il avait choisi un nom extrêmement difficile à vérifier pour un clône qui n'avait pas de temps à perdre et sa ronde à terminer. De plus il avait fait appel à cette énergie qu'il ressentait parfois dans ces situations et qui l'avait déjà sauvé par le passé.

Le clone ne lui répondit pas tout de suite, comme s'il tentait de vérifier l'information. Kyûketsuki ne pouvait pas le voir puisqu'il était ébloui par les phares.

-C'est bon Monsieur Bovodolk.
:stormtroop::

Le Clone avait probablement mal compris le nom et avait tout simplement regarder dans la liste des "B". Heureusement pour Kyûketsuki, un nom semblable à celui qu'il avait inventé s'y trouvait. La patrouille continua sa sourveillance des environs de la tour d'habitation. Le cyborg avait la voie libre.

Mais ce n'était pas une raison pour relâcher son attention. Jusqu'à chez lui il y aurait peut-être d'autres contrôles... Il était plus prudent de rentrer à pieds. Evidement il en avait pour un certain temps.

Il arpentait les passerelles et les rues suspendues, les yeux dans le vague, sans accorder de regard aux passants. C'était la nuit sur Coruscant, et presque partout sur la planète, les gens sortaient emplir les rues. Même l'avénement de l'empire n'avait pas fait cesser cela. Il est vrai que l'empire ne donnait pas vraiment l'image d'un empire du mal, ses agissements restaient souvent secrets, et après tout le sénat n'avait pas refusé l'accession de Palpatine.
Pourtant, Kyûketsuki n'arrivait pas à ne pas se dire que quelque chose n'allait pas comme cela devrait. Tout le monde, secretement, semblait ne pas aimer l'empire. Pourtant il était là.

Un jour pourtant cela changerait.

Sur ces méditations Kyûketsuki regagna son appartement. Il passa devant Piezog, le vendeur, entra dans la section de l'immeuble, monta dans l'ascenseur et marcha jusqu'à sa porte. Il l'entrouvra légèrement, comme attendant quelque chose d'anormal...

Mais il semblait que tout soit parfaitement normal. Il lui apparut soudain qu'en fait, il le savait. Il savait qu'il n'y avait rien à craindre mais pourtant il avait prit des précautions. Evidement c'était mieux que de ne pas en prendre, mais il remarquait que ces temps-ci il agissait parfois mieux d'instinct que de méthode... Et ce n'était pas la première fois.
Quelque chose, en lui, comprenait des choses qui lui échappaient en temps normal mais qui, quand il devait trouver une solution rapidement, lui apparaissaient claires.

Il referma sa porte et s'assit sur son lit, en reflechissant à l'étape suivante : O'Shi'Ga.

Kyûketsuki avait maintenant l'adresse de ce docteur où Tya, la Twi'lek, se trouvait probablement. Peut-être l'avait-il tuée déjà, mais la prudence était de mise, un officier impérial était impliqué dans cette affaire d'esclavage et il allait tout faire pour ne pas que ça s'ébruite, ce qui impliquait de se débarrasser de toutes les personnes connaissant la situation.

Cet O'shi'ga, même s'il avait aidé l'officier, était forcément surveillé de prêt par ce dernier. Kyûketsuki ne pouvait donc pas simplement se pointer devant la clinique, il devrait aller étudier les lieux pour trouver une autre entrée plus discrète.

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Chapitre Cinquième

Kyûketsuki était allé à pied jusqu'au quartier où se trouvait là clinique d'O'Shi'Ga, et se déplacer à pieds, et hors des grands axes dans Coruscant pouvait s'avérer tres long. C'était cependant le meilleur moyen de ne pas être filmé ou identifié dans les transports en communs où dans les grandes rues piétonnes.

Il marchait, sur les toits, sur les petites passerelles, sur les tuyaux, dans les minces corridors d'entretien, silencieusement, en préparant sa méthode d'approche de la clinique.

L'Arkanien cyborg sortit d'une grille d'aération pour se retrouver sur le massif et arrondit toit métallique d'un ancien bâtiment de Coruscant (son toit étant au niveau des actuels bas-fond).

Son champ de visions était dégagé et offrait un magnifique panorama sur l'énorme tour qui contenait, à dix étages près au niveau de Kyûketsuki, la clinique d'O'shi'ga.

Il fit se superposer à sa vision le plan en trois dimensions de l'établissement, à la recherche d'une entrée discrète, il se concentrait sur le reseau de maintenance, qui devait être assez ancien et donc d'un niveau de sécurité inférieur.



Ainsi s'achève cette chronique de Kyûketsuki. Merci à MJ 18.

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