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descriptionUne Vie de Jedi. EmptyUne Vie de Jedi.

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Une Vie de Jedi. Fichef10

Nom : Mantell Qual
Grade : Maître
Alignement : Lumineux

▬ Pouvoirs de la Force
    • Padawan
      - Persuasion : Maîtrisé
      - Déflexion : Maîtrisé
      - Suppression de Force : Maîtrisé

    • Chevalier
      - Guérison : Pratiqué
      - Saturation : Pratiqué

    • Maître
      - Protection : Connu
      - Malacia : Connu

▬ Formes au Sabre Laser
    - Soresu : Maître
    - Niman : Praticien
    - Djem So : Praticien


Dernière édition par Mantell Qual le Sam 30 Juil 2011 - 16:20, édité 1 fois

descriptionUne Vie de Jedi. EmptyRe: Une Vie de Jedi.

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Une Vie de Jedi. Oronti10
Je me nomme Oron Kor. Ou plutôt était-ce ainsi que l'on m'appelait avant qu'une rafale de fusil blaster ne me renvoie à la Force, il y a dix-sept ans de cela, sur Toydaria. Ce nom ne doit pas vous évoquer grand chose, à part si vous êtes, tout comme moi, un Kel Dor. Au cas où vous ne le seriez pas, ce nom signifie Lumière Vive. Ne me demandez pas pourquoi mes parents m'ont appelé ainsi, car je n'ai aucun souvenir d'eux, et je doute qu'ils soient encore vivants à l'heure ou je vous parle. Eh oui, vous l'avez compris, j'ai été l'un de ces enfants élus par l'Ordre Jedi, pour devenir un Gardien de l'équilibre Galactique, et à ce titre, je n'ai pas eu le droit de connaître ma famille. Peu importe, de toute façon, je ne suis plus qu'un simple écho dans la Force désormais. Je ne suis d'ailleurs même pas sûr que vous puissiez entendre ma voix, mais dans le cas où vous auriez cette capacité... enfin bref. Je n'avais pas vraiment prévu de vous parler de moi, en tout cas pas uniquement de moi. Vous le savez donc, j'ai été un Jedi. Un Jedi Gardien pour être précis. Pas longtemps certes, mais suffisamment pour avoir rencontré parmi les individus les plus exceptionnels de la galaxie, dont mon maître, Maître Mantell Qual.

Je ne devais pas avoir plus de six ans la première fois que je l'ai rencontré. Ou plutôt percuté. Voyez vous, petit, j'étais ce que l'on pouvait appeler un enfant turbulent. Je ne tenais pas en place, les longues heures de cours avec le vénérable maître Yoda me semblaient interminables, et dès qu'il annonçait la fin de la classe, il fallait que je courre partout à travers les couloirs du temple, que je joue avec les autres à qui pourra échapper le plus longtemps à Maître Jocasta, ou que j'aille m'entraîner avec les sabres d'entrainements que l'on mettait à notre disposition. C'est donc en courrant dans la bibliothèque, à en perdre haleine, essayant de semer Maître Jocasta, une fois de plus, que je rencontrai Maître Quall. Pour tout vous dire, je me suis toujours demandé si cette rencontre avait été le fruit du hasard ou si tout cela avait été soigneusement préparé. Habituellement, Maître Jocasta ne mettait pas longtemps à nous attraper; derrière ses allures de dame tranquille, elle n'en était pas moins une Jedi extrêmement perspicace, et elle n'avait le plus souvent même pas besoin de courir pour savoir où nous étions. Pourtant ce jour-ci, elle avait décidé de se lancer à ma poursuite, alors que j'avais une fois de plus tenté de la provoquer en m'introduisant dans un secteur de l'holothèque interdit aux Novices. Je pense bien que ce fut la peur de ma vie, de la voir s'élancer à toute vitesse vers moi, car à l'époque, elle me paraissait être une géante. Je pris donc mes jambes à mon cou, et courut aussi vite que je pus, tournant le plus fréquemment possible, espérant, optimiste que j'étais, la désorienter. Et alors qu'après une longue minute de fuite en avant je pensais avoir mené ma mission à bien, ma course fut brutalement stoppée par un tibia. Oui, oui, vous avez bien entendu, un tibia. Je venais de heurter de plein fouet la jambe d'un Jedi, qui se trouvait là, et qui me regardait l'air amusé, de ses yeux jaunes un peu globuleux. Jocasta ne tarda pas à nous rejoindre, et voyant mon air hébété, haussa un sourcil, et lança à mon stoppeur innatendu:
-Eh bien Maître Qual, vous avez de drôles de fréquentations ! J'espère que vous saurez les ramener sur le droit chemin !
Puis, elle s'en était allée, me laissant seule avec celui qu'elle venait d'appeler Maître Qual. Ce dernier n'avait rien dit, et pour autant que je me souvienne, c'est à travers ses silences et son air paisible qu'il exprimait le plus de chose. Je ne le savais pas encore, mais je venais de devenir son Padawan, son premier pour autant que je sache. Je crois que même dans mon état, je me rappellerai pour l'éternité du trac que je ressentis, lorsqu'il annonça sa décision de me former devant le conseil. Celui-ci donna son aval sans émettre aucune objection, et ma formation commença alors.

Maître Qual et moi étions radicalement différents. Comme je vous l'ai dit, j'étais proprement incapable de tenir en place, même lorsque la situation l'exigeait. Lui, en revanche, n'agissait jamais dans la précipitation, et se plaisait plus dans l'observation et dans la réflexion que dans l'action. Il passa énormément de temps avec moi, les cinq premières années, au temple, se consacrant entièrement à ma formation spirituelle. Bien qu'à l'époque je fus trop jeune pour le réaliser, il m'apporta la sérénité dont je manquais. Ses paroles, pourtant rares, et ses réflexions parfois sibyllines pour mon jeune esprit ne manquaient jamais de me faire réfléchir de longues heures dans ma cellule, lorsque l'heure de dormir étaient venue. J'acquis ainsi une facilité de réflexion qui je dois bien l'avouer, me sauva plusieurs fois la mise par la suite. Pour autant, je restais le garçon débordant d'énergie que je fus jusqu'à ma dernière seconde dans le monde des vivants, et je crois pouvoir dire sans me vanter, que Maître Qual ne savait pas toujours où donner de la tête lorsque j'étais dans les parages. Quelques années passèrent encore, et je rentrai dans ce que les humains apellent "adolescence". Je n'ai jamais réellement compris à quoi faisait référence cette terminologie, sinon à la période qui sépare l'enfance de l'age adulte. Chez nous les Kel Dor, une telle période n'existe pas, en tout cas, pas comme chez les humains. Nous nous contentons d'accélerer notre développement musculaire et osseux, afin d'être en mesure de résister à cent-pour-cent aux conditions dantesques de pression qui règnent sur Dorin, notre monde Natal. C'est à ce moment là que Maître Qual décida qu'il était temps que je sache manier le sabre laser avec plus de dextérité que je n'en avais déjà. Régulièrement au cours des années passées, Maître Qual m'avait enseigné les bases de ce style qu'il affectionnait particulièrement, Soresu. Il tenait à ce que je sois préparé à me défendre, au cas où par le plus grand des malheurs, quelque chose tournerait mal au temple, mais, lui et moi n'étions pas dupe, et il savait pertinemment qu'une telle utilisation du sabre laser ne me correspondait pas. Aussi, un jour que nous nous rendions dans l'un des innombrables dojo que comptait le temple, il m'invita à laisser libre cours à mon imagination lors de notre combat d'entrainement. Ravi de pouvoir enfin m'exprimer, je fis montre de tout mon talent d'épéiste à mon maître. Sa garde était littéralement impénétrable. Il bougeait peu, n'offrait aucune faille que je fus en mesure d'exploiter. Sa lame bleue parait systématiquement mes attaques, sans qu'il sembla fournir le moindre effort, et lorsqu'exténué, je coupai mon sabre, il fit de même, se redressa, et prononça, en souriant ces quelques syllabes:
Une Vie de Jedi. Orong210
-Ataru. Interessant, mon Padawan. Beaucoup d'appelés mais... peu d'élus.
Tel était donc la forme qu'il voyait se dessiner dans mes mouvements. Ataru, la Forme la plus agressive qui soit, après le très controversé Vapaad de Maître Windu, Ataru, ou l'art d’assommer son adversaire de coups rapides en tournoyant autour de lui pour l'empêcher d'établir une défense efficace. Je crois que je fus assez excité de savoir que c'était pour ce style que j'étais fait. Et lorsque je m'enquis de savoir s'il allait me former à la maîtrise de cet art complexe, il répondit, un sourire en coin:
-Bien sûr que non, TU vas te former, mon Padawan.
Si je ne compris pas comment cela était possible, de prime abord, la réponse m'apparut bien vite. Notre entraînement au sabre s'intensifia. Par la pratique, Maître Qual me forçait à m'améliorer, afin de passer son indestructible Soresu. Les premiers essais furent peu concluants, c'était tout juste s'il bougeait sa lame pour réduire mes efforts les plus véhéments à néants. Mes assauts étaient brutaux, et sa défense souple. Je me fatiguai rapidement alors qu'il semblait avoir une endurance infinie. Mais à force d'observation et de réflexion, je finis pas comprendre où résidait la clé de la réussite. Ataru nécéssitait une maîtrise de la Force plus importante que celle de son propre corps. Mes efforts commencèrent alors à payer. Mes attaques se faisaient plus rapides et plus nombreuses, forçant Maître Qual à reculer sous mes assauts, et bien que je ne fus pas encore en mesure de le toucher, il m'arrivait de le surprendre. Peu à peu, il du faire appel à d'autres styles pour pallier à la trop grande simplicité du Soresu face à la multiplicité imprévisible de la forme Quatre.
Quoiqu'il en fut, Maître Qual fut sans doute l'adversaire le plus redoutable que j'eus à affronter de toute ma vie au sabre laser. Et le meilleur professeur en la matière également. Pourtant, le Sabre Laser était loin d'être le domaine où Maître Qual excellait le plus. Ni même la maîtrise de la Force, bien qu'il m'enseignât la majeure partie de ce que je sais. Non, le vrai domaine de prédilection de Maître Quall était la négociation.
Une Vie de Jedi. A_suiv10
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